ARTOCARPUS POLYPHEMA. peiis.
Emile Tarlier éditeur, à Bruxelles.
ARTOGARPUS POLYPHEMA. ■
Fig. 1- A terminal bud with male spadix.
Fig. S. A male spadix...
Fig. 3. A horizontal section of the same, magnified.
Fig. 4. A male flower, magnified.
Fig. 5. A female flower magnified.
Fig. 6. A vertical section of a ripe fruit, showing the seeds.
Fig. 7. Seeds.
This fruit-tree belongs to the order o f the Artocarpem. All the plants o f this order f
are exclusively found in tropical, countries'. The Artocarpus polyphema, is a tree o f X
great height and thrives better in an uncultivated stale than in gardens. Its thick ’ |
trunk furnishes beautiful timber for building, which is very solid and durable. The t
colour of its bark, is a dark, blackish, brown one as are also the branches. The stems I
are green, cylindrical, jointed at the base o f the petiole and setaceous. Its strong f
and thick-set branches cover a wide circumference, and thus furnish a beautiful |
shade. The leaves are simple, alternate, petioled, without stipules, rough and Y
fragile, with ramified fibres o f a beautiful green colour, which is very bright in |
the young leaves, and dark, almost black, in the old ones. They are ovahacuminate i
and some are very large, but their form varies, as there are three varieties o f this $
tree. The inflorescence is in spadix. The fruit, apocarpous and many-seeded, is sue- $
culent as well as fleshy. The orange-coloured pulp is delicious, and surrounds A
numerous nuts which, when roasted, furnish a wholesome food, o f a taste similar to Y
that o f chestnuts, but more insipid. The smell o f this fruit-is so' overpowering that it |
causes faintness. It is very distinct from the Nanka, Artocarpus integrifoUa, X
o f the same tribe, which is much larger has quite a different epicarp and is less Y
succulent. The tree also o f'th e Nanka is much larger and still:more thickly |
furnished than that which we represent. Its fruits are o f a scarcely conceivable X
sise much exceeding that of our plates, and they frequently weigh five and twenty'or I
thirty pounds. iFppr or five o f these enormous fruits are no t seldom found on a t
b ranch, small in comparison to this weight. The trunk of the tree fs sometimes' X
completely covered with fruit, from top to bottom.
The famous Upas, Antiaris toxicaria, whose fatal character is due-: to the presence |
o f strychnia, belongs to this order; and, by a singular anomaly, the Cotu-tree or Palo X
de Vaca o f South-America, which yields an abundance o f wholesome milk, and f
tjlC valuable Bread-fruit, are also o f the same. The latter contains, as well as the I
Artocarpus p o ly phm a , a viscous, milky juice.
Pig. 1. Bourgeon terminal avec spadicc mâle.
Fig. i. Spadice mâle.
Fig. 3. Spadice en coupe horizontale, grossi.
Fig. .t. Fleur mile grossie.
Fig. 5. Fleur femelle.
Fig. G. Section verticale du fruit mûr montrant les .graines.
Fig. 7. Graines.
Cet arbre fruitier appartient à la famille des Artocarpèes, dont toutes les espèces
habitent exclusivement les tropiques. Il atteint une grande hauteur et prospère
mieux à l’état sauvage que dans les jardins. Son tronc épais fournit un beau bois de
construction jaune, très-solide et durable. La couleur d e l’écorce est d’un brun foncé
noirâtre; comme celle des branches. Les tiges sont vertes, cylindriques, articulées à
la base du pétiole et presque sétifères. Les branches, fortes et bien garnies, s’étendent
à une grande circonférence et donnent ün bel ombrage. Les feuilles sont simples,
alternes, pétiolées, sans stipules scabres^ft fragiles, à nervures rameuses d’un beau
vert, clair dans les jeunes feuilles, foncé et presque noir dans les vieilles. Oblongues
et quelquefois très-grandes, cilles sont légèrement acuminées, mais leur forme
varie, càr cet arbre compte deux ou trois variétés. Les fleurs sont à inflorescence
en spadice. Le fruit apocarpé et polyspore est tout à la fois charnu et succulent.
La pulpe, d’un jaune orangé, est délicieuse; les nombreux noyaux quelle entourne
sont, grillés au feu, une nourriture saine, d’un goût approchant de celui du
marron, mais plus fade. L’odeur du fruit est tellement pénétrante, qu’elle finit par ■
causer du malaise. I l ,est tout à fait distinct du Nrnlca, Artocarpus integrifolia de
la^même famille, qui-est beaucoup plus grand, dont l’épicarpe est tout différent et dont
la pulpe-est moins succulente. L’arbre du Nanka est aussi plus grand et plus fourni
qpe celui que.nous représentons. Les fruits,-dont la dimension excède de beaucoup le
format de ùolre publication, pèsent-quelquefois jusque yingt-cinq et trente livres. Il
n’est pas rare d’en rencontrer quatre ou cinq sur une branche relativement petite en
comparaison de son fardeau. L e tronc se trouve quelquefois aussi complètement
couvert de fruits du haut en bas. Le fameux Oupas, Antiaris toxicaria, dont le principe
vénéneux consiste dans la strychnine qu’il contient, est aussi de la famille des
Artocarpèes, et, par une anomalie assez singulière, Y Arbre vache ou Palo de Vaca
de ¡l’Amérique méridionale, qui fournit-Un lait abondant et sain, en fait également
partie, dé même encore que Y Arbre à pain. Celui-Ci contient, comme YArtocarpus
polyphema, un suc laiteux, très-visqueUx.