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échancréc cl sans qu'il «n ail la lùvre supérieure iiilorne complète, ni la disposilion des dents de
la niàcJioire inlcncurc, ni la base de la dorsale complètement dépourvue d'écaillés, ni môme les
pecloialcs obtuses et arrondies. — Eniin. il a de commun avec le genre Callyodon la lèvre supérieure
maxillaire peu développée, mais en diflërc encore essentiellement, outre les caractères cités,
par l'absence de dents oblongues imbriquées aux mâchoires.
Donc le Pseudoscarus est bien certainement un genre distinct, et si je ne l'ai pas établi pendant
mon séjour aux Indes, où j'en ai observé tant d'espèces, c'est que le genre Scare lui-même
était mal défini par les auteurs, et que je n'en connaissais pas une seule espèce d'après nature,
ses représentants n'habitant pas les mers arcbipélagi(iues, ni les mers de l'Asie austro-orientale.
Après avoir défini le genre, il était essentiel de bien examiner les caractères, qui pourraient
servir à en distinguer les nombreuses espèces
Presque inutile de rappeler, que plusieurs des caractères spécifiques, employés par mes prédécesseurs,
ne sont que d'une valeur très-relative, ou même mille, comme par exemple les productions
des angles de la caudale, les dents de l'angle de la bouche, les crénelures des mâchoires, etc.
L'examen d'un grand nombre d'espèces et d'individus m'a fait trouver d'autres caractères, qui,
indépendants de leurs couleurs si périssables, se retrouvent toujours sur des individus bien
conservés.
Ces caractères se trouvent dans:
1 Le nombre des rangées des écailles sousorbitaires (toujours 2, 3 ou i).
2. La situation do la rangée inl'éneure de ces écailles sur le limbe ou au-dessus du limbe du
préopercule, ce qui peut se tiaduire par les expressions: limbe du préopercule squammeux
on nu.
5. La grandeur relative des narines, qui, dans plusieurs espèces sont comme microscopiques.
Pi-esque toutes les espèces ont les narines antérieures simples, sans tentacule. De toutes
celles, que j'ai observées moi-même, ce tentacule n'existe que dans le Pseudoscare bicolore.
A. Le degré de développement des lèvres, qui tantôt recouvrent les milchoires totalement ou
presque totalement, tantôt ne s'étendent que sur leur base.
5. Le degré de développement de la lèvre supérieure interne ou maxillaire.
0. Le nombre des rayons divisés de la pectorale.
7. La proj)ortion de la longueur des épines dorsales, comparées entre elles.
8. La couleur des mâchoires, qui est rose ou bleuâtre ou verdàtre, et se reconnaît encore
sur des individus, longtemps conservés dans la liqueur qui ont perdu toutes les couleurs
du corps et des "nageoires.
0 Quelquefois aussi les dents angulaires des mâchoires, qui, bien que souvent ne se trouvant
pas que dans les individus adultes, manquent absolument à qucl(iues espèces et se montrent
parfois aussi dans les petits individus. Leur nombre, quoiqu'on général peu constant.
peut aider quelquefois à reconnaître l'espèce.
On ne saurait user du dernier caractère qu'avec circonspection, ce qui peut se dire aussi des
caractères, tirés des proportions des dimensions du corps et des nageoires et de la foiine du profil
et plus spécialement de celle du front.
En eflet, la tète en général devient plus haute et plus obtuse avec l'âge, et aussi les nageoires
pectorales et ventrales deviennent en général relativement ¡)lus longues, tout comme les pointes
de la caudale, au fur et à mesure que les individus grandissent.
Par rapport à la bosse frontale, il est essentiel de noter (pi'olle ne se développe pas dans toutes
les espèces et qu'elle prend des formes différentes dans les diiîércntes espèces. Ainsi le Pseudoscarus
oviceps, le Pseudoscarus muricalus et le Pseudoscarus microrrhinos se reconnaissent tout
de suite à la forme de cette bosse, mais tandis (ju'elle existe déjà dans les jeunes individus du
Pseudoscarus oviceps, elle ne se développe dans le Pseudoscarus microrrhinos que dans un
âge avance.
Les caractères exposés ci-dessus, ainsi que ceux dérivés du système de coloration que j'ai été
assez heureux de pouvoir observer, pour la plupart de mes espèces, dans le vivant, m'ont mis à
même de bien distinguer toutes mes espèces, comme on pourra s'en ai)crcevoir en consultant le
tableau synoptique i|ui va suivre.
Tableau synoptique des espèces de Pseudoscarus de l'Miipel imhien.
e recouvrant les luichoires qu'à la base seulement. Lcvro supérieure mterne rudinieiitau-c.
X le limbe du préopercule. Narines très-petites. P. 2/14.
Lèvres tròs courtes, r
1, Milchoires bleues ou vertes à surface lisse.
A. Écailles sousorbitaires sur trois rangées. Yeux supérieurs.
a. Écailles sousorbitaires de la rangée inférieure, ne s'étendant pas si
aa. Profil très-convexe.
t Bande maxillo-pectorale verte, luisante, horizontale. Dorsale sans bande médiane. Front proéminent, anguleux
dans les adultes. Base de la nageoire caudale sans taches.
\. Pseudoscarus microi^'hinos Bikr.
t ' Bande maxillo-pectorale nulle. Dorsale à bande médiane longitudhiale bleue. Front régulièrement <
les aduhes, sans bosse. Des rayons bleus autour des yeux. Base de la caudale h taches bleues.
2. Pseudoscarus strongylocephalus Bikr.
0 dans
bb. Profil plus ou moins droit.
t Tête sans bandes. Corps olivâtre ou brunâtre. Une tache bieue c
chaque rayon des nageoires dorsale et anale.
3. Pseudoscarus microcheilos Bikr.
verte et ronde entre chaque épine et
b. Écailles sousorbitaires de la rangée inférieure couvrant le limi
aa. P. 2/13. Profil concave. Des bandes irrégulières rouges
bleue entre chaque épine et chaque rayon de la dorsale.
4. Pscudoscams xanthopleura Bikr.
. du préopercule.
ous les yeux. Flancs jaunes. Une tache obIong:ue et
C. Ecailles sousorbitaires sur deux i
a Écailles de la rangée inférieure ne s'étendant pas s
tudiiiale médiane. Bande oculo-maxillaire.
aa. Yeux supérieurs. Mftehoire supérieure h d
• le limbe du préopercule. Profil droit. Anale à bande longigulaires.
P. 2jl3.
5. Pseudoscarus Troscheli Bikr.
bb. Yeux postérieurs. Mûchoire supérieure sans dents angulahres. P. 2/11.
6. Pscudoscams chlorodon Bikr.
b. Écailles de la rangée inférieure recouvrant en partie le limbe du préopercule,
aa. Yeux supérieurs. Mâchoire supérieure à dents angulaires. P. 2/13. Dorsale molle à bande longitudinale médiane.
Anale sans bande à moitié basale, rouge, et h moitié libre plus grande, bleue. Profil concave.
7. Pseudoscarus celehicus Bikr.
2, Mâchoires roses ou blanchâtres. Yeux supérieurs.
A. Écailles sousorbitaires sur trois rangées. Mâchoii-es à surface rude.
a. Écailles sousorbitaires de la rangée inférieure recouvrant le limbe du préopercule. Corps et rageoù^s violiltrcs,
sans bandes. P. 2/14.
8. Pseudoscams murieatus Bikr.
B. Écailles sousorbitaires sur deux rangées. Mâchoires k surface lisse. P. 2/13.
a. Éc.iilles sousorbitaii'es de la rangée inférieure, recouvrant en partie le limbe du priîopercule. Nageoires sans bandes médianes,
aa. Corps ii 4 bandes transversales. Nageoires dorsale et anale violatres. Caudale cramoisie. Profil très-convexe.
Mâchoire supérieure ik dents angulaires.
9. Pseudoscarus rhoduropterus Bikr.
bb. Corps sans bandes, Dorsale et anale rouges iv limbe violiltre ou bleuâtre. Caudale viol.Ure. Profil concave.
Points de dents angulaires aux milchoires.
IO. Pscudoscarus gymnognathos Bikr.
b. Écailles sousorbitaires de la rangée inférieure ne recouvrant pas le limbe du préopercule.
aa. Dorsale à bande longitudinale médiane. Profil droit.
t Corps rouge. Museau et joues sans bandes ou taches. Anale sans bande médùinc. Pectorales, ventrales et
caudale roses sans bordure bleue.
11, Pseudoscarus cyanotaenia Bikr.
rps verdntre. Une large taclie maxiIlo-pect<
ande cauc
12. Pseudoscarus Quoyi Bikr,
f Corps tadie maxillo-pectorale verte bordée do bleu. Une bande temporale verte. Anal.;
bande médiane. Pectorales, ventrales et caudale bordées de blcu.
afa