'votilti, Jpcnir j mettre qpïus-âe-variété, faire marclier'e|SernlDle ïes 3eux ©êpaftetrfôns | p
la Seine & du Rhône, nous^/avonsi^fé^férees^d^^rè'ïaireii#.„ÿerfài^"^Bafis"J& fes
çn.virorçs-," 3e ';nquveaiix dont la Gravure a retardé les Livraifons., Plufieurs de
îïqs SoufcripEeurs û jîbnJUpkiiit de ree. ïetaïd comme d'un ^ançjiûie Ld’ëxatÿMdê: dans n©3
«ngagernens ; & notre fenfibilité pour un à
faire ,u^ge,jpour la première foisLde Ja liberté que^rio^no^^mmesréfef^ée,par notre
Prolpeétus.
La préfente -Liyr^Tôn^^es he^e^^ .c^p ofép» .
-que-deiCx^ft^miïes^haGuge^jÿous^'épareronspehdariticejç intervalle çdUe'Gorftenght ;
«du Trianon & de S-.' .ai l ’ordinaire, icojnpoféè
de huit Eftampes.
E X P L I Q X) i f ' f î > È $ ï P L A
U r ^ ° q . Vûe i S a ^ l a c f - _ de . M ; ' *
L a première Eftampe repréfcnt^ la Vue générale de Paris 1 Tlrarée d^'^Tuiîérip^^ j&c la herfpeïHytf
de la Place de Louis XV prife jlu%' La vue dfe qet affemblage d’Eglifes\\
de Palais, 'de 3Vipnuraë|is‘'EuBlics,' & de cette multitude de Maifons. .fuifiroit pour donner une idée'
de .cette Ville -âmmenfe-, •‘oü ‘jl’on compte -plus - dW Wifferi dltebitans.- La- place-de L oom - X V ‘-qui -
fait , .eft .fituêe entre f e 'Tuileries & le Cours (de la Reine,,, a une petite,
diftance de la -rive .-droite de la Seine.
r Après la Paix d'Aix-la-Chapelle qui -fut l'époque brillante du der^er', régne^\tpute ' la Nation
e’emprefla ^d*é^vér y<oea. M^nurnens -^^Içs^gu^Mbnaraup. |j||fj .pi3iç|> d# yenoit de
donpér la ^PauT à Ton te^p/éfféÿ de fignaler fpn ^èW^demaim ‘au Roi ils
penbiffion^enl^^leverïïne" ''5tat,ae~dxrra—tel~quartier | |pi| Ini Lé' RoVem^là
^énérofité de- choifir un- Emplacem enf quf~lui- appartenoit, entre le Pont-Tournant des Tuileries &
"Jes .ChampsrE'ldféesj C’eft -dansoe même- terrein que fut conftru-ite la Place["dont nous^.parlons.s
M. Gabriel, premier Ardiitefte du Roi, fut chargé^SÏJxéculidri' de cette Place, dont on fit
l’Inauguration le 20 Ju-in m 763. ' -
" La-Place formant un parallélogramme de i3P,toifesTur 1 ©£ 5 dont les angles font à pans coupés, eft
^environnée de largetToîTés^nBordés des deux côtés de baluftrades pofées fur un focle avecrum parapet qui
règne au pourtour. Il y a quatre pavillons décorés encollages du côté des Champs-Elifées, ôtdes autres côtés
■ on a-conftruit des guérites ; le tout eft terminé par deux magnifiques bâtimens à colonnades., faifant fabj^au
Palais de Bôurbon1,iliïj^ rive-gauche de la Seine. On arrive dans'la Placé par fix avenues ,
dontjlg principilefépond^la grande allée des Tuileries,vtrayerfe les Champs-Elifées^qu’elle partage, en
«deux parties égales j & enfile la jg.ouvel|e^1Qut>e.deiaMontagne de l’Etoile pour aboutir au Pont de Neuilly,
La Statue équeftre qui eft au centre, repréfente le Monarque vêtu à;lf^pinaine y>la tête c ^ t e dê^laurier ,
tenant de la main gauche lés rênes du cheval, & de la droite tin Bâton- de commandement appuyé fur l’arçon
de la feïle. Cette Statue de quatorze pieds de proportion-, a été coulée' d’un fèùl jet par*M. Gor, d’après
le modèle du'céïébre Bouchardon. Aux quatre angles du pfédeftal font quatre elpèeAésx.de^ Gariatides ^ri
"bronze, repréfentant les quatre Vertus Cardinales appuyéésJTur i^tb^e^ôc fou tenant la corniche Mupiédeftal.’
Les bas-reliefs & autres ornemens ont été faits fur les deflins du même Bouchardon, que la mort furprit au
milieu de,yfcn travail, & ils ont été achevés par M. Pigal , qu’il avoit défigné pour finir ,ce monument.
a ° ^ P u e du Palais de -Bourbon 8t du Cours i e ta .-R/me:; prife de la TerraJJï ’ 1
ïE> T^ftènèb ffli
Oette Vue pittorefqïie offie iu\ des plus beaux coups-d’oiil. On voit à gauche de l’Ëftampe, le Palais
H â j -neful 1
I *4 f j / f 1,?%.
B 8 B tîsjt| drçjfe de 1* Seiîîe, la -Tert^Te dé»
« b i n w ^ . cent foixante-feùe toifes dans fa plus grande longueur
S w l e w ê if ie ,a l^ ^ ® ^ n iS J e s y ilJ ^M de^iætoUjPa^ÿ.,,69!), ,
prûni&r ■ Guichet du Louvre* \
L e 1© ÇlhS grâiid ,1e plus beau ÿle rtiieûx 'Orlé, le plùs'palfâg'efwdè tohs ceux qui fênt à jf’ànS $
placé fil^reufemeni vers le cèntrè de Pàds & à la pointe'de Ïüte'dttïalife ^icfal^ît feul|âê®fadtiî6i S ^
Mes trois parties dècètte ViHte i^menfe.&Ge % erbe r n ô n ü k h ' é h l 4êms^lériiol|tiage de l’amoüt
id^ièn^ïV pôùr fâ ViMfe de Paris , dont Ë fe gi’oMôk d*'ètfë MQtir'gé'ois; ïl avoif- étë projetté ôc^dôrïiniefel
i,f°us Henri III, qui avoit établi plulîeurs impôts pour fà conflruaion^ in^s fîen^i'f^ya^lWaWMü^dô,
Paris, opprima l’impôt & fitfaiïÈlfe FoHt S lësRëpehs.il néfôt àbfièvéqü’èrr i l doiife
.arcades% sj^t'Ûh^ôté du’Louvre ^'dopnen vdlt^uhl'partie à g'âlfchè ië l’Éjftàmpè, & cinq du eôti'i'iimowël
,-Hôtel des Mbnnoies qui eft à l’t)pp'ofitéfe^^^^|aV^^^' ^ 'paîTagé des
‘(Voitures & fept pour l'es deux trottoirs. On a 'conftruit 'de p'etiteà boutiques en pierre de taille de forme femi-
circulaire, fur les demi-lunes^ Taillantes des piles, depuis qu?on'a fupprimé les échoppes en bois qui eh
,gênoient le paffage. La double corniche du dehors eft foutenue de deux |i*éjls cÀ^eiix fpieds par des tétés
vde Sylvains, de Dryades & de Satyres , Ôc ornée de fleurs & de fèflons à l’antique» Ce Pont eft'ieiibâpÿj
la Statue: S|iiiteire, d’Henri IV, monument chér à la IfàtionVdevant lequel perfonne ne paffe fa-ns donher^ùni
fentiment de.tehdréîfe à la-; mëmo i r è b ë n R o i . è f t un aîitre inôîiuméflt'dd Pont-N'eut
iOn en parlera* ldrf^u’tjnMinifdrâ lalgV^JrelpârtiQülilfeMê ces deux mùnurûéns; Ôn voit dans feTondU’enttéa
.dl la Plac^^^up^e^'la^lèeheidkl^S^te-^GIi^ëlî^ ÿ îès1 Tburs “de ffbrre-X)ame y ficc* :
,vV; I I P <'v-V * 1
I ^ dè \$mèk\ÈoiMer >
• Cette Eftampê ôiifê la Vuë de Parisdh'^%Ôppp^âhxjrfrlil^prJécédérttès^ tJrrVoft à gauchë les maîfbhs dû
Eauxbourg, l'a Porte Saint-Bernard , le Château des Tournelles & le Pont du même nom qiii. eominuniqué
'!dë rUniverfité- à rilê: Sà-MtWLçuis.- La Porte Saint-Bernard a pris ce,nom de-la proximité du- Collège des
Bernardins. Elle fut élevée en ,i'|«7ê par le célèbre Blondel"-, à laVgloiçe nlè Louis-le-Grand qüi venoit de
fupprimer ün<iinp©Ê fur les dènréês. Aufii les ornemens fymboliqiles .dé cet1 efpèce • d’Arc-de-triompiie ;
-repEéfénten,t-ils,'| 'Lôûis XlV répandant l’abond'ance fur fes iSujets» Le Pont de la (G^ohthôlle a pti% fdh 'V
nom 4 e 'cêt? 'èfpèdë;P^^H^téaü,'-.attenant la Porte-Safnt^Bernard, ©à- fegent- Ms: ©aléfiena en „aféendanfi
leur départ; ou félon d’autres, de1 cette-^groffe Tour dç^pârîes; Vlàquêle-;a^oit été 'coâftruite, vaînfi
,,que là- Tour de Billyj pour d'é'féàdre de ce côte rentrée dlLfô,,fivière. Lës-glaces & le débofdemenfi
'de iéy i ayant rénverfé une partie d!»1 cë.<^ih#y,'ü^fut; rétahlf en itfyé, tel qu’on lé,'voitaüjourd^fiuii
î l â^jfop^fte^^5t6i^ )^ ;_ ïl^ t ,a^ ^ 3^ ^ î^ f c ^ ^ S ^ !Ê^j^ÔîïSi Ü eft eompofé de fit arches affez ■;
hardies ôc folldement bâties. Comme il n’y a point dé miaifons fur ce Pont, le ’point de Vue y eft