auxquels aboutiflènt les fourches. Les entre-toiles
N qui lient les pompes, avec les bandes de fer
dont ces entre-toiles font garnies à leurs extrémités.
PI. i. montre féparément une des pompes avec fa
branche , & le relie du détail relatif à cette partie
de la Machine.
Moulin à vent qui puife Veau, exécuté dans un jardin
, de Madame de Flanterofi,fitué au Faubourg St. Sever
à Rouen, y Flanches.
Vqye% l’article Moulin dans le Dictionnaire fur les
détails de cette Machine.
P L A N C H E Iere.
La Planche première repréfente le plan de tout l’ouvrage.
A le tour de maçonnerie. E cuvette de pierre. F puits
fituc dans la tour. G entablement de charpente
pôle fur le puits 6c alfujettilTant le corps de pompe.
D corps de pompe. H queue du Moulin. I cabef
tan portatif. K plan de ce cabellan. L pieu qui le
fixe.
P L A N C H E I I .
Cette Planche montre l’ élévation du Moulin vtf du
côté de la porte 6c des ailes.
A arbre du Moulin. On a imprimé dans le difeours
Marbret corrigez cette faute. 7y. Paflàge pour aller
au levier C. a i contrepoids du levier, C levier.
b , P j /tz, O aîles. areboutans des ailes.
P L A N C H E I I I .
Fig. i . Coupe du Moulin & d’une partie du puits. On
voit dans cette coupe la Machine entière.
i . Plan d’un plancher qu’on voit fig. i. n°. 6b.' Au
centre de ce plancher eft un trou qui donne paf-
fage à la barre de fer F. fig. i. pour le rendre fur
le bout du levier de la pompe G ou elle eft attachée
en 8. i , z, 3 ,4, 5, 6, ouvertures qui fè font
au plancher, en enlevant les planches qui portent
ces chiffres, pour différens ufages. Voy. l’article.
z. Plan d’un plancher mobile.
4. La barre de fer qui defeend du levier D fur le levier
de la pompe.
P L A N C H E I V .
Fig. 1. eft une des poutres qui portent fur l’ourlet,
vue par-deftus.
z. Plan de toute la charpente qui eft pofée fur l’ourlet.
3. L’arbre tournant vu en toute là longueur.
P L A N C H E V.
DétailsJiir la Rompe.
Fig. i.Vue de la Pompe en fon entier,
a. Coupe de tous les corps de Pompe , dans l’intérieur
defquels on voit la branche du pifton & le
pifton même dans l’eau.
3. Développement du corps de Pompe.
Les autres figurés , non cotées par chiffres, font
relatives à ce développement.
ha Noria. 4 Flanches.
P L A N C H E Iere.
La Noria eft une machine dont l’effet eft d’élever
les eaux du fpnd d’un puits. Elle eft fimple, peudif-
pendieufe, foit pour la conftruétion, foit pour l’entretien.
On conçoit qu’elle don durer long-tems, 6c
rendre un grand produit. Elle fubfifte en Efpagne de
temps immémorial. On préfume qu’il en faut attribuer
l’invention aux Maures; Celle qu’on voit repré-
fentée dans nos Planches a été exécutée en grand ;
mais il feroit très-facile de la fimplifier 8c de la réduire
aux ufages les plus communs , fur-tout à l’arrofcmeut
des jardins, potagers, marais, 6ceK
Imaginez un équipage ordinaire A, B, C, Pl. 1. conduit
par un cheval. Les fufeaux verticaux d de la roue
horifontale C prennent en tournant les extrémités
fàillantes e des barres d’alfemblage des deux
portions circulaires de la roue verticale FF F ,&
la font tourner verticalement. Sur cette roue verticale
F F F , palTe un chapelet de godets de terre,
g, g, g, ôcc. contenus entre des cordes d’écorce,
comme nous le dirons ci-après.. Ces godets g>g,g
font conduits au fond du puits H H H , ils s’y
rempliflent d’eau , en y entrant, par leur côte
ouvert. Lorfqu’ils en, font remplis, comme ils
prennent en remontant une pofition renverfée de
celle qu’ils avoient en defeendant, leur ouverture
eft tournée en haut 6c ils gardent l’eau qu’ils ont
puifec, jufqu’à ce qu’ils foient amenés par le mouvement
à la hauteur de la roue F. Alors à mefure
qu’ils montent fur cette roue , ils s’inclinent;
quand ils font à fbn point le plus élevé, ils font
horifontaux ; 6c quand ils ont paflé le point le
• plus élevé, leur fond commence à hauffer, &leur
ouverture à s’incliner 5 & lorfque les cordes font
tangentes à la roue, cette ouverture eft tout-à-
fait tournée vers le fond du puits. Danslepaffa-
ge fucceffif de chaque godet, par ces différentes
fituations, ils verfent leur eau, à travers les barres
de la roue F, dans l’auge ou bafehe K K piacé au
dedans de cette roue , comme on le voit, au
defTus de l’arbre, ne tenant, comme il eft évident,
ni à l’arbre , ni à la roue", car il faut que
la roue tourne 6c que le bafehe foit immobile.
Ce bafehe eft donc fixé latéralement à l’orifice
fupérieur du puits, lorfqu’il eft de bois ; on peut
l ’y pratiquer en pierre. Il y a à cet auge ou bafehe
une rigole qui conduit les eaux verfées des godets
dans la capacité du bafehe, à l’endroit deftiné
pour les raflèmbler. Voilà en général la conf-
truéiion 8c l’effet de la Noria. Nous allons maintenant
entrer dans quelques détails fur fes différentes
parties. G , G , G font des portions de
voûtes qu’on a pratiquées à certaines diftances de
la hauteur du puits, pour en rendre la maçonnerie
plus folide. Elle divifè la circonférence intérieure
& elliptique du puits en deux portions,
chacune femi-elliptique, par l’une defquelles le
chapelet de godets defeend, pour remonter en-
fuite par l’autre. On a dans cette meme Planche
première deux coupes verticales du puits. La
féconde coupe K , L , M montre l’eau L , & le
radier M placé au fond du puits & fervant d’af-
fîette à la maçonnerie.
P L A N C H E I I .
Fig. 1. L’équipage & les roues avec le refte de la Machine
fous un autre point de vue. La coupe du
puits eft toujours verticale ; mais ici on voit comment
les fufeaux de la roue C prennent les extrémités
eee des barres de la roue F. On a les godets
en face, les voûtes fe difeernent.'
z. eft la coupe correfpondante à celle de la fig. 1.
de cette même Planche.
3. eft le plan de la capacité du puits , vu de fon ouverture
vers le fond.
4. eft le plan du radier regardé de l’ouverture du
puits.
P L A N C H E I I I .
Fig. 1. Montre la roue qui conduit le chapelet de
godets, eee font les extrémités faillantes des barres
que les fufèaux de la roue horifontale de l’équipage
prennent pour la faire tourner verticalement.
F F F font les portions cèintrées qui forment cette
roue. O, O, O font les barres écartées les unes
des autres entre lefquelles les godets viennent fc
repofer lorfqu’ils montent pleins d'eau. Les che-,
villes SfSfSy qu’on voit 6c qui peuvent avoir leurs
eorrefpondantes à chacun, des autres bouts des
barres ou fufeaux de cette roue, fèroient tres-
bien employées à entrer dans des trous ou mailles
pratiqués à chaque cote & entre chacune des deux
cordes qui forment à chaque côté la chaine qui
fufpend tous les godets. Par ce m oyen, quelle que
fût la capacité des godets, leur poids, le poids
de l’eau élevée, le poids de la corde, le chapelet
ne feroit point expofe à demeurer immobile
6c à laiffer tourner fous lui la roue qui doit
l’entraîner. Les chevilles s, sy s, entrant dans ces
trous ou mailles entraîneroient néceffairement le
chapelet, quand il remonte , 6c s’échapperoient
fans peine de ces trous ou mailles pour le laitier
îedefcendre librement. A l’aide de ces chevilles,
on fimplifieroit aifément toute cette roue 6c tout
le jeu de la Machine.
z. montre l’âuge ou le bafehe qui reçoit les eaux au
for tir des godets, avec fa rigole R pour la conduire
où l'ondefirc. On voit les tréteaux T T fur
lefquels il eft porté, & le demi-ceintre qui forme
là fiice hors du puits 6c qui empêche l’eau en
tombant d’éclabouffer.
P L A N C H E IV.
Les fig. 1. & z. montrent des portions de l’équipage
qui font aller la Noria.
Fig. 1. eft le bras de levier que le cheval conduit 6c
auquel il eft attelé par le palonier que ce bras de
levier porte à fon extrémité.
2. montre la roue qui mene, celle que nous avons
appellée a chapelet ; elle n’a rien de particulier.
'3. eft une portion du chapelet, a , b j a ,b font des
grollès cordes d’écorce, de chacune defquelles
partent deux moindres cordes d , d j d 3 d , qui
embraffent le godet par fà portion étroite 6c fon
col. c , c font deux godets fufpendus entre ces
cordes. C ’eft entre chacune de ces greffes cordes
qu’il feroit facile de former avec d’autres cordes
des trous ou mailles pour l’ufàge que nous
avons indiqué ci-deffus.
r4. eft la coupe verticale d’un godet. On a pratiqué
à l’extrémité g, g , g , fig. 4 & 3 , de chaque
godet un petit trou par où l’eau contenue dans
les godets puiffe s’écouler & retomber dans le
puits, quand la Machine eft arrêtée. Sans cette
précaution; l’eau qui refteroit dans ces godets
fe corromproit par un long féjour, infeéteroit
les godets , 8c chargeroit inutilement la Machine
par fon poids. A l’aide de cette petite ouverture,
les godets fè vuident fùcceffivement les uns dans
les autres de bas en haut, 6c demeurent bientôt
F *ec- Et ! ne faut pas imaginer que, quand la
Machine travaille, il arrive un grand déchet de
fon produit par ces petites ouvertures ; il eft évident
que le plus élevé répare la perte de celui
qui eft immédiatement au-deflbus dans lequel fon
eau eft reçue ; celui-ci la perte du fuivant , ce
troifieme la perte d’un quatrième, & ainifi de
fuite jufqu’au dernier qui eft le feul dont l’eau
retombe dans, le puits. Il faut convenir que cette
précaution d avoir percé les godets par le fond
eft très-effentiellc & très - ingénieufè. Tous ces
godets étant de terre , s’il arrive- qu’il s’en cafte
j-fc m PU acc*^ent Qui n’eft ni difpendieux, ni
imcile a reparer, fur-tout dans les campagnes où
JIon a communément à proximité des fours à tuile
üc a poterie. Les cordes étant decorce coûtent
peu. Toute la Machine peut être réparée par le
ieul proprietan-e. D’où nous concluons quelle eft
Sage C 3 CClleS qUC n° US emPIoy ° ns a fon
Canal & Eclufes. 1 Flanche.
__ ■ , 1 r iuiigucs uarres Di
ouvrir & fermer les portes. P
î . G ,H ;K ,F canaux (butinons. G.Hcanalàlâc
l’eau du canal fupérieur D dans le corps de l’EcIufc'
D G , pelle qu’on leve pour lâcher l’eau.
3. Le canal G H ouvert en G. Le canal K F fermé
en, R. B canal inférieur où s’écoule le canal K F.
C es figures fervent auffr à montrer le jeu des Eclu-
fès. Voyez la-deftiis dans l’ouvrage l’article Canal.
Pompe à feu. 6 Flanches.
Les explications que nous allons donner de ces Planches
feront fuccintes ; parce qu’on trouvera le détail le
plus complet de chacune des figures qui les compo-
fènt à l’article du Diétionnaire Feu. L’homme recommandable
par fa bienfaifitnee & par fès talens à qui
nous devons ce morceau & plufieurs autres, eft M.
Perronet, un des Infpeéteurs Généraux des ponts 6c
chauffées, & le Chef de l’Ecole à Paris.
La Machine dont il s?agit ic i , eft- celle qui a été
employée au bois de Boffu, proche Saint-Guilain, en
la Province du Hainault Autrichien.
P L A N C H E I«c.
Des pompes afpirantes 6c foulantes qui élevent l’eau
du puits, avec leurs dimenfions.
Fig. 1. eft le plan du rez-de-chauflée ; on y voit les
bafehes. La galerie où circule la fumée du fourneau.
Là maçonnerie fur laquelle eft placé le ré-
fervoir provinonnel , fig. i .z . & y. La citerne
fig. z. avec fii décharge.
z. eft une coupe horifontale du fourneau prife fur la
ligne 1 & z. fig. 7 8.
P L A N C H E I I .
On confultera cette Planche fur la fituation de l’alem-
bic 6c du fourneau dans le bâtiment qui renferme la
Machine.-
On verra ,f ig . 3 , une coupe horifontale du fond
de l’alembic :
Un efcalier pour defeendre à l’endroit où eft le
fourneau 3fig ; 1 & z.
Les deux tuyaux qui fervent à éprouver la hauteur
de l’eau dans l’alembic, fig . y.
Le detail des pièces qui font jouer le régulateur
en plan.
La f g . 3. montre le plan du premier étage.
La fig ' 4- Ie plan du deuxieme étage. •
La fig. y. le plan du chapiteau de l’alembic.
P L A N C H E I I I .
Les figures de cette Planche font relatives
Au Balancier, qui eft une des principales parties de la
Machine; aux jantes qui l’accompagnent, aux chaînes
, au pifton du cylindre, au grand chevron ,
au bafehe, à la jante qui fait agir le régulateur
6c le robinet d’injeétion , à la chaîne à couliflè
qui fèrt à ouvrir 6c fermer le robinet d’injeéfcion,
& a mouvoir le régulateur; à la cuvette.
La fig. 6. eft le plan du troifieme étagé de la Machine.
Les fig. Z3. Z4. zy. z6. montrent la conftruétion des
piftons, les chevrons à reffort qui limitent le mouvement
du balancier, la conftruélion des parties
qui appartiennent au régulateur ou au diaphragme.
Voyez là-deflus les fig. i z , 13 , 14 , iy , 16.
P L A N C H E IV .
Les figures de cette Planche fervent auffr d’éclair-
ciftement, 6c font pareillement relatives *
Au Balancier, à fès jantes & à leurs aétions , utilités
6c dimenfions, aux chaînes, au pifton du cylindre
, au grand chevron , au bafehe , à la jante qui
fait agir le régulateur 6c fon robinet d’injeélion,
à la cha îne à couliftè qui ouvre 6c ferme le robinet
d’injeétion, 6c meut le régulateur ; à la
pompe refoulante, à fon tire-bouts, 6c aux dimenfions
du tire-bouts ; à la pompe afpirante,
aux bafehes.