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DU RIO ZIBETHINUS.r..
Emile Tarlier éliteur, àBruxeîlea.
DURIO ZIBETHINUS. I
- This tree, the largest o f all fruit-bearing trees, is one of the most remarkable
species o f the StevcuViacece. It does, not form a very .tufted crown, but spreads afar
its branches rather thinly garnished: The trunk forms a kind o f wings and is remarkable
for its shiny bark. The branches and stems also. They are smooth,
cylindrical, flexible. The leaves are simple, alternate, with Slightly compressed
. petiole and axillary stipules,- with pinnate, ramified fibres. They are small in
comparison with the size o f the tree and that o f the fruit; fragile, oval-acuminate.
The flowers, in inflorescence o f definite corymbs, are axillary and surrounded by
an involucYe of three bracts. The monosepalous calyx is regular, persistent, cup-
formed. The corolla is polypetalous, caryophyllous, regular, with entire, slightly
concave, lamina. The stamens are perigynous, polyadelphous, having five phalanxes
with eight sets or clusters. The anther is two-celled, sagittate, sinuous. The fru it of
this tree, apocarpous and many-seeded, is considered the king o f fruits by many
persons. Covered with hard and sharp thorns its appearance is no less singular
than its smell is fetid. It puts one in mind o f persons towards whom one carindt
remain indifferent, as those who like it are exceedingly fond o f it and those who
dislike, hate its very sight. But the first impression one receives o f this fruit is
always aversion, on account o f its repulsive odour. Persons who are fond o f it, say
that its piilp tastes like cream. The nuts, which this pulp surrounds* are similar
to those o f the Tjampedak, only larger.
Le Durio xibethinus, le plus grand des arbres fruitiers, est une des espèces les
ÿ plus' remarquables de la famille des StercuUacées. Il ne forme pas une cime très-
touffue, et étend au loin ses' branches dont le feuillage est dair-semé. Le tronc, qui
forme des sortes d’ailes, se distiugue par le luisant d e^on écorce ainsi que de ses
branches et ses tiges, lesquelles sont lisses , cylindriques, flexibles. Les feuilles
sont simples, alternes, à pétiole comprimé, à stipules axillaires, à nervures
rameuses pennées. Petites, par rapport à la grandeur de l’arbre et de la grosseur
du fruit, elles ¡sont fragiles,'oblongues et acûminées. Les fleurs, à inflorescence
en corymbe défini, sont axillaires et entourées d’un calicule de trois bractées.
Le calice est monosépale, régulier, adhérent cupuliforme. La corolle polypétale
est caryophÿllée, régulière, à lames entières, légèrement concaves. Les étamines
sont périgynes, polyadelphes à cinq phalanges. L’anthère est biloculaire, sagittée,
sinueuse.; Le fruit, apocarpé et polyspore, est considéré par beaucoup de personnes
comme le roi des fruits;. Hérissé d’épines, dures et aiguës, son apparence n’est
pas moins singulière que son odeur, qui est fétide. Son aspect produit l’effet de
certaines personnes*, à l’égard desquelles on ne saurait rester indifférent, et dont on
raffole quand on ne les déteste pas. La toute première impression qu’on reçoit de
" cç fruit est toujours de l’aversion occasionnée par Son odeur repoussante. Quant à
son goût, .on assure que la pulpe est comme de la crème. Les noyaux que cette pulpe
entoure sont semblables à ceux du Tjampedak, mais plus grands.