
A L E X A N D R I E .
étoit l’attribut 3e la ,divinité chez les Égyptiens. On voit que
cette figure est du sexe féminin , et il semble que l’artiste Grec
ou Romain qui l’a exécutée avoit le dessein de représenter la
déesse Isis. On a trouvé la statue en démolissant un mur contigu
à la tour dés Romains.
Fig. 18. C e détail représente la même statue, vue par derrière.
P L A N C H E 3 7 .
, 2 , 3 . P l a n , Elévation et Coupe d ’une ancienne Eglise dite
Mosquée des mille colonnes ou des Septante. — 4 - - 2 3-
P la n s , Coupes et Détails de huit .des principales Citernes de
F ancienne .ville.
F ig . 1. Plan d’une ancienne église improprement appelée mosquée
des mille colonnes. Les colonnes de cet édifice sont de marbre
précieux ou de granit ; il y en a un grand nombre en porphyre.
a. Carrés cultivés au milieu de la cour de l’édifice : l’un d’eux
renferme un petit pavillon e t Une grande cou r destinés
au x ablutions. ( V oyez fig. 9 . )
b. Entrée principale formée par un porche soutenu par quatre
colonnes, et au-dessus duquel se trouve le minaret.
c . Tribune*
Fig. 2. Elévation de l’édifice, prise sur la ligne C D . ( Voyez fig. /.)
Fig. 3. Coupe de l’édifice, prise sur la ligne A B . (V o y e z fig . 1. )
Le minaret n’est indiqué que par arrachement.
Les citernes représentées dans cette planche sont un choix
fait parmi les nombreuses citernes qui existent encore dans
l’ancienne ville.
F ig. 4• Plan de la citerne dite el-A ghâr el-Kebyr.
F ig . 5. Coupe de la même citerne sur là ligne A B , fig . 4 .
F ig . 6 . Plan de la citerne dite el-Sangaq el-K ebyr, placée près de
la mosquée des Septante. La panie gravée au trait indique ce
qui a été démoli, parce que l’eau s’y perdoit.
Fig. 7 . Coupe de la même citerne sur la ligne A E , fig. 6. La panie
légèrement teintée indique ce qui a été démoli.
F ig . 8. Plan de la citerne’dite el-Zereby el-Kebyr, située entre le fon
triangulaire et la montagne voisine.
F ig . r>. Coupe de la même citerne sur la ligne A B , fig . 8. L’ouverture
à l’angle supérieur a est celle d’un puits qui descend dans
la citerne.
b . Tronc de colonne en marbre ^comme il y en a ordinairement
à l’entrée des jours des citernes.
F ig . 10. Plan de la citerne dite el-Geytân el-Kebyr.
F ig . 1 i . Coupe de la même citerne sur la ligne A B ,fig . 10.
F ig . 12 . Plan de la citerne dite el-Helouah, formant un carré parfait.
F ig. 1 3. Coupe de la même citerne sur la ligne A B , fig . 12.
F ig. 14- Plan de la citerne dite Safouân el-Kebyr. Toutes les colonnes
de cette citerne et de beaucoup d’autres sont en granit rouge.
Il y a huit ouvertures : les deux principales sont terminées par
deur*bases attiques; l’une en marbre verni, l’autre en granit.
Les margelles dès autres ouvertures sont en maçonnerie ou en
tronçonSme colonne.
F ig . 15. Coupe de la même citerne sur la ligne A B , fig . 14 .
a. Deux pierres contribuant à soutenir fes margelles avec les
pierres b c.
b , C. Quatre pierres posées en diagonale sur l’ouverture des
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
deux puits principaux. Une de ces pierres est en granit
et ornée d’hiéroglyphes très-soignés.
16. Coupe du puits, où l’on voit les troncs de colonne places
en travers au niveau de chaque étage, et posant sur les plates-
bandes. O n voit aussi les entailles qui servoient d’échelons.
Ces trous sont pratiqués dans des morceaux de marbre encastrés
dans la maçonnerie, et disposés alternativement, les pleins
opposés aux vides.
17. Plan de la citerne dite Safouân el-Soghayr.
18. Coupe de la citerne sur la ligne A E , fig. iy .
19. Plan d’un des angles de la citerne.
20. Coupe sur la ligne A B , fig. 19 , faisant voir les détails
d’une ouverture circulaire terminée par un, tronc de colonne
creusé. Le plan des quatre arcades est racheté par autant de
trompes, sur lesquelles sont disposées de longues pierres croisées
les unes sur les autres, jusqu’au niveau du terrain.
a i . Coupe sur la ligne C D , f ig . 19.
2g.. Plan de la citerne dite el-Totti el-Kebyr.
33. Coupe sur la ligne A B , fig . 22.
P L A N C H E 3 8 .
P l a n , Élévation, Coupe et D é ta ils d ’une ancienne Basilique
vulgairement nommée Mosquée de Saint-Athanase.
Fig. 1. Plan particulier d’un ancien édifice chrétien qui a été converti
en mosquée et a conservé le nom d’un patriarche d’Alexandrie.
a. Sarcophage placé dans un petit bâtiment octogone à l’extérieur,
e t, en dedans, de forme circulaire. C e sarcophage
est le même que le monument connu depuis longtemps
en Europe par les récits des voyageurs. La matière
est en brèche Egyptienne, de la plus grande beauté
et d’un poli parfait. La surface entière est ornée, taillée
et sculptée avec délicatesse. (V o y e z planche 40. )
b. Petit bâtiment destiné aux ablutions.
C , d . Tribunes.
e . Minaret très-élevé.
f. Portion de la cour, où l’on cultive aujourd’hui des légumes.
g . g . Portes. Les parties du plan marquées d’une teinte légère
sont des constructions peu élevées et plus modernes.
h . Puits destiné à arroser le jardin de la mosquée.
1. Cadran solaire Arabe.
k . Piscine.
I. Petite chaussée en marbre, dépendante de la piscine,
m. Maison de l’imâm, gardien de la mosquée,
n. Jardin.
O. Niche ornée de marbre,
p , p , p . Cabinets nécessaires au service de la :
Fig. 2. Élévation de l’édifice sur la ligne A B , fig. >
Fig. 3. Coupe de l’édifice sur la ligne C D , f ig . 1.
a. Coupe transversale du sarcophage.
i mosqu'
Fig. 4. Détail en grand de la moitié d’une des portes I
quées de la lettre g , fig. /.
latérale;
Fig. 5. Détail d’un des chapiteaux de l’édifice. Les ornemcns sont
presque superficiels, à la manière des chapiteaux Arabes. Il est
remarquable par sa forme carrée au sommet et circulaire à la
base.
Fig. 6. Détail en grand de l’une des fenêtres de l’édifice.
E X P L I C A T I O N D E § P L A N C H E * .
P L A N C H E 3 9 -
. V u e intérieure d ’ùne ancienne Basilique vulgairement nommée
Mosquée de Saint-Athanase. — 2 , 3. P la n et Coupe d ’un
Stade, situé a u .sud-ouest de la Colonne dite de Pompée
'ig. 1. Vue d une ancienne basilique vulgairement nommée mosquée
de Saint-Athanase. Cette vue est prise près <?e l’angle ouest
de la cour (voyezplanche 9 8 ). A droite, est le petit bâtiment
qui renferme le grand sarcophage Égyptien en brèche. Ce
monument lui-même s’aperçoit dans l’ombre. Sur le premier
plan, sont des carrés cultivés en légumes,
'ig. 2. Plan topographique des vestiges et des environs d’un ancien
stade situé à I angle sud-ouest de la ville antique, entre le canal
et la colonne, et que l’on croit être celui qui est désigné par
Strabon.
a a. Partie occidentale du stade, qui présente les ve'sïia^s les
plus reconnoissables. La même lettre indique le talus.-
b b. Partie orientale, où ces vestiges sont encore distincts. Le
sommet du talus est marqué par des restés de murailles
qui forment une enceinte. Ces vestiges sont plus sensibles
du côté du nord que du côté du midi.
C c . Restes de l’epine qui séparoit le stade en deux parties, suivant
sa longueur. C e qui subsiste est peu élevé au-dessus
du sol. -
d. Portion du stylobate, qui avoit environ 2m, 3 de hauteur, et
auquel aboutissoient les degrés de l’amphithéâtre.
e . Excavation sur l’emplacement de la borne [ meta J que les
coureurs devoient doubler. C e sol est élevé d’un mètre
au-dessus de celui de l’arène.
f. Débris de colonnes.
§ §• Restes de 1 ancien sol du stade, en pierres de taille,
h h . Terrain sablonneux inférieur au niveau de l’ancien sol,
et aujourd’hui cultivé.
I , I . Ruines placées à 1 orient, dans des points correspondans
à celles de da partie occidentale du stade,
k . Gradins ruinés.
1. Fragment qu’on croit avoir appartenu à un petit obélisque,
m . Fondations d’un bassin en briques revêtues de ciment, dans
lequel l’eau arrive par un petit canal dérivé du canal
d’Alexandrie,
n. Fondations d’une petite salle.
O. Sortie du cirque, conduisant à Nécropolis. - • --
La longueur intérieure du stade, mesurée entre' les points
P et p \ est de 559™,37 [ 287 toises], d’après l’échelle du
dessin original de M. Balzac. Si l’échelle étoit originairement^
d’une ligne pour toise, comme on est porté à le croire, la longueur
seroit de 28^' 2^, ou f f 4 m>l 7-
La largeur intérieure est de c 1 m,6.
La longueur extérieure, cc
points i et q , est de 6 i 4m,<S.
3. Coupe transversale du stade,
fig. 2 ). Elle fait voir le profil
des gradins inférieurs.
a. Epine.
b. Restes du stylobate.
C C. Fonds cultivé.
a . Sortie du sîade du côté de
c . Restes peu sensibles de la n
et qui est rasée presque
Alexandrie. A. vol. Y.
l’amphithéi
entre les (
»e sur la ligne A B (voyez
épine, du soubassement et
Nécropolis.
uraille qui couronnoit le talus,
entièrement.
t .. »7. P l a n et Détails des Sculptures d ’m.Sarcophage en brèche
Égyptienne, 'trouvé dans l’édifice appelé Mosquée de Saint-
Athanase.— 2 ,, 3;, 4. Faces-extérieures. — y-, &\WÊFaces
intérieures.
Fig. 1. Plan d1 un grand Sarcophage Égyptien, en‘brèche, qui ornoit
la basilique de Saint-Athanase à Alexandrie. C e monument,
quoique tout couvert de figures et de symboles hiéroglyphiques,
étoit l’objet des hommages des Musulman?, et il pa-
roit que les Arabes i’avoient ainsi en vénération depuis les
premiers siècles de l’islamismë.- Cependant il a ailssi servi, de
réservoir, comme On le voit par leV huit ouvertures que les
barbares ont pratiquées dans la partie inférieure.
La matière est une des plus dures et des'plus belles qui
soient au monde ; c’est une brèche dont la carrière est située
dans le désert de la Thébaïde, non loin' de la vallée - qui Joint
le Nil et ia mer Rouge. On l’appelle en Italie breccia ver'de;
elle est aussi connue sous le nom de brèche Égyptienne. Les
parties principales qui la composent sont des fragmens roulés
de granit et de porphyre,-des couleurs les plus brillantes et
les plus Variées; le fond est une roche verte, non moins dure
(voyez là planche 9 de minéralogie, H . N . voli I I ) . Quand
cette pierre est polie, elle présente de larges taghes plus ou
moins arrondies, et d’un effet' très-b.eau.' Ces Égyptiens ont
employé rarement cette pierre, ‘ qui devoit- être fort difficile à
travailler. Néanmoins la sculpture «exécutée sur le sarcophage
d’Alexandrie est si fine et si délicate, que l’on trouve quelquefois
jusqu’à huit, dix et même douze' hiéroglyphes dans
un espace d’un pouce carré seulement. La superficie sculptée
équivaut à plus de cent pieds carrés, et lè nombre des caractères
dépasse vingt-un mille sept cents.
L ’échelle de ce plan est d’«/z vingtième pour cent, ^gomme
celle du plan du sarcophage de Qala’t el-Kabch ( voy. pl. 24);
les coupes et élévations sont dans la planche q.i. Les mesures
gravées ont été prises à la partie supérieure.
La partie sculptée de la face D a i m,o8y.
C e beau monument etoit embarqué pour être transporté en
France, lorsque la capitulation l’a fait tomber au 'pouvoir de
l’armée Anglaise. L’auteur du dessin erra pris à Londres des
empreintes en soufre, au moyen desquelles» on pourra reproduire
une copie très-exacte, en pierre artificielle, de ce rare
morceau crantiquité. Voyez l’explication des planches 29, '
-24, 29, J2 et suivantes f). f» -
Fig. 2. Détail des sculptures de la face extérieure du sarcophage,
marquée A sur le plan, jfig. /. Lîéchelle de*ces‘détails et des
suivans est au quart de la grandeur naturelle:
II auroit été difficile d’ombrer les figures et de les graver
au fini sans nuire à la pureté des caractères j et par conséquent
à l’intérêt dp la gravure, sous le rapport de l’étude.
C ’est pourquoi l’on a préféré de donner..toutes ces figures
au simple trait,, et de s’attacher à la fidélité la' plus nffinutieuse,
en observant toutefois une différence' «très-reîharquabie qui
existe entre certains hiéroglyphes et les autres;. iQeux qui occupent
la partie à droite de la figure 2. et quelques autres
endroits, ont pjé sculptés plus profondément': non-seulement
les contours en sont très-purs et très-bien arrêtés, mais le
fond des figures est travaillé ; au contraire, dans d’autres endroits
, et ce sont les plus nombreux, les figures ont un