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entonie-cft ajjtsfca ét&xammçe ¿m a 'M M ém d resu rk sin sreuve
\ueTce J-br^gui est < % * » * • j
l K ' S * é « r e » S w ' i i prpuv^égaleptihii sèst-le geiSe-deJa
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sauf la forme _et. le caractère des omemens, ?'/êc m-rase ou ■
dessus, d'autel en. giatyt,. gr a ve# dan sTI a»plancnéy 1 de ce vo-
lume.1 , - -/ * ; ♦ ^ ' ‘ ' f ,
-, 4 . Deux tasrf 4 eË'copiés * i i s ï e ù ^ t f e d J ^ oe W e PX™-. ,
mitje de Gyzeh'; l l .^ a d ^ I ’o A g iiM « ^ JSmtë IfcrfeonSle ■
d'hiéroglyphes,, auihàtÿ "de* la fig fi3; W- •*
5. F^m .eh^ 9 u v ç* à j^ x an d r je , etqmôpVoit «avoir aPPartenu
’ à la partie inférieure d’un sarcophage.
8. Sorte de tabernacle monolithe, en pierre, orné de sculptures
et â ’hiéro^ÿphes. La tête d’Isis patoît associée? sfo corps de
l’ubæus pu de Vagqgwdtmfènr.^p etoit peint
en rouge dans^plus ieurs; parties^
6 ,7 . Faces latérales du même monolithe.-
p. ’ Petit buste d’Isis en albâtre, analogue à celui qui est représont
peintes en .rouge et-en* vert. •
x o. Fragment d% o ïè dé. coton y Sont le tissu est d ungraintrès-
fin,^hrpdée^en fleursavee d’autres dessins coloriés. L è foncTHes
• fiburs est en fil rougë ou vert* et la bordure en est vert^ ou
rquge.. Le’ trayail dé là Broderie est exécute tres^artistèmént.
1 1 3 12: Fragment en pTeîrëigÊisèitendre, de la nature deffaipièrre
pilaire, sculpté des deux côtés: D ’uïi côté pst la figure d-un
homme%.îête et à queue de cynocéphale^, en adpration devant
Isis couronnée de lotus. A u revers, Ta pierre représente deux
-lions xnarchahtl un au-dessus d e fautre. L e style dé lé sfeufpture
paroît un peu postérieur à i-ancienneépoque de I art. * «
P L A N C H E 48:-
P L A N ? Coupes1 e t Détails hiéroglyphiques d'un Monolithe
Égyptien', trouvé à Damiette.- •
Partie supérieure d’un monolithe en granit noir à grain fin, couvert
d’hiérogtypfieàisculptés^err "relief dans le creux." !La*étë recueilli-par
M. le comte de ChôïseuFGonffier. L e bas d u monument n a pas été
apporté" en Francés
fiig . 1. Plan du monolithe.
F ig . 2. Élévation sur la ligne C D du plan, fig - 1 •
F ig . 3. C ou p e sur la ligne A B , fig . ? /- On voit, dans ce profil, la
- feufflurë qui servoit à recevob? le battant d’une porte, comme,
dans prèsqué tous lés "monolithes .semblables : elle ne se voit
1 pas sur les côtés.
Fio-. 4 - Coupe "sur Ia diagonale C E ,fig 7 1.
F ig . 5. Sculpture d’un dés côtés; (face latérale D E ) fig . /). C e dessin
est aux deux tiers de l’originaf, ainsi que la figure suivante.
Fig. 6 . ScuTpturè^eJapartieppstérieure (Tace B E , j fg . /-).
Le lion est représenté huit fois avec une teté cfépervier et
avec'dès bras humains armés d’un arc. La queùè de i’épervier
est ajoutée derrière célTe du lion ; particularité que je n ai point
vue ailleurs. 11 y a beaucoup d’hiérpglyphes numériques dans
ce monolithe. V oyez à ce sujet, et sur d’autres détails du monumentales
Mémoires d’antiquités. O n doit fort regretter que
■ ïe bias de ce morceau curieux soit pfe'rdii.
Nota. M. le comte Je Choiseul-Goüffier le regàrdoit cdmme venant de
Damtetfé y cTautriS*pensent ¿(uil a-ét? trouvé à Rosette. *
, . i a r À # G H E 4 9 -
i$ s è l t& 7 p b N S * hiéroglyphiques et Coiffu res copiées a D é n d e r a h .
Fia. 1. C e fr&ginent, d e& '- r ê lie f ';d ë Dèfdêrah a beaucoup d’ana-.
- lo g ie avec les bas-reliefs de ICarnak, représentés vol. I I I , p j. 3 3
et 3 8 . La^band^ nîfétiep ré^éh f^mfe'encore rdës,’signës nùme-
riques 'valant j et 100.
Fia. 2. Partie ifrféïiéure V p n basAélièf du*meme*lte’uy représentant
• C une offrande à la divinité.
Fig. 3 . Portion" d e v is é dé Denderah ^aMlo^e^iu^in^cnpîioiîS. hié-
roglyphiques des dé s -^;1 e v.çha pi t . - •
Fia. 4 , ' j , 6. Offrand&
Fi<r. 7 . . . 20. Légepdes lîieroglyph’iqiiesV'côpiées Dêndejah.
Fia. *21 ... 3 I . Coiffuripde^r^tres /desSin^es^d^nf; lepnêrt^ iieü; *
Fig. 3 2. H ié ro glyp h e composé d’un poisson e t de jambes humaines.
P L A N C H E 5 p J . l
T ri b LEAjüi ’ éliéi^ glyp^ ss. j^remiëre. Partie. )
é ë tableau-èsudivisé en deux planches r ia première^ renferme les
figures, simples:, et une partie] des 'îgui?ës f o » ^ % ^ « ^ ° ^ b i r ié e s ; la
seconde-;, les ûrotytfj de signes : le tout fest-^î»rft' ^df^nzfr-'dîwses. Il
n’entre point /dans le tableau , de ces figures qui sont-en scène dans
les bas-refiefe et des pe ii^ a ir^ d ,îîiievmani|fe'pFusiOx!i moin% analogue
aux figures des basj-rélilfe -o^lliaire^iwdénjdi^môdetdife, et q.u’on
a p p e lé autrefois des hiéroglyphes ; on ÿ a admis seulement.ïes signes
d’écriture qui accompagnent toujours les scenês dont il s agit, comme
pour leur servir dé légende ou d’explication, et qui sont toujours aussi
groupés entre deux petites baguettes, et disposés en colonnes verticales
ou horizontales. Tous ces signes ont une forme constante, qui t
se rapporte à t u f i - t ^ ^ t â m in i^ e ^ pëufplèl^unifoÿne. : ainsi les
animaux et les plantes, par éxemplë j ont Une forme’ invariable et toujours
facile; à reconnoîtfe, ou dü m | j i É ^ | ^ ^ V a i y ^ | | s '^ r e s .
i.re classe (wyer la première cpiônne’à igauehe.):, »^nsaGree auxpgures
humaines.- - f-'" •' ; -.£* ••
H.' classe (i^BlenM^daoe- U :c61^ ^ 2i ) ^ 'n f ^ a i> t '^ / < 7rftej de
■figures humaines. ■
■ m.* classe (colonnes^',- 4 > 5 ) > f i ë ures d’animaux.
IV.* classé: ("côlonnë 6 ) , portions de figures dfmifnaiix, -
V.e dasse (colonnes 7 à 18-) , figures imitaët d[têtfabjâsHhanimés, des
•' ustensiles, vases , meubles e t instrumens, et en g én é ra i les o u vrages
d e ^industrie humaine.
v i . c classe (colon nes 1 9 , 20 )-, figures rycùlignès? Îa'pïbpart. empruntées
à là g éom é tr ie ,' e t ”qiii rie ' pài'dissent p p etre 1 imitation
^ d ’^n o b je t déterminé.:
VH.C classe ( ç ô lp n n c s :2 f , 2 2 ) i figdres mixtïlignes, Ôu »composées de
. lignes drOftës et d e lignes cou rbe s , avec.diverses figures indé-
termirtéès.
V il ri* classe ( colonnes 2 3 , 2 $ ) , figures de végétaux.
IX.* classe ( colonnes-25 à 4P ) ,figüres côinpléxest ou caractères com-
‘ binés ensemble d eu x à d etix, e t quelquefois trois a trois.
Ainsi les classes I , 11, I II, IV et V in représentetit les êtres vivans
e t la classe V.* ,*les ouvrages d e ’ l’homme sbcial. L e s deux
Otgatfrs
autres comprennent ce qu
est moins facile*à detertni
des auttc& 1 *
i n’entre pas clans les-précédérftes, ou ce qui
ner.^La dâsse. fx .c est la réunion des uns et
A u moyen- des.numer
invariable dü type,'il Sera
•s que por te chaque signe, <
facile aüx savans de conespc
E X P L I C A T I O N DES t P L A N C H E S .
matière, et de" citer les hiéroglyphési’ qu’ils» voudront désigner, dans"
leurs, recherches.
•Voyez là planche.:3 1 pour ^indication' des classes x et XI, e t ÿ ô ^
snitez, pour l'intelligence: du tableau, des" Observations et-Recherches
nouvelles sur Jes hiéroglyphes•, ainsi que la Notice sur les signes numériques
des ancienyi S'jgyptiehs, par M. Jomard.
P L A N C H E j I .
T a b l ç a u m é t h o d i q u e des Hiéroglyphes. (Seconde Partie.)
Cette planche renferme deux des classes ou subdivisions du Tableau,
formées des groupes de figures et légendes.
X.c classe (colonnes 1 à. 7 ') * groupes de figu re s , ou signes.accolés et
. - répétés.
XI.® classe (colonnes 8 à 2 7 ) , légendes encadrées,'.pu phrases particulières
enfermées dans un lien arrondi, et qu’on appelle quelquefois
des scarabfies, parce qu’on en trouve d'écrites sur le
plat de certains..amulettes qui ont, supérieurement, la forme
de ces insectes.
La première portion, en s,eize colonnes, renferme les légendes
verticales ; et la seconde, en quatre colonnes, les légendes horizontales.
On a donné ici celles qui sont composées des mêmes figures
et qui ne diffèrent que par la position, afin de fournir le moyen de
connoître comment les écrivains et les artistes Égyptiens disposoient
l’écriture hiéroglyphique, toujours avec plus; ou moins de symétrie.
On apprend par-là qu’elle sêrvoit à l’ornement, en même temps qu’à
l’expression, et. à la notation dés idées. ( Voyez la planche j o èt l’explication.
)
P L A N C H E 5 2 .
P i e r r e trouvée à Rosette. (Pa rtie supérieure, en écriture
hiéroglyphique,) -
Le monument en trois langues qui fait l’objet de cette .planche et
des deux suivantes, est tellement connu, et même est devenu si célèbre,
qu’il est presque superflu de le décrire en détail; on se bornera
ici aux principales circonstances. La pierre est en granit noir : son
épaisseur moyenne est de om,27 [ 10 pouces]; sa largeur inférieure,
«de om,7 3 j [2 - s 30 21] ; et sa hauteur, dans l'état actuel, de oa,p62
[*2^s i r° 7 1] : car malheureusement la partie supérieure a été tronquée
fortement, et l’on, ne peut même connoître que par conjecture ce
qui manque de la pierre. A en juger par la cassure seulement, il en
manque une Hauteur égale à 0 V 7 7 [ 6° 61] : ainsi la pierre avoit au
moins p * ,i4 [ 3 * 6° t 1] de haut. Cette partie écrite a 0^,720 dans
le bas, om,702 dans le haut, la pierre ayant une pente sensible sur
ses côtés. '
C ’est en faisant exécuter des fouilles près du fort de Rosette, situé
à une lieue au nord de cette ville, et à égale distance de la ville et
de l’embouchure du Nil, que l’on a découvert ce monument ; le monde
savant est redevable au capitaine du génie Bouchard, ancien élève de
l’école polytechnique, de ce précieux reste de l’antiquité. Aussitôt
qu’il fut trouvé, M. Lancret, qui étoit alors en mission à Rahmânyeh,
annonça la découverte à l’Institut du Kaire, qui s’empressa de faire
venir la pierre et d’en faire tirer des empreintes. Depuis, le monument
fut transporté à Alexandrie, et c’est là que le général en chef de l’armée
Britannique l’a obtenu du général Français par un article de la
capitulation.
Le texte hiéroglyphique a été dessiné deux fois avec l’attention la
plus scrupuleuse, tant d’après le soùfre rapporté par M. Raffeneau-
Papyrus, Hiéroglyphes, Inscriptions et Médailles. A. vol. V.
1 D e lile / qiie. d’âprèbune épreuve.en;plâtre;que l’àûtéur'.du dessin a
| prise à Lepdrès sur le monument original (1). On a mis un soin re-
| ¡T Ê ’gjeuix çjfconférer-;ensemble les moindres détails des.deux empreintes;
| ce qui a bonné le moyen d’arrêter: les formes avec, to.ùte la .certitude
( possible dans, toutes les parties,.qui . sô'nt; un peu vagues ,qu: indécises :
| Ie’camçtèfe-paiitiçulier donné parde:graveur Égyptien à certains signes
( hiéroglyphiques exigeoit d’ailleùrs une att.ention' spéeiale pour être
I conservé, sans altération,
y Dans la seule partie suhsistantefdu. texte hiéroglyphique, il manque
) environ ioe quart,par'l’effet dç la troncature .qui existe à-droite et à
j gauche, sans compter tout'ce qui manque au-dessus de la première
l ' hgue ,' et qui pouvoit être équivalent à une; moitié oujdeux tiers en sus.
) O u a gravé, au bas, d e .c e ttep fan ch e , la première lign é 'de I’ins--
i cription intermédiaire, p o u r seir ir d e repère1, et l-on-a fait d e même
V dans les deux planches suivantes.,Au moyen;de ces repères, les trois
j gravures peuvent être remues en une séuîë feuilte ;, qu'É ser.a de la même
5 grandeur que le monum'ent, saufdevrëtrait d u papier. ::
( Les cassures et les ¡parties usées de là pierre, ©nt été imitées .avec le
| plus de fidélité possible;,, de màinière à; ne pas nuire à la netteté de
j la copie.; a
j P L A N C H E 5 2 .
i
| P i e r r e trouvée à R osette. (Pa rtie intermédiaire, en langue
| ■ , Egyptieiine vulgaire. )
I Voyez rêxplicatibn’de la planche précédente. Il ne manque rien à ! gauche; et là troncature à droite - est'très-petite, en comparaison de
celle du texte hiéroglyphique. II y a aussi quelques cassures dans le
\ corps ■ de l’inscription ; ‘ mais elles; sont peu considérables. II est aisé de
| reconnoître, dans les signes dont ce texte se compose, plusieurs hiéroj
glyphes peu altérés. Lë dessin de cette planche et celui de la suivante
) ont été faits avec un soin minutieux par M. Raffeneau-D.elile , d’après
y les excellens soufres pris par lui-mêmeren Ëgypte : il a imité avec
) un fini extrême tous les accidens de la pierre et toutes les variétés
| des formes.
P L A N C H E 5 ,4 *
P i e r r e trouvée à R osette. ( Partie inférieure,,en langue Grecque.)
, Voyez l’explication des planches précédentes. La.'troncature qui
1 existe à l’angle inférieur de droite, est égale à éhviron .une quinzième
| partie du texte. Dans le corps de l’inscription, il .y a plusieurs cassures
assez étendues que M. Raffeneau-Delile a imitées fidèlement d’après
1 l’original, ainsi que tous les "autres accidens du monument.
P L A N C H E 5 5 .
| 1. . .13. I n s c r i p t i o n s de P h iloe ^ Ë ^m fi, 15. d ’Ëléphantine;
j 1 6 , 1 7 . d ’Ombos; — 18 . d ’E d fo u ;— 1 9 . . .2 4 . de Thèbes
j f i Kartiak J ; — 2 y . . 30. de Medynet-Abou ; — - 3 1 ... 4 5. du
1 Colosse de Memnon.
F ig. 1. Inscription dont les caractères sont assez analogues à l’écriture
1 intermédiaire de la pierre de Rosette; elle est tracée sur une
' ' (1) Cest au zèle éclairé de sir Joseph Banks et à son amour pour les sciences,, qu'on doit
! de posséder en France le plâtre du monument, et l'on n’a pas moins d’obligation à M. Taylor
i Combe, conservateur des antiques au Musée Britannique, pour la bienveillance et l’empressement
avec lesquels il a donné à l'auteur du dessin toutes les facilités dont il avoit besoin pour
se procurer cette précieuse empreinte,--