)ft S O î E
s’enveloppe d’un côté 8c Ce développe de l’autre deux
câbles arrêtés aux deux bouts de la malle par des treuils. |
Le pivot S de l’arbre eft foutenu par le poinçon d’itne
ferme de charpente, dont on voit en T le bout d une
des jambes de force 8c celui de l’entrait 51 autre pivot
roule dans un trou pratiqué au poteau montant Æ 2 ,
affermi vers le haut par une des poutres du plancher.
A ce poteau tient le valet n, avec lequel & là coquille
m t on met les rouleaux dans la fituatioti verticale pour
dérouler commodément l’écoffe dont ils font entoures.
Entre ce poteau & la calandre eft une folle e f g, d’environ
un pié de profondeur , dans laquelle l’ouvrier
defcend pour être plus à portée d’agir & de châtier les
rouleaux. Au-devant de la table de marbre eft une tablette
c d plus balle qu’elle d'environ dix pouces , for
laquelle le calandreur place les rouleaux 10 & 1 1 , pour
les fubftituer l’un après l’autre à ceux qui font entre les
deux tables. 16 , rouleau nud. 1 i , rouleau chargé d’üne
piece d’étoffe, 8c d’un foureau qui l’environne.
Fig. 1* Ouvrier qui roule une piece d’étoffe fur le rouleau
A B. La piece d’étoffe G H eft pliée en zigzag
fur un aïs pofé par terre; elle monte en C D
fur le bord de la table , où elle eft attirée parla
rotation du rouleau.
à. Calandreur qui châtie un rouleau en le frappant
avec une malle de bois pour le remettre dans
la direction perpendiculaire à la longueur de la
calandre, 8c par ce moyen ramener la malle
lorsqu'elle s’eft dérangée.
P L A N C H E C X X X Î j fignèe q q q q .
Maniéré de plier les étoffes qui doivent être moirées, &
développement & ufage du valet.
Fig. 1. La piece d’étoffe qu’on fuppofo pour exemple
un gros-de-Tours rayé, pliée en deux fur la largeur,
Cnforte que les lifieres D a A , D<zC foient appliquées
l’une fur l’autre, & le milieu de l’étoffe ën
B , 1 ,2., 3 , E.
a. Maniéré de plier l’étoffe préparée comme la figure
précédente l’indique pour être moirée. AA , B B ,
les bouts du rouleau. y% , les lifieres du fourreau
Y y f Z , q u i accnmingncnr l’^rnffp. A C » les deuv
coins ou bouts des lifieres appliqués l'un fiir l’autre
comme dans la figure précédente. B 1 2 3 4 y <>
78 9 10 , &c. le pli du milieu de l’étoffe de la figure
précédente, plié en zig zag fur elle-même, 8c
roulée en cet état avec le fourreau.
5 .Ufage du valet appliqué au poteau Æ Z , Planché
précédente. Æ,partie inférieure du poteau auquel
{ont attachées les deux couliffes 1 , 3 : 2 , 4 , entre
lefquelles le valet peut glilfer de haut en bas, pour
que fon oeil N puiffe emboîter le pivot A du rouleau*;
l’autre pivot B repofe fur la coquille M.
4. Le valet féparé de fos codifies vu en perfpeétive.
N , oeil du valet. O P , piece coulante; fes languettes
font reçues dans les rainures des coulilîes.
y. Le valet vu en plan. 1 & 2 , les languettes.
P L A N C H E G X X X I I , /ignée r r rn
Calandre royale ou Calandre angloife-,>
À a B é, la table inférieure de la calandre ; elle eft de
marbre. C D c d y table de cuivre entre les deux plans inclinés.
F E e y forte table de bois doublée inférieurement
d’une table de cuivre. H I K L ù H , malle pefante qui
pofe fur la table. 8 8c 9 , rouleaux entre les deux tables.
A A , C C : B B , D D , poteaux moritans affermis
fous les poutres du plancher dans lefquels font
les poulies de renvoi des cordes qui font mouvoir
la malle. M, treuil forvant à bander une des cordes;
cette corde après avoir paffé fur la poulie N de la
mafie, vient pafier fur la poulie O , de-là fur la poulie
P de la malle, revient enfuite palier fut la poulie Q ,
de-là par R fur le tambour S.
T , Second treuil pour bander l’autre corde, qui delà
vient palfer fur la poulie V de la mafie, retourne
R I E.
enfuite pafier fur la poulie X , revient pafier fut la poulie
Y de la mafie , 8c de-là va s’enrouler for le tambour
inférieur Z de l’arbre vertical (EÆ. Ce tambour
eft placé au-defloits du plancher fur lequel marchent
circulairement ceux qui font mouvoir la calandre. On
a fraéturé ce plancher pour laiflér voir le tambour inferieur
8c le pivot de l’arbre vertical.
P L A N C H E G X X X I I I j fignéè sss s,
Vlan de la machine fervânt à cylindrer les étoffes,
Cette machine eft compofée de deux rouleaux dif-
pofes horizontalement l’un au - deffus de l’autre ; l’inférieur
eft dé bois 8c eft mafltf; le fupérieur eft de cuivre
& eft percé pour recevoir des barres de fer rougies
au feu, lefquelles lui communiquent un degré de chaleur
convenable.
Les rouleaux font Comprimés l’un contre l’autre .m
moyen de plufieurs leviers , dont on verra la difpoft-
tion dans la Planche fiiivante, & c’eft le rouleau inférieur
qui eft mobile , 8c peut s’éloigner ou s’approcher
du rouleau fupérieur.
Le rouleau de cuivre eft garni à chacune de fes extrémités
d’une roue dentée, à laquelle le mouvement
eft communiqué par une lanterne; ces lanternes font
fixées fur l’axe de la manivelle,par le moyen de laquelle
on met la machine en mouvement.
A D E , axe de la manivelle. B C , manivelle garnie
d’un rouleau de bois qüi fort de poignée ; près du
pivot A eft un volant pour rendre Uniforme la vitelfe
imprimée à la manivelle. D E , les deux lanternes qui
engrennent dans les roues fixées aux extrémités du cylindre
dé cuivre, dont F & G font les tourillons, ƒƒ
g g y le cylindre de bois. H I , extrémités du fommier
fur lequel portent les appuis des tourillons du rouleau
inférieur. K L , barre de fer qui traverfo deux des quatre
montans entre lefquels les rouleaux font placés}
les extrémités de cette barre fervent de point d’appui
ou d’hipomoclion au levier inférieur K H O , & à un
autre levier fornblable qui eft caché par le levier fupérieur
PQ. Ces leviers, qui font du fécond genre,
font'placés au-defious du rez-de-chauflce. M N , autre
barre de fer pofée fur les chapeaux qui affemblent les
quatre montans; les extrémités de cette barre fervent
d’appui au levier fupérieur P N Q, & à un autre levier
fembiable dont on voit feulement l’extrémité en R,
Ges leviers, qui font du premier genre, tirent les
leviers inférieurs par des chaînes ou tirans de fer clâ*
vetées en-deflus des leviers fupérieurs, comme On le
voit en P , 8c en-deffous des leviers inférieurs comme
on le voit en O ; chacun des leviers fupérieurs eft chargé
en Q & R , extrémité de leur plus long bras, d’un poids
fuffiiant pour opérer la compreflion des cylindres. S &
T , deux poulies fur lefquelles partent les cordes qui
font attachées aux leviers 8c vont s’enrouler furie treuil
X Y , qui eft fupporté par les chapeaux. Les chapeaux
font fupportés dans leur milieu par les montans de la machine
& par leurs extrémités par les murailles de l’attelier
dans lefquelles ils font fcellés. V , roue ou poulie qui
reçoit une corde fans-fin, par le moyen de laquelle ort
relevc ies leviers lorfqu’on veut delïèrret les cylindres.
Z { , rouleau fur lequel la piece d’étoffe eft roulée,&
de deffus lequel elle fort pour pafier entre les cylindres.
P L A N C H E G X X X I V , fignêe ittu
Elévation latérale de la machine fervant à cylindrer
les étoffés.
a a y a : b b, b , les deux montans de l’un de$
côtés de la machine ; ces montans font affembles
l’un à l’autre à leur partie fupérieure par deux entre*
toiles cCyddy enbrevées dans les montans que lê chapeau
ee recouvre 8c contient dans la ficuâtion verticale.
Aux parties inférieures des montans font des rainures
3 ,4 : 3 ,4, qui reçoivent les languettes du fupport
du tourillon ƒ ,• les fupports repofont fur le fommier H,
à la partie inférieure duquel font des pièces de fer f »
qui appuient én y fur les leviers inférieurs K ooy Qlîl
S O I E R° I Ë,
font du fécond genre ; àîhfi qu il a été dit ci-devant.
K extrémité de la barre de fer qui fèrt d’appui aux le^
viers inférieurs. O 00, tirant ou chaîne de fé r, par lé
moyen de laquelle le levier fupérieur Ô R tire le levier
inférieur; cette chaîne eft clavetée en-defîbüs du levier
inférieur 8c en-deffus du levier fopérieur. M, extrémité
de la barre de fer qui fort de point d’appui aux leviers
fupérieurs; le deffus eft un peu arrondi au point é , &
]e levier eft un peu entaillé en cette partie pour l’empêcher
de gliffer fur fon appui.
Les extrémités R des leviers fupérieurs font chargés
par des poids r , que l’on augmente à diforétion. La
corde qui fufpend les poids, après avoir entouré l’extrémité
du levier, Va pafier fur la poulie T , & de-là
va s’enrouler fiir le treuil Y , que l’on fait tourner pour
relever les leviers au moyen de la corde fans-fin V ut
u uy qui eft reçue dans la cavité de la roue-poulie fixée
fur le milieu du treuil.
F , le cylindre de cuivre, dont les colets font terminés
.en oétogone, pour recevoir une roue dentée. Cette
roue eft menée par la lanterne E fixée fur l’axe de la
manivelle. C , poignée de la manivelle, du centre de laquelle
partent les quatre bras terminés par des boules
de plomb, qui compofont le volant: trois de ces quatre
boules, de forme lenticulaire, font vifibles ; la quatrième
eft cachée par les montans de la machine. 2 , 2 ,
vis à pitons qui fixent le collier qui fufpend le rouleau
fupérieur à l’entre-toifedaf. Au-devant de la machine eft
le rouleau £ , chargé de la piece d’étoffe que l’on veut
cylindrer.
L’analogie de cette machine eft facile à trouver en
multipliant par ordre les analogies particulières de chaque
levier ; ainfî l’effort du poid r eft à l’effort qui Ce fait
en O, comme M O eft à M R , le levier étant du premier
genre. L’effort fait en O eft le même que celui fait en
00, extrémité du levier inférieur K 0 0, qui eft du fécond
genre ;& par la nature de ce levier, on aura que l’effort
fait en 0 0, eft à celui fait en H , comme K H eft à K 0 o:
Voici donc les deux analogies ou proportions, nommant
r le poids fufpendu à l’ extrémité R du levier fupérieur,
8c O y l’effort de ce poids réduit à l’extrémité fupérieure
du tirant vertical O ou, qui unit les deux leviers, & H ,
l’effort fait en H pour comprimer les cylindres, le premier
levier donne cette proportion,
r . O : : M O . M R
Le fécond levier donne celle-ci,
O . H : : K H .Koo
multipliant par ordre 8c divifànt les deux premiers
termes par O , on aura
r . H : ;M O x K H .M R x K o o
proportion qui exprime le rapport de la puiffance r,
a l’effort fait en H 5 effort qui eft la mefure de la compreflion
des cylindres.
Dans les figures les diftances M O & K H , font chacunes
de 13 pouces 8c demi, le bras de levier M R a
w
Z. lofes I pied 6 pouces fc= l ï t pôiicês ; S i le ieviet in-
ferieur Koo, 1 toifo 2 pieds y poucess= 101 pouces.
Subftitüant donc ces valeurs dans la proportion précédente,
elle deviendra r . H ; : 13 { x 13 -A-, rtSiX xoi ,
d où on tire qiie le poids r eft à l’effort fait en H , comr
me f.^z i- Divifànt le conféquent de ce rapport
par fon antécédent j on aura celui de l'imité i à 8j> à£Z.
rapport qui ne différé que très-peu de celui d’ i à 90 ;
prenant donc ce dernier rapport, la proportion ci-def-
fuS deviendra cellê-ci r . H : : 1 . 9 0 , par laquelle on
voit que file poids r eft de 1000 livres, la force avec
laquelle les cylindres font comprimés fora de quatre-
vingt-dix milliers.
P L A N C H E C X X X V , fignée uuum
Fig. i. Élévation antérieure de la machine à cylindrer
les étoffés, « æ, a : a a t a, montans antérieurs fi-
gnalés des mêmes lettres dans les Planches précédentes.
K L , barre de fer qui traverfo ces montans
& fort d’hipomoclion ou point d’appui aux leviers
inférieurs, k 8c l , extrémités des leviers inférieurs
places au-de flous du rez - de-chauffée où ils font
recouverts de planches. H I , fommier qui foutienc
les fupports des tourillons du cylindre de bois ƒ gy
E , D , lanternes qui communiquent le mouvement
aux roues dentées qui terminent le cylindre dé
cuivre F G. Entre la machine 8c la muraille, on
voit là manivelle ABCD , réunie en D à l’axe
commun des deux lanternés. A , pivot de la manivelle,
près duquel eft fixé le volant. ^,e-, chapeaux
qui affomblent lés montans & les contien*
nent dans la fituation verticale. M N , barre de fer
qui fort de point d’appui aux leviers fuperieursv
O , P, extrémité des leviers fupérieurs au-deffus
defquels on voit les clavettes qui fixent les tiransk
1 , Elévation pcrfpeétive d’un des deux fupports des
tourillons dii cylindre inférieur 8c d’une partie
du fommier auquel ils font affemblés, on voit
dans cette figure les languettes qui coulent dans
les rainures des montans.
3. Elévation d’une partie de la roiie & du cylindre de
cuivre, pont faire voir comment là roue eftaffem*
blée fur le tourillon du cylindre : ce tourillon eft dé
forme oétogone dans la partie qui reçoit la roue,
F , ouverture par laquelle on introduit les barres
de fer roügies fur un fourneau à grille, où elles
font chauffées avec du charbon ; cette figure, ainfî
que la fuivante, font deffinées fur une échelle
double.
4. Autre maniéré de cônftruire le cylindre. Il a
quatre trous dans lefquels on introduit des barres
d’une groffeur convenable. Cette conftruétion
procure l’avantage d’avoir des tourillons de foc
& d’un plus petit diamètre ; ce qui diminue cons
fidérablement ies frottemens.