ßpaafe l’un de l’autre par un mur en rocaille- de forme Xemi-circulaire, orné de pilaftres Sc' 'd’un-
entablement couronné par un bal lire jui forme famf Un grand baffin ou pièce d’eau remplit l’efp ce
circonfcrit par cette efpèce de fer-à cheval, 8ç n’eft féparé du Canal que par le chemin indiqué dans
l’Eftampe.
La conllruaion orientale du'Château de Trianon eft élégante & fvelte. Deux ailes de. Bâtiment
terminées chacune par ûn Pavillon, le joignent à 1 extrémité1 oppofée par un périllyle, compofé de
■vingt-deux : d’Ordre Ionique. L cées chacune d'un nombre ' . de cr< s,
féparées par des pilaftres ,dfe marbre de Languedoc-, & les colonne: di périltyle du côté de la cour
font du- plus beau marbre vrrd-campan. L’Edifice entier eft couronné d’un n J
tout fon pourtour de Statues, de grouppes d’Enfans & de Vafes de 'différentes fonnes.
Nous donnerons da s la prochaine Livraifon une Vue de la là 1 le de
il.fiôû's. a ÿ g b lé ^pltùt^rP^Bmmjncef 'par ^plus^propiè^pa^^j^
raifon , à donner unejufle idée de fes, agrémens.- Son intérieur elS :orâé des Tableaux des'plus grands
Maîtres. Renfermés dans des bornes trop étroites pour en donner ici la Defcription , nous fommes forcés delà
réferver, pour le .texte hiflôri î c i a .notre Ouvra: ;é. ISlou s y renvoyons auffi pour celle des Jardins, qui,
Iol les tçu'c r i-cc le 1 *~L.»
c o n fid é ç a b lç ^ o ^ la d e s E ^Raxl-ks et Rç1 d*euirvoojjt 1 A i Hè ^ d e
iPW1 s- ^ C 1° vons cependant nous refufer au pl ht, er
dans le grand Parterre du Jardin des Maronniers, le grouppe en marbre deLaocoon, fculpté par Tuby,
rusBtièSk^OiLj i l i C h h tm .de, Tivianùn:. w J p , 7,.rr'. ;,l t g c v J c
% p£u eu rçmonjaot'^.gaHche vera_,% tg ran d e *A ® S lW M a rfy y '
on y oit un Pav Mon à la Ron aine :& d’une forme carrée . en lace duquel efl une allée qui v i fe réunir
à la g ande. &ve t e de Trianon. Cet er droit lètoit appellé le Petit-Trianoti, ou le o ve Ja
Le Château, dont un ordre Corinthien iforme la décoration èxtériebre, a été conftniit. vers la fin du
règne précédé , fur les Beflin e M Gabriel, pre ai ;r ArchiteRe du Roi. Louis XV avo t f t établit
|||p f é * Ç » L i 1.» j"*B*aS?,n S a î f c ^ i ^ f p t l ^ ^ ^ ^ l f y S F r l S K ^ :krânà
nombre.de pl ntes ét angères; & leur alTemblage 'ajoute- à l’éronnante variété, qui règne en ces jardins
,aél ie t ..depuis .que la1 Reine y . a fait joindre à ce que la f mmétrie a-.de plus impùfant " & de [ lus
r> ')nni''' S iVgi^r -^.uc ■ fe u ^ f ü o i
la-»lve - i l u ^ 4 j lf ,id K î r o
& qui n’offrent que des bifarre ries 8c des caprices f lus. ou moins difpendieux, plus ou moins agréable s;
maîs ;p;<>^}^r9 #o fe ^ ^ ? *M a ja a v pour
lés;
On apperçoit à droite de rEßampe & fur le bord oppofé lés fleurs,
le Temple de l’Amour, édifice tdut-à-la-fois élégant & majeftueux, élevé de plufieurs degrés, & formé
par douze colonnes cannelées, efpapées dans les proportions de la plus belle Architeaure'’,, qui laiffent
voir entrelles de tous côtés la Statue, & dont les chapiteapx d’Ordre çompèfite -(apportent un riche
entablement terminé par un plafond',' ©à la ftfalpture. ,a déployé fa richeffe' Ce Temple eft ombragé
par de fpfàjdç »tbrgs > & 1 air qu’on y relpire eft parfumé par une quantité prodigieufe de rofiers ôc
■d’autres arbuftes odoriférans dont il eft environné.
Un payfage plus agrefte conduit de ce Temple au Belvédèr.ë^ que' l’on découvre dans le fond de
lEftampe* & dont la Vue forme le fujet du N° fuivant. En revenant à gauche on apperçoit dans
léloignèment le jeu de Bague, & plus à la proximité .du XpeSateurla façade du Château percée de
cmq crôifées, & dont ,1e comble eft caché par un entablement terminé par une baluftrade.
N IJ. Secondé Vue'du Chateaü. de* Tnanbït\ prifè des bords m Lac> M vis-wis
j^^'ê^^^Êyedtrë,
L e È ac fotmè(lé{premier Hàn dé fecórrefeefr face du fpèâfateur; e& le Belvéderà
a fa droi^s’^ève une .cofl^P^rouppée d’arbres M'arfs.çpute fa pente |
^ ^ qni.la cimfe'ym feoufonfiée'/de *boîra|tiotfEüs quë* yéten^ y si ^ ^ ^ u r m 'B e lv é d è r e b o rd en t tout
^ ^ Ë fbri » à dr^^*quq]|ipar\mn , ron^r ’ arfeifieiel b des cavite^„,duquèl fortent à
, gros ^puillpns' des paux qui fe/répand^^pa^s jl^ L a c. Un frMe pon,Lde bois fert à franchir les inégalités
duppayfag^. L^omr^eÿ.d&éM-lîtechampêtrevraiment
^pi^orefque ayeeaa rlcftelfé' du. v^^pnenfe-qj^ft; w bijefi ^entçn^J j fout fô trouvé
«wee^un ai^^p^^^^^ÎF's^KM^lMfle^pws^^oyMfifés. avec, pb^éts créés par
^^fém^natufe1.
. Le' ’ Belvé'dèré^elî* Mi' p a ^ ,3H8B W f l8aibèy j. oG^qx^tre^ctçn^'^^mès gjacesi
Les crôifées” font à l’extérieur ornées de baluflres fervant de JBll'cbn, & de bas-reliefs placés entré l^uft
M im e t ôc^Lehtab^mbné; jwg~fe. d<|cbr^é\i .par. (}e§($phipx^
-P Æ ' f l » k WÊÈk M E. M 'E i :VM' U & L E* |
. P iRr®• M R E ■ P? -i-'lk t tâm êjk U3B*;>1‘, 'V
Ê nÿqh'i entré,
I ■ ^dL^MkâVOfU, cM Æ W 4tô fbM e » VAmour^ -
O n a vu ce 'ÿémple db plus près dans le W on. ne' l’apperéoit ic| .fpé-, dans un aflez gfând
"éïöip^f^^VMaisHla^ - V p r i f e * ^en- fafee de lkj ^tatue^rofii , Tëfnplè^^pn^nde^riüit &
par r e f le t s 7 ? E f i | !^ ^ f f lW ^ e ^ % ^ n ^ ® é 8d F ^ ^ B S ^ w i® @ # ë m b e l l i r c$ s !^ tó ”aê^ableS
-par fÿ pW fè ^ c t |^ ^ ^ ^W t |^ p îl^ ^ ^ ^ d èV p lM f i ï^ q ù 5eU|7M g ® p W
Locs de la Fête qui fait le fujet de cette:? Eftampe^ les lumières étoiënit' têilemeit multipliées St
.•|ifpofées avec tant dfê les foins de M. Bonnefèi du P4anf, Gôndierie'du Château
WÈ gjË Ëm
à plus de foixante toifes du Temple en tracer le delfin, dont nous rîous ..fommes appliqués à donnet
la traduélion la plus fidelle.
1 ,v S,-E cWA N c H E*
%, En cet endroit du Jardin y ce que l’Art, qui fe; montre à_ découvert, peut produire de plus élégant
& de plus’ recherch^-7---fe.'-.^ Qii.^e_en^ j iBQf1tion avec les beautés Impies de. la nature ingénieu/èment
limitée , & dont nous avons admiré la variété^iervcrll^Æ Juno h, JuxtKii^ n g lt^ llr^ ^ ^ ^ fe ^ ^ é ie ritè '
Jâns le lointàin fur la .gauche 3 le Château ; le SàË;oii .d'é Mufîqùe Si f Çfangérie fur W
Edite.
IgftÂâs -^rntMs dMêe fimMenfité des. oBjêt&vqiü
graust re ftent^^m têr^^es-hou^^gmett^p ^ ^ -:d ^ ra ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ 'ipl^£^é^^^^laa nos S o f f è f i ^ ^ ^ e ÿ .
pr'ôpres à l ^ ^ Ê .tô ü s r ^ o ^ M g e ö ; . / ön& '" ^ s
mótrè"'tex^|temque doT^p^^ S qu^%'^^^ ^ ^fag'des-a^yéf^^nc>s .yelpeéts Sc flótirö
a u l^ fe ie -d e l’amour”de fes o^l-pêrmfîidk'Bïèttr'ô
MÓusii léurs y l ^ ^ Ö ^ a r ^ & ^ & ä i g e s o S s f o tf ^ f ^ ^ ^M Pour|% mV ^ ^ ^ 6% s (^eyfo^^aügufte
Epoux.
N° ï<ÿ. Troifieme ^ V u e 1 de là Ville & du Chateau de V zrßulleS*
SCfeau M è | iefÿgràndÄ^i^^^^4Ä^^^ ^ u ^ ; ïa . Ville le j Château ^