Keni. Pour caractérisei
o i s écailles lerminales de
ill ilüs LabroUlcs
C h é i l i i i i r o n n c s on n'aurait (¡u'à dire (luo ce s
ic alongées et plus grandes que les autres.
qui
E n ciïel, on ne j-etrouve ce caractère dans aucun poisson des autres groupes de la iatnillo cl
s ' i l y en a, nui ont les écailles postérieures de la ([ueue plus grandes et plus ou inoins lancéol
é e s , ces écailles sont toujours au nombre de cin(j ou plus, ou bien ce n'est ipie la dernière
é c a i l l e de la ligue latérale qui est alongéc, tandis que les latérales sont plus petites que les
a u t r e s . Ce caractère des CheilinUbrines rappelle loul-à-fail l'écaillure de la queue dans les Scar
o i d e s , et certes ils ont aussi plus d'ariinités avec cette lamille que les aut res groupes des Kabi'oidcs,
C e qui révèle principalement le caractère vraiment labroidien des Chéiliniformes c'est [a demil
i o n pharyngienne. Les os pharyngiens, tant les supérieurs que les inférieurs, rappellent ceux
d e s vrais Labres et des Julis. Le corps du pharyngien inrérieur est triangulaire et armé de deiKs
g l o b u l e u s e s ou coniques, et se prolonge toujours, comme dans les Labres et les Julis, en une
c r ê t e dcnlelee qui s'étend plus ou inoins dans la cavité de la bouche.
J o i g n e z - y les lèvres maxillaires bien développées, libres et bien distinctes de la peau rostralc on
s o u s o r b i t a i r e , caractère qui les éloigne autant des Scaroides que leur dentition pharyngienne.
D u reste les Cheilinilbrmes ont tous les écailles du tronc Ircs-grandcs. il n'y en a que de
à 2 5 sur une rangée longitudinale, ce qui ne se retrouve parmi les autres groupes de Labroklcs
q u e dans le genre Pteragogus Pet., genre,que je ne connais pas d'après nature et qui lui-même
p o u r r a i t bien appartenir au même groupe. Toutes les ibrnies connues ont encore les joues squamm
e u s e s et toujours ces écailles sont disposées sur deux rangées seulement. Le caractère du groupe
s e traduit cnlin dans la coloration verdàlre des dents, des épines et des rayons des nageoires,
a i n s i que dans le nombre des épines dorsales qui ne varie qu'entre 9 et il.
L e s Chéilinilbrmes sont propres aux mers orientales de l'ancien monde,
la Mer rouge cl les côtes de Mozambique jusqu' a u Japon et j u s q u ' a u x confins o
On les trouve depuis
n t a u x de la Polynésie,
a r c l i i p é l a g i q u e et doul
J ' e n connais maintenant cinq genres, qui sont tous représentés à l'Inde ;
voici Faperçu des caractères.
A. Ligiic latérale interrompue,
a. Préopcroule ^ bord lisse.
aa, Mùchoires peu protractiles.
t Mâchoires h i ilents canines. Écailles du tronc 22 ou 23 sur ui
bre d« 9 ou de 10. Épine anale jjostgrieure plus longue que les ai
C/wilinUS Lac.
longitudinale. Épines dorsales a
B. 5.
f Wàclioivc supérieure a 8 dents canines, dont les latcirales sont les plus grandes, Miielioires infûrioure à 2 cnuinis.
Écailles du tronc 24 sur une rangée longitudinale. Épines dorsales au nombre de 9. La 2" épine analo plus longue
que les autres. 15. ii.
Pseiiclocheilinus Bikr.
bb. M.'ichoires très-protractiles pouvant former un tube horizontal. Os jugiil alongé e
t Mâchoires 2 dents canines, droites. Écailles sousoperculo-intoropcrculaires al
22 sur une rangée longitudinale. Épines dorsales au nombre de 9. B. 5.
ulé avec la mâchoire inférÎDurc.
; celles du tionc au nombre ds
E p i b u l m Cuv.
b. Préopercule à bord denticulé. Mîichoires peu protractiles. Miichoire supérieure i> 6 , inilchoira inférieure ù
Écailles du tronc 24 ou 25 sur une rangée longitudinale. Epines dorsales au nombre de 11, B. 5,
Cirrhilabriis ScW.
15. Ligne latérale non interrompue. Préopercule h bord denticulé. Mtuihoires peu protractiles, i 4 canines,
24 ou 25 sur une rangée longitudinale. Épines dorsales au nombre de 9. 15. 5.
C I l L l L I i N U S Lac., l'oiss. III p. 521),
C l i c i l i n i l b r m e s ore mediocri, maxillis parimi prolraclilihns, denlilms caninis ulraqii
d c n l i b u s iibaryngealibus infcrioribus uni- ad (piadriseriatis conicis vcl globosis, praeop
maxilla l
r e n i o edens
p i n i s
i d i i s i
doi-salil
j u l o , squamis irunco 22 vcl 23 in serie longiliidinali, linea laterali interrupta,
9 vel 10, spinis analihus 5 posteriore ceteris longiore, membrana branchioslega i
l i t r e s Clic
g e n r e E[>i
•iline 8 à k
a bien A ci
i l i n i f o r m e s à ligne latérale inn
i l u s n'en a que 2 à chaque
m â c h o i r e supérieure et 2 seun
i n e s à chaque mâchoire, mais
;l dentelé et les écailles
Rem. Le genre Cbéiline se distingue de tous les
t e r r o m p u e par ses 4 canines à chaque mâchoire. Le
m â c h o i r e , le genre Cirrhilabre 6 et le genre Pscudocl:
lement à la mâchoire inlérieure. Le genre Duymaeria
la ligue latérale n'y est pas interrompue et d'ailleurs le préopercule y
d u tronc sont au nombre de 24 ou 25 sur une rangée longitudinale.
Du reste les véritables affinités du genre Clieilinus sont entre les genres Epibulus et Pseudoc
h e i l i u u s et c'est surtout le dernier genre qui lui ressemble le plus, mais qui cependant en diff
è r e encore essentiellement par la bouche petite, par les 8 canines à la mâchoire supérieure dont
les externes sont recourbées au dehors, par les 24 écailles sur une rangée longitudinale, par les (}
r a y o n s des ouïes et par l'épine anale médiane qui surpasse en longueur la troisième.
Le nombre des espèces du genre Cbéiline des auteurs monte déjà à plus de 20. M. Valenc
i e n n e s en énumère23, mais son Clieilinus Blochii n'est que l'Hcmigymnus fasciatus et sou Clieil
i n u s rivulalus et sinuosus ne sont probablement que des doubles emplois. Si l'on admet les
a u t r e s comme de véritables espèces, ce qui serait difficile à conlirmer, si l'on ne peut consulter
q u e les descriptions souvent insuffisanles de M. V a l e n c i e n n e s , leur nombre ne serait que de
2 0 . Les espèces que M. D e n n e t t a brièvement décrites sous les noms de Chcilinns punclalus et
d e Clieilinus Couimersonii sont les mêmes que le Cheilinus punclulatus Val, ( = Clieilinus chlor
u r u s Cuv.) et le Cheilinus diagrammus Val. (Clieilinus radiatus Cuv., nec Val.), et quant à l'espèce
que Sir R i c h a r d s o n depuis a décrite sous le nom de Cheilinus nebulosus je la suppose la
même que le Cheilinus fasciatus.
J ' a i retrouvé aux Indes néerlandaises 7 des espèces déjà connues, mais outre ces espèces j'y ai
d é c o u v e r t six nouvelles, que j"ai nommées Cheilinus oxycephaius. Cheilinus ceramensis, Cheilinus
Hoevenii, Clieilinus celebicus, Cheilinus nolophthalmus et Cheilinus oxyrhynchus. Ces espèces,
o n ne les connaît jusqu'ici que de l'Inde arcliipélagique, mats les autres, excepté seulemenl le
C h e i l i n u s lacrymans, se retrouvent dans des parages fort éloignés, comme les Cheilinus undulalus,
c o c c i n e u s , fasciatus jusque dans la Mer rouge, et les Cheilinus radiatus, cblorurus cl Irilobatus
j u s q u e près de Madagascar, do Maurice et des Séchcllcs, tandis que quelques-unes de ces espèces
s ' a v a n c e n t juscpi'aux côtes de la Chine, de la ^'ouvelIe-IrIande et des iles Marianes et Sandwich,
P l u s i e u r s espèces de Cheilinus sont faciles à dislinguer, tant par leur système de coloration que
p a r d'autres caractères saillants; mais d'autres, surtout les espèces à tête pointue et basse se ressemblent
tant, (pi'il faul un examen plus spécial pour en bien saisir les différences spécifiques.
Une seule espèce se reconn
d ' i n d i v i d u s que j'en ai observés
T o u t e s les autres espèces n'
f i q u e s , pour no pas parler des
s u r t o u t dans la dentition phary
r e l a t i v e du corps cl de la tête,
d u i)réopercule. Au m(
sont à ma dispositioi
t à ses 10 épines dorsales, nombre constant pour les centaines
C ' e s t le Cheilinus cblorurus Cuv.
int que 9 épines dorsales. Il faul chercher leurs caractères spécic
o u l e u r s , qui pour quelques-unes d'entre elles sont si périssables,
g i e m i e , dans l'écaillure de la base de la dorsale, dans la hauteur
la forme du prolll. la longueur relative des mâchoires et l'écaillure
loyen de ces caractères j'ai pu distinguer parfaitement bien les espèces qui
Si mes devanciers avaient tenu compte de ces caractères pour toutes leurs
e s p è c e s , il serait facile de
L e tableau suivant résu
l e s bien classer,
n e les principaux
q u i , pour le moment, serait chose impossible,
- a c t è r e s des espèces indo-archipélagiques.
I, Dents du corps de l'os pharyngien inférieur sur deux quatre rangées.
A, Dix épines dor.sales. Coriis brunâtre à points rougos. Nageoires impaires et ventrales h points jaunes. Ecailles
couvrant on iMirtic le limbe du préopercule.
1, C/ic//im/.i c.Morurus Cu..
15. Neuf éi>i«cs dorsales,
a. Écailles des joues de la rangée inférieure recouvrant le limbe du préopercule. Nageoires dorsale et anale ii
mouse élevée!
aa. Limbe du préoiiercule entièrement couvert d'e'cailles. Tête pointue. Taclie ignée et bleue entre les épir
de la dorsale. TGte sans Uches ni bandes,
2 , Chcilinufi oxycephaius Bikr,