
 
		’wile,  qui  eft  la  patrie  de Voltaire,  &   où  il  y  a  tant d’Académies,-a fourni prefque-feule  
 -plus  de  grands  Perfonriages, plus deSavans,  plus de beaux Éfjprits que toutes les autres  ÿillé i  
 '-•de  France  réunies  en!  mbit,  les  beaute/jn  tout  r r j1 4^   dmire;  le. grand nombre  
 •de  fes  Ktablillcinens  &   f e  .Fes  Fondations;  les  Mpnumeris  qu’on  y   trouve  à  chaque  pas ,  
 •ne  permettent pas  d’ig n o ta   les trait i an e jp iq u e s , qui y  ont rapport, &   le nom  des  ArtifEes  
 célèbres  auxquel  on  doit  ces:  chefs  d’oeuvre.  . 
 '   Tant  de  motifs  réunis. nous  o n t . détermine  à  conlâcrer  un  volume  entier  pour  la  Description  
 de  la  Capitale  du  Royaume,  &   à  »’épargner ni foins, ni  depénfes, m< me  c( lies  
 -de  w H | ' 
 .•ÏSWrç JKous  k,çffejqii,  g   nom.  <jnoa^ p o u lie   -Jai  A   p^ui TjSt^']>atriè*ïtffiffi|lc'd&i'in  
 •à  la  reconnoiflance  des  encouragémens  'que nous  avons  reçu  pour  ecrte  entreprifi  de s   
 JWagiftrats  rgipeclabl'es  qui  font  1  la 'tête  de  ftn-.vA'dminiftration,  &   aux  fecours  que  
 M.  le  Comte  d’Ar.giviüer,  Surintendant  des  Bâtimens  du  Ro i,  veut  bien  nous accorder ;  
 •nous. le  devons  même ' a/aojirp;propre  l^iÿrêejfpuifque  l’Hiftoire &  la Defçription  de Paris, 
 intérë Feront  non-feule lient  les  coeurs -François,  niais  aulïï  tous  les  Etrangers  &   mê lu, 
 îquc  tems leur Trône 
 :  p.oiîSsjifàiii vij^M«cëtt^^^»élè]bîfe. 
 e^ ^ 6^ m ^ m é r e f fâ O t^ lS® ® ;P ^ lé s^ r# ^ oe t é ï ’ 
 fe | |   perfeiSKon %  pourront  nous  procurer  de  facilités; dans -  le  choix  &   l’exécution  
 des Gravures; Mon-feillement nousdonneron  les P a l a i s , . l c lM o n v m t^ p û m ^ ^ % r lcs,=  
 les1» ÿ g ^ ^ ê % e  4ta. TabEauT-l^ p lu s  .précieux,,  (  M M - C ^ n A   • 
 non  y   joindrons  eiieorè»un  nouveau  Plan de  Paris,' &  ies Plans  de fes wngVQuartiers  ddjîs  
 ^Jeuiv  aO ln d,..,o.cj ks  cl angemc 1  ^laÎOTu  ’ -g f lq  ^erf^eUrfcmens  q u W  ^dmuuftrip 
 x TTataas-fSdo.fr  la  -premiere  
 • ^ B p t y n d r d ln ÿ c r ê   d J  Pire,)  d ^ r a ^ o ^ d ^ la  © J c r  p  jdù  pfrHÿjajfiifs^L^wM^fer« 
 ,terminé  par le  Dicticiumire  aiiecdotiqueides  Rues d e  Paris. 
 ■ ■  J"-.coursad^^H-ngiSflion’,«:nou  continu  icti  les ipync|palesjjü?ues^dlfParis & des 
 Maifons Roy des , ayec celles de  rifle-de-Fra^g’^ d o n t  nous  oftirons  aujo'lirdhm-3k lJa<!,v1<c me  
 •^yr^/c/tf’iN ^ ^ ^ d ijO H ^ e n   îcrfdîk lic'jui -it'rifc^cffl'jfîrPèZ'-'ffcinLei do'ffi  n o ü s lw S 
 le  Leéleur 
 , p îrc s   ^ ^ § ^ ^ ÿ j p j^ d c r \ -cli  ’  die\ ^ ^ ^ ÿ.explicanSri.def ullé^.  dan  le  tJtté  de  là  
 Pblcripuon ^ qn% ÿ ts  iqudligeft; qu£nijlfitapl£,a[monC4.>  H 
 '   E \X  i P  L l   C lA   T   D   'Ê V ^ * p ‘  2   3 l p r c * 
 C hah-lo t ,  ci-  levant  Voilage.des  c n y i ^ • de  Paris  ,  St  qui  maintenant  forme  un  des  Fauxbourgs  
 •de  nette  Capitale,  comprend  deux-  cens  vingt  feux,  .fuiyant  les  calculs  de  M.  Expilly,  fufceptibles  
 de  vérification.  I l  efl’ fltué  luelquédii  nec'de  b   t   e  droite  de  la  Seine,  fur  une  petite  él  vadon  • 
 &   il'  efl renfermé  dans  les  Barrières  mêmes  de  la  ville  de  Paris.  a  KO.  N.  O.  de  cette  ville.  L ’air  
 qu’on  .refpire.  dans  ce  Village  efl  des  plus  fains,  &   les  points  dé  Vuès  y.  font  pie; 
 Jardins  en  amphitéâtre  Se  lés  enclos  aboutiflent .prefque  jufques  fur  le  pavé  de  la  route-de  Paris  à  
 .Verfailles.  Ses  Maifons  agréables  y  .attirent,  dans  la  belle,  faifon f f t â   grand  ' nombre  des  habitans  
 de  Paris.  On  y  trouve  des  logemens  très-commodes,  &   tout  ce-  qui  peut  concourir  aux  agrémens  
 •de  la  vie.  Outre  la  Paroiffe  qui Æ  deffervie  par  unè  Communauté  de  Prêtres  Séculiers, -Chaillot  ren-  
 feme  deux  Maifons  Religieufes;  favoir,  l’Abbaye  des  Dames de  l’Ordrè de  S. Àuguflin, ’dites de  Sainte  '  
 P-arhie,   &   les  Dames  de  la. Vifitatioir,  êtes  de -Sainte  Marie,  Les  curieux  vont  voir  à  Chaillot  la 
 .Vénerie ,1â ManufaSure .en düvrages façon de; Perfé  Ëc jii Levant, : ;e  Refervoir  de ia  nouvelle  Pôïflpfe  
 S f e ù   &c.  &c.  objets  dont on  parlera en  fon  lieu.  Les  Villages  de  Chaillot  &  de  Pàfly  fe  touchent  
 pour  ainfi  dire,  par  la  jondion  du  terrein des  Filles  de  Sainte  Marie,  avec celui des MmimesîdePanyl,  
 vulgairement  ppellds  les  Bo  i-Hon  es  A  la  Porte de  Pafly ell le  Château  de  la Muette ou la Meute,  
 ■MhifônRoyale  fotvent vifitée  par LeursMajeilds,   quiiaiffient à  fe  rapprocher déplus;,enjffâdunPeûple  
 î ui  b   adore.  On  'dprmera  la  Defcri  don  de  ce  Château  à  l’article des Maifons  Royales.  Les  renvois  
 indiquent dans  l’Eftampe les  Bons-Hommes ,  &c.  &c. 
 N  jov Vue de la -Blaine Saint-rD'enis- & des environs, prife des Près Samt-Ùervais, 
 •': Cette Plaine eft'fameiilè par les  Batailles fariglantes qui s’y  font livrèes  dans le  terns'  des-guerres  civiles  
 'de  la  France.  On  voit  encore  à  cinq  cens  pas  de  la11 grille  de  S.  Denis : 'dans,  la. direction  de  Montmartre  
 ,  quatre  arbres  cüüfcrvds exprès',- pour indiqiie'r ledit d’honneur dû fameux Anne du Montmorency,  
 '.Connétable  de  Francetué  à 'la  Bataille  de  Sai it-'Dèhis'' pan Stuart.; " 
 \\  lie vieux Montmoreri'cy i .pr.ès du'toH^beàu^ë^Rois,  kM  D’un plomb mortepatt int par une main guerrier e,  
 v  .  De  cent ans  de  travaux . termina fa  carrière. |. 
 L’Eftampe  offre  dans Æe lointain la Ylae de  cette  Abbaye  célèbre,, dojnt les  voûtes ' facrëes  renferment  
 pour  toiijou'fts^,'les  cendres  de  nos  Rois.  Les Vues  particulières que nous devons donner  par  la  fuite ^ d§\  
 la  viUë;dàf-§àint-rDfe,nis\r^^pËl^ Dbàve,-<&:'dès. 
 3M°  3 1 .  P e u x   Vues  du  ChAteau  de  Saint-Germain,   d3aptes  Les  D e v in s   orignaux  t 
 Ledia  Êylyâ.  Petite  ville  à  quitte  lièîies , ÿ :jBaris'j  
 Ibien bâtie,, 'bèeniperçle p  &'fqu|.'i‘6iç.^)n nom »à  um^M'ôûaftër^âM^ Roi ^R6Be^eTrieü%  
 ;y  fît. bâtir.  Il  y  a  eu (lde  longues difputes  pour  le  reffort  Diocéfain  réclamé  par  l’Evêque  de  Chartres t  
 ■ confirmé  en faveur. de  l’ÂÉpb^yêqilë^dê- Eari-s  -a| 
 qu’une  Paroiffe,  &  les  Couvents „des, Récollets  &  des :Urfulines.  La v^lêi efl.  ornée  de^plujfTieurs] b'eaux  
 gHéce^',  que,?différens*'^îg^ùrsont  fait  bâtirdanè  .les  Rois  y 
 Le  Château j  dont le. Roi Chârl’es-le-Sage  fit  jetter  les, ïbndémens  en  13 ^©^fut--pris  par  les  Arlglois  
 'dans, le  teins  des  troubles  arrivés  fous  Charles  V I;  R I   le  râéliét'a  foVt 
 -rfue^Francois  I  Saint-Germairr.. 
 .Xl-ftt  relever l’ancien Bâliment,  &  en  fît'leon'ftruire  de  nouveaux.  Henri  IV  fit  bâtir  le  Château  neuf  
 .fdr  bôVd^e.l^.Sélnèj 
 &  lesfîfteirfeTïïrpaVdes  terraBës^Ievè^ifv'eto^ujjp  r^ppnfp fomptueufe.  Lffuîg YfTfjV.mbeilJitc-aéf.plufieurH  
 !ÉfV  ■  yièùX .GhâteauJ  j 
 gros  Pavillons  qui  en  flanquent  les  encoignures.  Il  fit  encore  embellir  les  dehors ;  le  grand  Parterrey*  
 -la  grande  Terraffey/la Mailcfn  '&i le". Jar-dimidù' V,Mîi|ÿq^ântité7 de; belles  routes  qu’il  flt  perç.êr  dahsli la  
 Forêt,  font  dès  ouvrages  dont  il1  a donné  le  deflin,  &  des magnificences de M®n®Règq^^©i^Mi| même  
 >qu’il  l’eût^fléfépé  à  Verfailles  où  l’on  av dépenfé  tant  de^mnllfqps  pour  dompter  une  nature  ingrate  &  
 aride 3  fl |1®Ô n’eût  pas- apperçu  du  Château  dè  Saint- Germain /  la  dernière  demeure  des ’ Rÿs  dans  
 ^^Igmt^lhld^B^-pêrf^â^fe.^. 
 ^fEh- effé^ifiîc^CÎfifâWü^èl^uÉ pèaiplûgb^ ^ f^Qufôjrapg loièv.eri France,  -bèaut^^^^^|a;|^ 
 iîêniens  ôclHÉftafHiris'',  -’êt 
 ^%i|f.(très46^ ^ ^ ^ ^ Ë ?âfpe^Mît.Châtèâ^®flk admiraMe^-priîrcipalement  duv'GÔ'té^de' • H/nivièrë- ^>’tde9 ‘  
 ;^|^|:e|^  V^M^ilëhd Ibr Pfiiis;>s'  &c.  Lé  Parc  efl:  agréable ,  &  fort 
 ^étendue efl: de 3 jo arpens.  La ForêtfeWçqr^fft y 550,  3/1  peiches  quartf^:  el|e  eft^bittt' Éeicée ; &  
 '-remplie  déboutés  forte^4e^||£esu fauves,  qui  en font un lieu  tout-à-fait propçe pour la chaffe. Cette Mai fort  
 ’ -S.oyaie  a  été  occupée  ïur  la  fin  du  dernier  ftècle,  &  au  commencement  de  celui-ci,  par  U  Cour