9EÊÊÊSM|
1
I l : ■ S
* ™ H
i j i
i|ipl '|
É
iiHiv
S O I E R I E .
Fig. y. Coupe de la roue g h 3 8c repréfentation de fon
axe. b , tenon qui traverfe le montant du rouet,
i , portée ou embâfe. i c , axe de la roue qui en
traverfe le moyeu c d.
P L A N C H E V I I I , Jignée H.
Moulin de Piémont en perfpeétive, & plan de la mé-
chanique qui eft au-deffous du rès-de-chauffée,
La vignette repréfente l'intérieur d’une faite au rès-
de-chauffée, dans laquelle on voit deux moulins ; il y
en a quelquefois un bien plus grand nombre rangés fur
une feule ligne droite , auxquels la roue à eau, qu’un
courant fait tourner, communique le mouvement au
moyen d’un arbre horifontal caché au-deffous du fol
de l’attelier, comme on le voit par le plan au bas de la
Planche & en A dans la vignette. La lettre A indique la
roue dont on ne voit qu’une portion , & l’empelle-
ment au moyen duquel on lui donne ou fupprime
l ’eau.
Fig. 1 . Moulin à trois vargues ou trois étages, dans
chacun defquels on a fupprimé les fufeaux & les
afples ou dévidoirs pour laifler voir la cage ou
partie tournante intérieure qui porte les ftrafins.
Le corps du moulin eft compofé de feize montans,
ab.y g h , 8c affemblés haut 8c bas dans des cerces
circulaires concentriques 3 à l’axe de la cage intérieure
, la hauteur de chaque montant eft divifée
en trois parties par d’autres cerces c d , e f 3 qui,
avec les inférieures a b 8c la fùpérieure g-h3 forment
les trois étages ou vargues du moulin.
La lanterne intérieure eft de même divifée en
trois étages par les ferpes placées obliquement 3
l’axe ik de cette lanterne traverfe en k le plancher
pour communiquer le mouvement au devidage
placé dans l’étage fnpérieur. Près de ce moulin,
on voit l’efealier R S par lequel on monte au de-
vidage repréfenté par la Planche fitivanre.
x. Second moulin garni de tous fes fufeaux, afples,
ponfoneiles, & les mêmes lettres qu’à la figure
précédente indiquent les trois étages ou vargues
du moulin. On a fupprimé dans l’intérieur les différentes
pièces de bois qui compofent la lanterne
ou cage qui porte les ferpes & les ftrafins, pour
«virer la confufion ; on a feulement confervé l ’axe
* k de cette lanterne.
Bas de la Blanche,
‘Plan de la Méchanique au-deftous du rès-de-chauffée.
A A , B B » empellement & courtier de décharge pour
évacuer l’eau fuperflue. A , empellement de la roue.
A B , la roue à aubes. C D , arbre de la roue. E F , rouet
qui engrene dans la lanterne K fixée à la partie infé-'
rieure de l’arbre du moulin , fig. 1. de la vignette. I ,
plan de l’arbre vertical de la cage des ftrafins, fon pivot
inférieur repofe fur une crapaudine foutenue par la traverfe
G , H , fous laquelle paffe le tourillon de l’arbre
de la grande roue à aubes. Ce tourillon prolongé fous
la forme d’une I le raccorde avec le fecond arbre L N ,
qui, au moyen d’un autre rouet O P , communique le
mouvement à l’arbre central du fecond moulin par le
moyen de la lanterne Q fixée fur ce même arbre, la foffe
qui renferme ces deux arbres eft recouverte par des
Planches, comme on le voit dans la vignette.
P L A N C H E I X, Jignée I.
La vignette repréfente en perfpedive l’intérieur de
la falle placée au-deffus du moulin de la Planche précédente
, & le grand devidage qui y eft contenu.
Les axes des lanternes ou cages intérieures des moulins,
apres avoir traverfe le plancher, font prolongés
ou raccordes 3 lavoir , celui du moulin3fig. 1. Planche
précédente, avec l’arbre Q R , & celui du fecond moulin'avec
1 arbre I K. Ces arbres portent chacun à leur
partie fupérieure un rouet, chaque rouet engrene dans
deux lanternes, fixées chacune a un arbre horifontal,
& parallèlement au plafond \ chacun des quatre arbres
horifontaux porte auflî un rouet qui engrene dans [ea
lanternes G , L : O , S , fixées au haut des quatre arbre*
G H , LM : O P ,S T dont les pivots inférieursrepo-
fent fur le milieu des banques , C D , E F : V X , Y £
devant & derrière lefquelles font les bobines , roues 8c
tavelles, au nombre de cent vingt de chaque forte.Chaque
rang de trente tavelles eft divifë en deux parties
égales , comme on le voit en A & en B , 8c reçoit le
mouvement par les roues H , M : P , T , comme il fera
dit ci-après.
Bas de la Blanche.
Plan d’un quart du devidage repréfenté dans la vignette
; c’eft le quart où eft la lettre B , il eft femblable
en tout aux trois autres quarts , & eft deflïné fur une
échelle double.
T , roue ou rouet fixée a la partie inférieure d’un des
quatre arbres verticaux, y Y , £ Z , banques garnies de
rebords , fur lefquelles on pofe les bobines & autres
pièces de rechange. C D , c d ■: E F , ef3 les quatre rangs
de quinze tavelles chacun , fur lefquelles font les éche-
veaux de foie qui doivent être dévidés fur les bobines:
G X y g V i u H y x h y l e s quatre rangs de quinze bobines
: chaque bobine tire la foie de l’écheveau placé fur la
tavelle correfpondante ; au-deffous de ces bobines, font
les roues non-dentées qui leur communiquent le mou- ;
vement ; ces roues ou roulettes le reçoivent par les
roues X & je fixées fur leur axe commun g h, 8c G Ff ;
les roires X 8c x engrenent avec les roues V 8c u que la
roue T fait mouvoir.
Les roues X 8c x engrenent encore avec les roues
Æ 8c ce. Ces dernieres portent un excentrique qui conduit
les va-&-vient A B , a b , fur lefquels font fixés les
guides qui conduifent la foie fur les bobines, 8c la di/hi-
fi uent également fur toute leur longueur. . "
P L A N C H E Xyfignée K.
Cette Planche & les fuivantes, jufques & compris la
XVIIIe, contiennent les développemens néceflaires du
moulin 8c du devidage repréfenté dans -les deux Planches
précédentes.
Plan du moulin de Piémont à ftrafins propre à organ-
finer les foies. Le plan de ce moulin eft feulement compofé
de douze travées , tandis que ceux repréfentés
dans la vignette" de la Planche VIII. en ont feize 3 le nombre
des travées étant variable 8c dépendant de la grandeur
du moulin. De ces douze travées, il y en a feulement
dix repréfentées dans la figure; Jes deux autres,
qu’il eft facile de fuppléer ( le moulin étant rond ) n’ont
pu être renfermées dans la Planche.
Les douze piliers A , A , A1, A2, A i, A*, A l, Ag, A?,
A. qui féparent les travées les unes des autres , font
affemblés fur la femelle repréfentée par la bande extérieure
, & ils font fuppofés coupés à différentes hauteurs
pour faire voir le plan de chaque travée a différens niveaux.
Le pilier A près du cadre eft garni des deux jumelles
A L , entre lefquelles doit être placée une ponfonelle,
entre ce pilier & le fuivant, on voit en B B une partie
du porte-bouton ou porte-crapaudines des fufeaux ;le
porte-bouton eft fufpendit aux gouflets attachés à h
face intérieure de chacun des piliers , déformé auflî,
comme la femelle, une circonférence entière. Le fécond
pilier A eft garni de la tablette A a b , foutenue par une
confole ou gouflèt -, fur cette tablette font deux taffeaux
a 8c b y dont les entailles reçoivent les tourillons des
afples dans levargue inférieur, & les tourillons des broches
des bobines dans les deuxvargues fupérieurs, car les
pièces dont nous faifons la defeription, font répétées trois
fois dans la hauteur du moulin.Entre ce pilier 8c le fuivant
A1, on apperçoit une partie t3u3x , du porte-coquette,
qui forme auflî une circonférence entière. Entre les deux
jumelles de ce pilier, on voit une ponfonelle D , doü£
l’axe cd terminé quarrément par chaque bout reçoic
une roue dentée qui communique le mouvement aux
pièces dont on parlera dans la fuite 3 entre ce pilier 8C
le fuivant, on voit le porte-coquette garni de fix c°-
quettes, gui font recouvertes par une bande circulaire/^
S O I E R I E .
/qui affujettît les coquettes dans les entailles du portc-
coquette de la travée précédente ; le pilier fuivant A4 eft
garni de fâ tablette A4 e f , qui l’eft elle-même des deux
taffeaux e3f . La travée fuivante contient de plus fix
fufeaux garnis chacun de leur coronaire.
Le pilier A* eft dans le cas du pilier A* ; le vuide entre
fes deux jumelles eft occupé par la ponfonelle D , 1 axe
g h de cette ponfonelle eft garni d une roue h, 8c du
côté de g on voit le quarré deftiné àtecevoit une fem-
J blable roue.
' Les piliers A+ 8>C A6 font garnis de leurs tablettes k
: 8c l : 0 8c p y les taffeaux 5 la travée de A* à Aî appar-
f tient à un des vargues fupérieurs, 8c les trois autres A J à
A6 : A6 à A7 : A7 a A, appartiennent au vargue inférieur 3
i; la ponfonelle D du pilier Af fait mouvoir au moyen
d'une des roues dont fon axe eft garni, la roue M fixée
: fur une broche de fer M / ; fur cette broche font enfi-
\ lées autant de bobines G G G qu’il y a de fufeaux dans
I chaque travée ; la ponfonefie inférieure conduit de
l’autre côté l’a/ple n N , dont l’axe repofe d’un bout fur
le talïeau 0 de la tablette du pilier A6 3 la ponfonelle
i D du pilier A7 conduit de même les deux afples « N ,n N
au moyen des roues q 8c r qui engrenent avec Celles qui
P font fixées fur l’axe de la ponfonelle : ces deux roues
L ç 8c r font fixées fur les axes des afples ; leurs pivots p
ï & f repofent fur les taffeaux des tablettes des piliers
l voifins de celui qui porte la ponfonelle ; ces mêmes
| roues q 8c r , au moyen de quatre autres roues, con-
I duifent le va-dc-vient qui diftribue la foie fur les bobi-
[ nés ou fur le§ afples.
j L’inicrieur du moulin eft occupe par le plan de la
[ lanterne ou cage qui porte les ferpes & les ftrafins ; 1 ,
1’ 2 , 3 ,4 , y, 6 , 7 , 8 , les huits montans ou chandelles de
I la cage tournante. B , l’arbre central & fon tourillon
lupérieùr. 0 1 : 1 , 3 : 0 4 : 4 0 : y , 6 :< > C :C 8 : 8 C ,
! les huit ferpes ou cerces pofées obliquement. Ces ferpes,
en paffant fous les rodes des ponfoneiles, font tourner
| ces dernieres , & par conféquent toutes les pièces aux-
| quelles elles communiquent 3 les quatre rayons B 1, B 3,
| B y, B 7 prolongés autant qu’il eft néceffaire, portent à
r leurs extrémités les ftrafins qui frottent fur le ventre dé
[ la tige des fufeaux du côté extérieur du moulin dans le
l vargue inférieur, & du côte du dedans du moulin dans
l les vargues fupérieurs.
P L A N C H É X ly Jignée L;
Elévation géométralc du moulin pour organfiiier les
1 foies.
Les fix piliers que Tort voit dans cette figure font
i cotés au-deffous de la femelle des mêmes lettres A1, A4,
f À*, A*, A?, A6, que dans le plan de la Planche pré-
I ccdente A1 , a , a A6. Le vargue inférieur pour le pre-
I mier apprêt que l’on donne à la foie a 3 R , R , a , ündes
E deux vargues fupérieurs 3 le troifieme eft entièrement
I femblable, la hauteur de la Planche n’a pas permis de
| le repréfenter : dans le vargue inférieur -, les ftrafins paf
\ fent en-devant , c’eft à-dire en-dehors des fu/èaux ; &
I dans les deux vargues ou étages fupérieurs, ils paffenc
derrière ou en-dedans des fufeaux.
| B B porte boutons ou porte-crapaudine des fufeaux.
| C C porte-coquettes. Ces deux courbes font fufpen-
I dues dans l’intérieur du moulin par des gouflets 3 au-
E deffus du porte-coquettes, on voit les bobines montées
| fur les fufeaux , 8c garnies en b b de leurs coronaires &
[ fil de fer 3 plus haut en E E eft le và-&-vient, au-deffus
duquel font les afples N « , Nn,d>c. auxquels les pon-
I lonelles D ,D , D , impriment le mouvement de rota-
I 11011 au moyen des roues M, dont leurs pivots font garnis.
Dans le vargue fupérieur, on voit en a , a , le porte-
boutons j en dy d y le porte-coquettes, en//les fufeaux.
r r J ? va: & ' vienf » au-deflus duquel font les bobines
y G G mifes en mouvement par les roues m des oon-
I lonelles:, . ..... r
i Plus haut, en R R , eft le porte-bouton du troifieme
v3T8ue : cette partie R R , femblable à la partie a a eft
aliemblee dans les faces latérales des piliers 1 , z , 3*, 4,
î »6 » de »wne que les porte-coquette«.
P L A N C H E X l ï j Jîgnèe M.
Coupe diamétrale du moulin de Piémont, & éleya^
tion de la lanterne ou cage qui eft dans l’intérieur.
H/aut concevoir que cette lanterne eft placée dans
Finterieur du moulin, Planche précédente, dont on l’a
feparée pour éviter la confufion , & qu’il y a au-deffus
une répétition qui répond au troifieme vargue. A , A6%
coupe de la femelle fur laquelle les piliers font aflèm-
bles.^ V , pivot inferieur lorfqu’un homme placé dans
1 intérieur de la cage la fait tourner 3 au-lieu de ce pivot
il faut imaginer l’arbre vertical 8c central prolongé
en en-bas pour recevoir une des deux lanternes 9 ou K au plan général , PI. VIII. fi e’eft un courant
d’eau qui met le moulin en mouvement. B B , porte-
boutons dans lefquels encrent les pivots des fufeaux»
C C , porte-coquettes, tous deux attachés à des gouffets
dans le vargue inférieur. e e 3 coupe du va-&-vient au-'
deffus duquel du côté du pilier A6 eft la tablette, 8c dit
côté A les jumelles qui portent les ponfoneiles D. M ,
roue dentée ou étoile fixée quarrément für l’axe de la
ponfonelle : cette roue conduit la roue n , celle-ci ia
roue o dentée de deux façons fiir le champ 8c fur le
plat ; cette derniere denture engrene dans la roue/>„•
qui porte l’excentrique qui conduit !e va &-vient.
Dans le vargue fupérieur ou fecond vargue , les lettres
a a indiquent le porte-bouton|?'!es lettres d 3 d 1©
porte-coquette; il en eft de même?c&i troifieme vargue,
où les lettres R , R , indiquent le porte-bouton. D D ,
une des ponfoneiles du fecond vargue.
La lanterne.intérieure compofee de huit montans 01»
chandelles, dont on voit feulement cinq, 3 , 3 : 4 , 4 c
S , 5 : 6 y 6 : 7 , 7 , porte les ferpes C C cc3 CC ce,
dans le vargue inférieur ; les ferpes c d 3 c d 3 &c. dans:
le vargue fupérieur. Ces différentes ferpe? fe fiiccedent
8c prennent les rodes ou.dents des ponfoneiles par-
deffous y ce qui les fait tournèr ; la lanterne porte aufli
dans chaque vargue par quatre de fes bras prolongés:
quatre ftrafins. E e , dans le premier vargue. c4 E 2 , dans
ic fecond. d E 3 , dans le troifieme , qui en appuyant
fur le ventre des fufeaux extérieurement dans le vargue
inférieur, & intérieurement dans les deux vargues fupérieurs
font tourner les fufeaux d’un fens différent dans
ces deux derniers vargues.
P L A N C H E X I I I , Jignée N .
Conjlruûion & développement des ponjbnelles , dejjinéa
Jîir une échelle double de celle des Blanches X. XI
XII.
Fig. 1. Ponfonelle vue en plan. D D , corps de la ponfonelle.
c c y portée ou épailïèur réfervée oit
ajoutée de chaque côté de la ponfonelle pour que
fes faces ne touchent point à celles des jumelles.
b b y tourillon un peu plus long que la jumelle n’eft
épaifle. a , quarré de fer au centre du tourillon
pour recevoir une étoile ou roue dentée, ƒ , g 3 h*
i y k y rodes ou rouleaux cylindriques. I , m , n >
o , p y rodes ou roleaux que nous propofons pout
que l’engrenage avec les ferpes foit plus parfait ?
leur profil eft une épicicloïde , comme dans les
dentures des machines d’Horlogerie 3 enforte que
chaque rode formé par la révolution de l’épici-
cloïde fur fon axe eft un folide auquel on peuc
donner le nom d‘épicicloëdre.
i . Rode cylindrique. M , noyure pour recevoir la tête
du clou qui fixe le rode fur la potjfonnelle. « o ,
le clou, ira, la tête, m n 3 partie cylindrique qui ferc
d’a xe, 8c fur laquelle le rode doit tourner, n o ,
partie taraudée en vis.
3. Rode épicicloïdal. M , cavité pour recevoir la tête
du clou, m n 0 , le clou femblable à celui de la
fig- U ‘
4. Ponfonelle. O , le gouflet attaché a là face interne
du pilier. N , talïeau abois de fil fur lequel appuie
la partie inférieure de la jumelle.. M , partie fupérieure
de*la jumelle attachée par quatre vis fur 1*
face latérale du montant. L , mâchoire inférieure
de la jumelle, d , boulon ou centre de mouvement;
m l