
 
		1  raulT,  redouables-aux-JR.omamsj-qiie-Geux-cmvbien£  éfé. pour-eux-,-torique  Gorâlan-Apit-à; leur  tÊte;  
 Après  la  priféde  quelques  places ,  il  vint : camper à la  vue  de Rome,  &  la jetta  dans la  conftçrnation ,  ■  
 parK  crainte  d’un  ’liège  qu’ eilé .droit  hors  n’état  de  foûtènir.,  Ni; g g  députations; cm  Sénat  &   de  tous  
 '  Jcs  Grands  de Rcmey m -ceii.::;  des  Poiiéifes  &  des'Veftales,- ne  purent fléchir  Coriolanirrité:  Il  ne  fe  
 I   rendirqu’aux  prières.Àle  fa mère Véturie'prdftemée  à Tes  pieds,  Se  aux  larmes  de  fesrenfants  &  de  fa  
 femme . VolumniedCe-morceart.toucliant  eft de  jean-François Barbiéri,, dit le-Guirchin,  Pêintre Lombard; 
 ,  N°  3  Le  troifième  fujet, également  tiré  de  l’Hiftoire Romaine,  eft  un  excellent Tableau  le Piètre  
 |   de  Cortone,   Peintre  Florentin ;  Fauftulus ,   Intendant  des Troupeaux du  Roi Amulius , ayant trouvé  une  
 P   Louve  qui"  alaitoit  Rémus  &’ ïlomuliis, enfants  de  h  ÿeftale  Rhéa-Silvia ,•  expofés  fur'Jes  bords  du 
 Tibre  apporté  un  de  ces en&nts 1 &  femme  Acca-Laurentia I  qui  eft  devant  fa  cabane.  Il lui  montre '  
 d’une  main  l’endroit  où  ces  enfhnts  ont  < té  trouvés;  8c  l’on  voit  la Louve  dans  l’éloignement.  Le  
 ConnoilTeurs  trouvent tout  dans  ce  Tableau,  deffm,  couleur,,  expreffion,  figures,  payfage,.êcc.  On  
 R   remarque  les"’ grimés [ du  pinceam  de  Maître  célèbre  ,  l'un  des  plus  gracieux  &  des  plus  favans  
 fiècfe.  ■ 
 *  N"  4 .  U  Enlèvement d'Hc -  P J  ^  fu ie t^® ^ ^ ^ eV a b lc -' 1,  qÿméft  du Gui l e v â m e s 
 Lombard ,  8c  dm fa  manière  la  plus fédùiHntéi;  ce- fujet tant-dé. fois- traité par la. P’oéfie  & la  Peinture j  
 eft trop  connu-pour  avoir .befoik  d’expl cation " Ce  Tableau  fut fait  pour  le  Roi  d’Efpagne;  mais  ce  
 •  Prince  le  trouvant .trop  citer,  le  Guide le  vendit  à  un .Curieux de  Lyon  g g   de  h   Forcade )  qui  le  
 flinoit a l ’ è eT   M ir e  de Mé.d:icis.  Le Cardinal de Rid elieu ayant forcé c  te Pri iceffeà vi  re errante  
 loin de la Cour, de Tableau f  it acheté par Louis Phelypeaux ,  Seigneur  de laVrifi ère &  de Chîteanneuf; 
 ■  .Secrétaire  d’Etat,  à  qui  appartenoit1 l’Hôtel dé Touloufe, appelléd e -U V rm i i r e - ^ nt.l’àcqüifirion qu’en  
 lit le  Comte de. Tjpuloufe enrtyiy.  V 
 W Ê Ê Ê Ê Ê Ê Ê Ê Ê Ê H Ê  éHfdte; 
 .  l’affion morale dans un trait digne de remarque. Le Diaateur Camille affiégeant la viüe de Falères,  capitale  
 ’  des Falifques,  un Maître d’école de  cette Ville  conçut le projet de la livrer  aux Romains ;  & pour y mieux  
 réuflir,   il  mena les enfants  dés' principaux  habitants dans le  camp  du Diaateur. Camille , ayant  horreur  de  
 cette  perfidie,  abandonne  le traître êtes écoliers ;  &  leur  ordonne  de le reconduire dans la ville la verge  
 à  la main.1 La  compétition belle, Tage,  noble,  digne  en un mot  du'Pouflin,  les  airs  de tête,  la variété'  
 des paflions 3  le choix des'draperies , les attitudes R M  font  de ce  Tableau un des plus beaux  ouvrages  de  
 i:’ - .'Bégr^^yeiptre. j.g | 
 N»  (y.  Gètte El ampe  offre  la  repréfentatïon  du premier Tableau entre les  trumeaux du'côté du jardin.  
 Cîeft le  Combat  des  Romains  &  des  Satins.- On y  voit  les  femmes  &  les  de  ces  peuples  fe  jetter  
 éperdues  au  milieu  de  armes,  &  féparer  lés  combattants.  Elles,  obtinrent  que  les  deux  peuples  nen  
 fàrmeroicnt plus  qu’un feul. CeTal leaueft peint avec la fierté mâle & les vérités de détail qui caraSérifent  
 lé Guercluh::.’  ' 
 *N*7  Augufte  offrant  un  fa   fice |   eft  le  fujet  du  feptième  Tableau  exécuté par  Carie  VLaraite ;  
 Peintre  Romain.  Il  y  a  repréfenté Augufte  feifanc un  facrifice  &  des libations ,  à  la  porte  du  Temple  
 ’de  Janus  quil  va fermer;  la  Paix  defeend  du  Ciel  avec  le  rameau d’olivier  qui  en  eft  le  fymbole,  8c  
 des' Guerriers  dépofent  des armés  &  .dés carquois remplis de  flèches  pour les brfrler. Ce Tableau eft d’une  
 belle ^ordonnance &  d’unie'manière‘large. 
 t  N°’  g .  L e   Valentin ,  Peintre  Français,  a  peint  dans  ce Tableau  un  Seigneur  eh  robe  de  chambré,  
 qui  reçoit - à  la  lueur  des  flambeaux,  la  vifité'ou  les  adieux  d’un  Guerrier.  R  eft  allez  difficile  de  
 démêler  le  fujet  que le Peintre  a  eu  deffein  d’exprimer  Le Valentin  uniquement attaché  à l  effet  de les  
 Tableaux ,  a  fouvent  négligé  la  partie  du  coftume.  Cela-.sapperçoit  fenfiblement  ici.  Les  ConnoilTeurs  
 découvrent  en effet  dans  ce  Tableau  une  grande vérité' &   une  belle  intelligence  du  clair  obfcur; mais  
 on  ne  peut  en  même temps  fouffiir  d’y  voir  des  Héros  dé  l’antiquité  vêtus  à  la moderne-,  s’il-  (t  vr  i  
 ( comme le  dit .Germain Brice)  que  le Peintre  ait voulu repréfenter les adieux de Priam  6t  dHeflor. 1 
 •  N°  9.  L a   Sybïlle  dé  Ciime  ,  qui montre  a'Augufte m e   Vierge  dans  le  C ie l,  eft le fujet  du neuvième  
 Tableau  ,  peint  par  Piètre  de  Cortone.  La  Vierge  tient  entre  fes  bras  le Meftie  attendu  des Nations, 
 .  comme  le  Libérateur  du  genre-humain  ,  fit  venu  au  monde  la  trente-deuxième  année  de  l’empire  
 >   - il’Augufte. 
 1 N ° \x o .  Le;même Peintre  3  reprélènté dans’le dernier  Tableau, Céfar qui  répudiePompéia  fille  de  
 ^jCTompi. Ps Ri fi,  necif de Sill;  qqr époùferila fage Calpqrtue,  fille de L; Pifon. Ce  fut à  ï’qccafion 
 eij  ,1a  répudiant,  dit  ce mot  fi  connu  :  que  la femme  
 même  ^ J e u p ç o ^ ^ ^ ^ 1 di'éorpà  fut  la  cad&'qu  le  prétexte  des  divifiont  
 entre Céfar & Pompée, qui  entraînèrent la  chute  de la République Romaine.  C’eft  cette même Calpumie,’  
 célèbre  par fon  Céfar  jJ® fe réjs|p| au  Sénat  où 
 il fiit poignardé de  ageoups,  fon Oriufon funèbre dans la Tribune aux Harangues.