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A L E X A N D R I E .
III
I
contour un peu plus indécis, et la sculpture n’est pas loin
d’être - terminée à l’intérieur. Cependant'il n’y a^gas une de
¥- ces figurés dont ie style ne soit exactement conforme. au«ype
Écryptieô le 'mieux caractérisé. A u reste, le travail de la sculpture
, sur une pierre composée de tant- de parties différentes,
toutes d’une extrêriîe dureté, a dû être fort long-et fort difficile,
et il n’est pas surprenant qu’on ne l’ait point-parachevé.
Cette différence dans l’état du travail a été également obser-
,• vée, par un^ teinte plus .légère, dans la gravure des autres
dessins.*
On remarque au fond du. monument quatre ouvertures pratiquées
parles Arabes, qui, à une époque inconnue, ont transformé
çê.monument en réservoir;
Fig. 3. Détail des sculptures de la face extérieure du sarcophage,
• marquée C sur le ‘plan. ( V oyez la fig. 1 ; la partie B est sur
la planche suivante. ) * -
Qn observe que toutes les figures de cette face et de la face
antérieure hors la bande inférieure, sont-tournées de droite
à gauche, tandis que celles d e là face opposée et de la face
L • tournante regardent de gauche à droite. II y a aussi quatre
ouvertures pratiquées dans le bas.
F is . 4. Détail, des sculptures de la face extérieure, marquée D sur
le plan, f ig . /.
Fig. 5. Détail des sculptures de la face intérieure tournante, marquée
F sur le plan, fig. 1. La face E est-sué l’autre planche.
Le. système de la décoration n’est pas le même au dedans
qu’au dehors : au dedans, les signes sont plus^rands, et le haut
est occupé par une frise. L a sculpture est également soignée.
II reste un grand espace nu. entre le- bas dé I ornement et le
. fond du sarcophage : c’est là qu’on Voit le mieux la nature de
la brèche.
6. Détail des sculptures de la face intérieure, marquée G sur
l e plan.
7. Détail de la face intérieure, marquée H sur le plan.
■Fig.
Fis.
P L A N C H E 4 l .
. . . 4 . C o u p e s et D é ta ils des Sculptures d ’un Sarcophage en
brèche Égyptienne trouvé dans: l ’édifice appelé Mosquée de
Saint - Athana se.fc— 5. Face extérieure. — 6 . Face inté-
Fig. 1. Élévation latérale du sarcophage, sur la firce A . (V o y e z le
plan, planche q.o, fig. / .) •
La partie décorée de sculptures est indiquée ici par un trait
léger. Les ^points tracés sur cette figure et. les trois suivantes
indiquent les fractures du monument sur ses arêtes et en divers
endroits.
Fig. 2. Coupe du sarcophage sur la ligne B D du plan. Les lignes
intérieures gravées par un trait léger indiquent la limite des
- décorations.
Fig. 3. Élévation.de la face extérieure toumagte, face B du plan.
On doit remarquer que le dessous du monument n est pas
horiz^gtal- dans sa largeur.
Fig. 4 • Eà pattie à droite indique la coupe en travers du sarcophage :
la partie à gauche est la moitié de l’élév^jion antérieure, face D
du plan.
Fig. y Détail des sculptures de la pantre postérieure tournante du
sarcophage , marquée B sur le plan. Trois ouvertures ont
encore été pratiquées sur- cette face par les barbares, qui ont
fait du monument un abreuvoir. La partie sculptée sur cette
face tournante a 1 '”,7 7 [ j-1* 4' i ] > e^e commence a om,o p j
* [3 0 61] de Yarête à gauche, et à 9 “ ,076 [2 0 101] de 1 arête
à droite.
Fig. 6. Détail des sculptures de la face intérieure, marquée E sur le
plan.
P L A N C H E 4 2 -
P l a n s , Coupes et D é ta ils d ’un- Monument souterrain situe a
l ’ouest de la ville antique.
. Plan général à la superficie du terrain. On a figuré ici les
parties du monument où l’on n’a pu pénétrer.
а , a , a. Emplacement du monument.
b: Entrée forcée par laquelle on pénètre aujoiird hui dans le
monument.
C , C , c . Restes de constructions Arabes.
d . d , d . Puits par où le sable et les débris ont pénétre dans
le monument et l’ont encombré. Les puits que l’on voit
dans le plan détaillé, fig. 2 , ne sont pas apparens à la
surface du terrain.
e . Petites salles creusées dans le rocher, aujourd hui remplies
d’eau de mer, et connues sous le nom de bains de Cléo-
patre. On voit au-dessus les restes d’une mosaïque.
f. Citerne avec un enduit en ciment. On voit dans les environs
plusieurs autres citernes antiques. (V o y e z la Description,
chap . X X V I .')
cr. Baie dont les bords sont en partie tailles Se main d homme.
2. Plan détaillé du monument. Les parties des salles où I on n a
pu pénétrer à cause de l’encombrement, sont indiquées par
un irait léger. ( Voye£ en k'. )
a. Ancienne entrée, ou entrée principale, aujourd hui encombrée.
b . Porte du vestibule, également bouchée.
C. Entrée forcée par laquelle on pénètre aujourd’hui dans le
monument. C e point correspond au point b du plan
général, fig. /.
d . Passage forcé, par lequel on entre dans les salles intérieures.
e . Autres passages forcés.
f. Ouvertures forcées et aujourd’hui sans issue. On trouve de
l’eau* en f .
g . Porte d’entrée de la rotonde.
h . Voûtes au haut desquelles on voit l’image du soleil tracée
en rouge. .
i. Salle dont le plafond a la forme d’un berceau, sur lequel
on voit des lignes hprizontales tracées en rouge.
1. Petites portes au-dessus desquelles on voit le tracé des
frontons, également enrou leur rouge.
3. Coupe du monument sur la ligne A B , fig. 2.
4 . Coupe sur la ligne C D ,fig . 2 . faisant voir la porte d’entrée
de la rotonde.
5. Coupe sur la ligne E F , fig. 2.
б. Coupe sur la ligne G H , fig. 2.
7. Détail du fronton qui couronne la porte d’entrée de la
rotonde. On remarque un croissant sur le fronton. (Vo y e z
Fig.
Fig.
Fig.
Fig-
Fig.
fie-f )
8. Détail de la base lu pilai re qui est pl
ENVIRONS D’ALEXANDRIE,
TAP OS I RIS.
EXPLICATION DES PLANCHES.
P L A N C H E 4 3 - .
1. P l a n général de T aposiris. — 2 , 3 , 4 , y P la n s , Élévation
et D é ta il d ’une Enceinte antique à T aposiris. — 6 , y,. P la n
et Elévation de la Tour dite des Arabes.
Fig. 1. Plan général de la route d’Alexandrie à la tour dite des Arabes.
C e plan a été levé avant la rupture de la digue du lac Ma’dyeh,
opérée par l’armée Britannique en 1801. A cette époque, le lac Ma-,
reotis, depuis long-temps desséché, netoit qu’un bas-fond, une vallée
plus ou moins profonde, couverte çà et là de quelque végétation.
L ’ancien lay/Hareotis finissoit vers l’ouest par une longue pointe
ou une branche étroite, qu’on voit représentée dans le plan, et qui.
portoit le nom de Ouâdy Maryout, ou vallée de Maryout. Elle fût
remplie par les eaux de la mer beaucoup plus tard que le reste du
lac : le s eaux n’arrivèrent à la tour des Arabes qu’un mois et plus
après la rupture de la digue.
Fig. 2 Plan général d’une enceinte antique à Taposiris.
a a . Entrée principale, imitant les pylônes des monumens de la
haute Egypte.
b . Emplacement d’un puits.
c . Partie de l’enceinte démolie.
d . Portes latérales.
Fig. 3. Plan particulier de la porte principale ou pylône.
a. Escaliers.
b , b . Quatre cavités prismatiques semblables à celles qu’on voit
sur les pylônes Egyptien?, et où l’on plaçoit un mât triomphal
surmonté d’un pavillon.
Les cordons placés aux angles de ce massif sont de forme carrée,
au socle seulement ; plus haut, ils sont cylindriques, ainsi qu e‘dans,
les monumens de la haute Egypte.
j F ig . 4. Elévation de Fenceiiïtg prise sur la ligne AB,J^-. 2. =
( La partie C D représente le pylône;.les parties A C et D B appar-
/ tiennent à l’enceinte. .
{ - On remarqtie aux points marqués 1 les fcavi'tés 'prismatiques dont
) *on a parlé .plus haut*.
j Les assises présentent des bossages très-sailjjins ; ce qu’on n’aperçoit
? * dans aueunimpnuraent Égyptien proprement dit.
j On s’est abstenu de restaurer cette élévation, faute de données
j suffisantes, e t attendu que l’anaîbgie des autres* édifices ne pourrait
| guider sûremfnt dans cette restauration. »Les faces du pylône et des
i murs de l’enceinte sont inclinées^ ainsi que dans les monumens Égyp-
| tiens ; on n’a pu indiquer qüe légèfement, dans les parties A C
j et B D , les ènfoncemens que le plan indique. ( Voyez au point e ,
S B i Fis. ç. Détail des bossages des assises..
* Î f Nota. La véritable proportion des assises est mieux observée-dans la figure 4 :
. ici les assises sont trop longues. .
| F ig. 6. Plan de la tour dite des Arabes.
j a. Grotte taillée en avant de la tour,' dans un rocher calcaire.
| b. Emplacement de l’escalier extérieur qui conduisoit sur le
J sommet de la tour.
I F ig. y . Élévation de là tour et du rochér sur. lequel on l’a construite ;
-i . le rocher est percé de plusieurs^grottes.
I La partie supérieure de la tour e$t démolie ; on y montoit par
j l’escalier extérieur, qui est indiqué par des points dans l’élévation,
| Le nom vu|gaire que. porte cet édifice n’étant pas un indice suffiî
sant de l’époque de son élection, et sa construction étant fort soignée,
( on a cru pouvoir le. ranger dans la classe de ceux qui sont antérieurs
) à la conquête des Arabes, et terminer par-là la partie des planches
| d’Antiquités, rangée suivant l’ordré' de s lieux, du sud au nord, et de
l’est à l’ouest, à partir de l’île de PMæ.
A. vol. V.