
 
		vN°  y,  Vue  du  T)èfettrde  'H^grcmde 'phwttëtïft•pnfi^ftcrtàsjiatuèih'  §é::Valorkhmy 9•  ■ 
 "  y p r h   de  la  Grotte  des  ’ Chamois f   &  f e t b   t^m ôm g d e   de  Charmanfon. 
 L a  grande  Chartreufe  eft -un  des  plus  beaux Monaftères de France.  On  la nomme alnfi,par diffinâionj  
 'parce  que  c’eft  la  première  oh  l ’Ordre  fut  infldtuë,  &  qu elle  eft  le chef-lieu  d’où  dépendent  toutes les  
 •autres  Chartreufes,  •Ç’efi  dans  cette Maifon  qu.e  fe  .tient  le ' Chapitre  Général.  J^^-StHè^defiipée  pour  
 '*ees  Aflembléea,  .eft  décorée  de  tableaux  précieux.  Il  y  a  dans  le  fond  du Défert  une' Chapelle  dédiée  
 -a.  S.  Bruno j   Fondateur  de  l’Ordre  des'-Chartreux.  La  Maifon  que l’on découvre dans les Plans, éloignés  
 ■ ■ de  cette  Eftampe,  eft  l:e  Couvent.  Celle  qui  eft  fur  le  chemin  à\ droite,  fe  nomme  la  Courrerie;  oî$-  
 les  Chartrèux  tien'nënt  tous  les  ouvriers  de  la  Maifon.  On  y   trouve  la  Memuiferie*  la  Cordèrie.,  le  
 Æ'our,  les  Greniers  &   les' Caves1 où  .-font'  y   a  auffi  une  Apothicairerie  enJlÿn  ordre 
 •&  bien  fournie.  La  montagne  la  plus  élevée5',  &   dans  le  dernier  plan,  s’appelle  1 e  grand  Som. 
 Ce  Monafteréis’eft  aufti  connu  fous  le 'nom  de ''Chartreufe de  Grenoble  parce  qu’il n’éftv|iu% |rdik|iêues  
 de   cette  Ville.  Nous  en  donnerons  une  defcription  plus  détaillée.  Cette* Manche  n’étant  deftinée  qu’à  
 donner  une  idée  de  fa' fituation.,  -nous  regrettons ,de  ce "que  no’tre  fôïmat ne  nous  a pas  permis  de faire  
 voir  la Maifon  de plus • près ;• inconvénient  inévitable'  d’une  entreprife  auffi_'étendue'’  que  la  nôtre,  &   
 qui  nous  mettra ^dans  la  néceftitë,  pour  ne  pas  trop  multiplier  les-Planches,  &   ne rien  "oinettre  dé ,ce  
 qui  mérite  d^^^:^|^^|||j[brtir de^tfems  en  tems  d e là   mefure que nous  avons adoptée jufqu à préfenfc  
 pour  nos  Planches 9  ôc  d’e#  donner  rà^q^^uesf,une.s Jplus; d ’étendue  pour  raffembler  plus d e   chofes  dans  
 «un  mêrher  fujetj^ '^ ' 
 S M P   U N E   (M  Ê p i  É - ';C3P'  ~ 
 V u te d e  fl’mrrtfe  du  D £ f e r t ' d e ~ ^   -  ' 
 1  icâté, du  Sapcy 9  a f tE f t . , 
 •On  va  de  Grenoble  à  la  Chartreufe  par  deux  différais  chemins.,  l’un "du  Sapey  &   l’autre  de  Vorep  
 (ou  5*.  Laurent-du-Pont.  Onjpréféré ' ce  .dernier  paffage  à  celui  du  Sapèy  qui ,eft  'très-difficile  &   même  
 ‘dangereux,  .malgré  ‘tous  les'  foins  |fti^ôn  a  prisvpou|;le?(ÿndxe plus, praticable. La pofition de ce Monaftère  
 danslle»rond^d’hne  folitude  environnée  de  lieux  fauvagés,  montagneux,  'bord'és  ’de  rochers  efcarpés &   
 liérilfés  de  pins  ôc  de  fapins,   o|ffedes  tableaux  également^ finguliers  ôc. intéreftanB,,.  \|,T 
 ■i  .  =   ,  ■  '■■■  =s%tJP=  1  1  . 
 DESGRIPTIOlf PARTICULIERE 
 D  E  L  A  FR ANGE. 
 D  É  P A R  T  E  M  E\N  T  D  ^   R Jj CE $  E. 
 j M M B W M i   m u   D   JêjU%  H I N  Ê .  ■ 
 L « s   îe&rafe®  8D|fifee|a’a® it   vaJfesjJj&fcotatqiïçà1 o à 
 o n   l i s ^ fu l i a t s   tiârS. 
 g è   ' s’^ v goL   2f  toute  efpece.  .P i f 
 .p ré c ip ic e s ,  les-'2^oüIj‘r é e n b '.,k s^ J in c lie ;^ ,ifs "p S d é e s -u a   f d S h è r s » a u t r e s '   périls,,  
 :n arrêtent  p’oinïrTcs-paat-JC .fame^eç b a t f é e   des  merveilles,  qu i  p S^ n i  I®  varient; 
 à   chàqtte  M f e f c  sl  &   v d i ,   il  verni  péiâétrèr  Jufqtfèÿ  d an ^ ié s  ^bidiùics  Tësr  plus  f l i f ls q   des  
 plus  in acceflibles,  de  brainte  qu’il  n e ik a p p ^ 'à 1  fes  reclierches  quelqu objet  intérelîànù.  
 S’i l   fait  le   récit  des  divers  p'kéiaomènes  q u il  a  obfe rvé s,  fes  defcriptions  portent  f  empreinte  
 d e   la  grandeur  des  objets  qui  ont 
 plus  ie s   Leéteurs ?  q u e lle   leu r  procurent  la  jouilTapce  qu’i r a   éprouv-ee,   fans.lesf  expofer  
 aux  accident'  q u  i l   a  bravés..  C e lle s   que  nous  nous  propofons  de;  joindre  à  ^ p i lo i r é   de là  
 ‘ P rovince'  q-ue  nous  parcourons  aé lue llement,  excitent  notre  reebnnoilïànce  envers  •  les  
 perfonnes  à  qui  nous  devons  ces  matériaux  p r é c ieu x ,  &   . mginentent  notre  .confiance  
 envers  les  Gens  de  L e ttres   animés  ‘des  rnêmes  vu e s ,  &   à ^ o r t é e ;  d e v io n s ,  procurer  les.  
 mêmes  flèdu rs ’t à l| | ||a rd   dés^àlifrès * B rb v in ce s -.,dM JEl'^ ^me^ r 
 I  .- ^ ^ P   L   1 C l T  l  O N ^ D   Ê * S  t P   t e  A  N C  H E   ? 
 N°.  p .  Vue  de  , V ille   de  Montélimar  l l f e 
 ,  r C.E.TTE  V ille ,  dont  l’origine  fe  perd  dàns^l’antiquité9  ôt  qu on  croie  avoir  été  autrefois  beaucoup  
 plus  étendue  qu elleine  l’eft  aujourd’hui ^  eftremarquable  par  la  beauté  de  fa-fitùation^, fur ^penchant  
 d’unégradhrie y  ôt  fur  les  deux  petites  rivières'de i£oz$zëre  &;  de/a3ro/z,  qui après  s’être  réumes ^ au-deffchxs'“  
 de  fès^murs'j V S t ft/m ê l^ l^ i^ ^ j^ p a ifî^ S f  une; demi-lieue,  de 
 fon  enceiiite.  Ses  dehoVs1  offrent de tous  côtés  les  payfages  lfes’pîplifÿ,  agréables  fie  les  plü&  vàÿiés.  Elle  
 eft  én^qiitre  d^ns  uR» climat  "â^^lus^heureux,  égÉiigent  fâlûbré  pô®^l|^  hàbitàhs^  &   favorable  aux: 
 ^ prodü£tioiis,ldfe  la  terre.  Elle  eft  peuplée  Ôc  marchande  :  'il  s’y  fait :'ürf conufterde;  alfei  étehehr  en  
 moutons,  vins  &   foîeries.  • 
 II. y   a  à Montélimar  beaucoup  de  Communautés  Religieufes  &   d’établilfem ens  pieux  ôç  utiles.  La 
 %.ÉfiiùnpesJ%t l*  
 '\,*r pour Part  
 i&'poM /aPaiÆ J   &P$pJStrangem 
 à  ;