
 
		'tfefe’es  qui  ffitént. feiîàioîtrè 
 queSce^difice'àvoit été defliné à conduire ces Saint, au Palais  des Thermes  (aujourd’hui l’Hôtel de Cluny  ,  
 l ’un  des plus  anciens  monumens  de'’Paris :,  &  que  nous  nous  propofons  de  décrire  par  la  fuite.  Auprès  
 des  ruines  de  cet Aqueduc,  on  en  conftruific  un  autre  en  itfij  Air  les Delüns  de la  BroJJe,  par  ordre  
 ‘de  la Reine-Mere  Marie! de Médicis.  Louis  XJ11 pofa la  première  pierre  de  cet  Edifice,  qui,  joui la  
 beauté,  ne  ie  cede  en  rien a  tout ce qui nous relie fies Uconrain  ians ce genre.  Il fut  entièrement achevé  
 en  jsa!4.  Les  eaux viennent à cet Aqueduc de  diffe'rens endroits,  par. dés  rigoles qui ontfix  mille  fix  cens  
 toifes de longueur j  fie  qui les conduifent à-taris  où  elles'font diflribuées  entre  plufiéurs  Fontaines  fituées  
 dans'dijï|pH||quartiers  de la  \ ille.  L'Aqueduc  a  deux'éensi)M||es  environ  dans  fa  longueur,  8c  douze  
 dans  fa  h 1 iteur.  Les  ire  i   s  font  de  près  de  quatre  toifes  9é''diamètre,  fie  cêlles- qui  font murées  en  
 dnt§ igp  Le  éperons  p artent cinq p eds quatre pouces de large,  fie quatre' ] ie 3s quiitre-pÿuéèsparje  talus  
 d en  bas.  Le  Arcades font  aujnombre.idc  vingt,j r  iis il  n’y  e 1  a que  neuf percées  à jour. ; Ce  Bâtime: ît  
 eftfoutenu  par  des  piliers  fie  déjgraads.,.contréforts'rqui  montent  jufqua  la  corniche  pofée  fur  de  gramiV  
 m°d* Ions  qui  font un  trës-bel  effet.  La conduite des eaux eft au-deflùs de cette corniche. L’eipace où font  
 tes  eaux S  renferme  in  canal  iu milieu de deux banquettes  où l'on peut marcher  à pied  fec.  Entre, chacun  
 des  contreforts °n a  pratiqué des ouvertures  pour donner .du jour dans fAqueduc,, dont le fomineteftyouté  
 'fit':.:couA>crt d'è  grandé's ' pierres de  taille. 
 Les eaux  d Arcueil dépofent fin  fuc lapidifique fur les  corps quelles touchent ; 6c  fi l’on  y jette d fférentes  
 matières,  comnie>lu bois,  du  verre ,ides  fruits,1 fiée,  on  les  en peut retirer  en très-peu de tems couverts  
 d’une  enveloppe{piéerëiifeyfaiis.  queTpobjet  foie  pétrifié. 
 "LI  de»i\.p!üs anciens titrés qui  parlent du Village  d’Arcueil,  ne font que  de  11 ■ 0.  L’Eglife Paroiffiale;  
 fous 1 invocation  de  S. Denis  fie  S.  Jean-Chryfoftôme.,  mérite  d écteSdjfemguéé  des  Eglifes  ordinaires .de  
 f"  ’Pat  ’■ & parole  avoit:  été  conliruite  versjîabfi 
 parcourt  d'un  bouc  à'fautre  le  grand  Jardin  de  l’anciënnc  
 Maifon  de  l’iaifancc  Anne-Marie-dfcjbdn^  nor^érrincèaô*Guiîe ; cllepaïfe enfuite 
 à  -Gcntil'l-y/,;. dion  par  de! Jéjj s . Prairies  elle  t a  fe  rendre'.à. Paris  par  la  Maifon  des  Gobelins  fie  fe  
 perdre  dans  la  Seine, 
 1  -gn  qbferve  dans  finie  dç  Vues  les  relies  de  l'ancien  Aqueduc  bâti  par  les  Romains;'lire  
 rtTrér‘ PJp avec, âne  des  Arcades'de  ,'Aquedfto moderne , j  n  P01 te  dqricrlù'Hmaure ai tique mérite d’être  
 -rer orque-} ^cüqli  /tjtpo  * 
 DESCRIPTION, PARTICULIERE 
 DM  L A   F R A N C E . 
 I d É P ' I R Æ j I m   P   3 à   D   E, ;   L  f H   I  N E ,   1 
 b m m m r n m  m   ■  ü   > w c è  W m W M 
 s  avons  tracé  dans  le  Texte  Provifionnel  des  deux  dernières  Livraifons,  la  marche  ---- ~--' 
 9 “ '  jMau^ni4fon„ylans^toflc>lÆ^J-iudè'' cette  etife-prilc  Æhmchlo.^&   ûl?j.*jffy r a s o n s 
 t r a u  dinbu^i^libldliuS^e  dçs'.iymt.'gts t[ùc;p|èl-'ficoî^Æi.  El in. aSnSrojBan.. nrfi»te'Bcbïofls  : 
 coûtesîj.çsoj.rv 1 ui^ons  Jjqonip  ttiBronii do^onins r I J ^ p a r c u l ^ j y   tj$£»'a"îg.*  
 füir’^mini.  '&  Je  i$ S%moylpiT|u  1  Gë  ^He  nous  is s , \ffueSii  0 :  les'I^^pnens *  pour Paris;.; 
 Aiuè. rib.JJAVfln^lùr  'nî'iliniAoidJ &  qui  ftou^ rêften^f|ïvJ&|£'fï r^ é r | | 
 LîmpoitÆKpdu* R a t . a û m e . r e j a i j l ] ^  q>nii gjf j|uib, p'j riomre/i  n  l  
 E  pi  c ,  l lli  ^   otS™  um'ijii.h'ineiic 
 |P îrtii  1 lilin pm   phiq‘  -   mionlin^int mot'clo 
 quiEâmhruM, à  1 tnflqfi*bifti&'irc^’Ci\ilSfif Ü M i tC r r fà iW o ^ ïq iîs l'd |u t f f lH jf i iu c ,.  ""fe,éc  
 avantage  vient  de  ce  que  nous  avons  puifé  nos  matériaux  dans  les  imeilleures  fources, 
 ^ K b e i l e s   Au:Vfir^je- J t^ jEa r-is   iA>nr pa^{ Aop  i»<fc>. LAa S  pimi|rilii®|e |.(^oei^f^à ï|i»^ 
 K w g u ,.  mfla;ùïts'j  >dt 
 Bés-EaVs’ quiffi#[ijiônKÙJifeGi,irèyi  ,j 
 VU Æ  au, ƒ>,  cs, » 
 ad”  ;  paTcc  Piyi  E ro iîv e n t .v a& ir^ É ^ e , 
 ^M^Hl^FÎ^^^MV^me icou^Moeil^Ies~’mÀTOifrt5TO^ltes-'»plfra'',AffafPSri  
 on  luit.d’âge  en  âge  les  accrpiflèméfis  iiifèiifibles  dé  1  .g.L.jïdcù'r 'tVauiJ’ li»  ppilT^âcê’éuii  ‘ é  
 Emis  bo."*aRttt. ume  d ç ‘K i i ’r(^o?‘p.in,e^m4ÎCiï>^'^,_di®(4yfir  &  h." cent-ejdu R,o\.'ume, 
 partent  &   où  viennent  Teffichïr  tous  les  tnoiivemeus qui. ont.agite'  ■'  
 la Monarchie, &  occafionné  les  révolutions; Paris,  l’une  des plus.anciennes villes des Gaules,  '  
 dont  les.  Habitans  aimèrent mieux  .périr  jufquau  dernier  fous  lé  fer.des  Romains,  que  d e .  
 lùbir  le  :joug  inapofé! ;Lt'( ut  s  les  Gaules ;  Paris  enfin  conJidéré  dans  fon  état  aétuel,  palîè  
 avec  raifbn  po'uri'laipliKlibéllé,  la  plus  riche,  la  plus  peuplée,  la  plus  floriiTantê, &  lune  
 des  plus  grandes  villes  du  monde ;  elle  ne  le  cède  peut-être  pas  mêine'li  Yancn'nmi  Rome, 
 ■ Sfêïj poTirleiao'inbré prodigieux  de lès'&perbes Bâtimens, {bit pouf !lâ;.iâgeflé de fon  Gouver-  .• 
 ,   là  Policé admiMble,.  la  n  u ÉpMtSe.;'Eé lès  Tribunaux', ,de  toute  eip.èéepffêig enfin  
 par  lès-, produirions  en  toüi-igénre,  .&  l'èpGô.mmete^ iprodigiëux qui s’y  fait. D ’ailleurs  cette