dentatus; dentibus apice interdùm pilifer is, dimìdio tulio longioribus, exterioribus linear i-snlmlntis
crassiusculìs iutcgerrimis vel apice a-dentatis subreflexis, interioribus longiusculè m ucronatis patulis.
Pétala 5- 6, circiter 7 -8 1. longa, ovata, apice obtusa, basi attenuata, penninervia, alba. Stamina
1 0-12, circiter quartoe calycis parti inserta. Ovarium elli pti co-turbi n atiim : dissepimenti rudi menta ad-
jectis nervulis lata, semiorbicularia : placenta dimidiam calycis longitudinem tequaus, convexa,
tí tra (pie extreniitate liberà obtusa. Ovula numerosissima, orbicularia, marginata. Capsula globosa,
glabra. Semina circiter 1 1. lo n g a , subrhombea, bine convexa, inde concava.
Var. ¡3; foliis plerisquc subovatis, basi attenuatis (ex unico specim.).
In campis altis prov. Minas Geraes frequentissima, præcipuè ad radices colliiun. Lecla quoquè
in campcslribus montis altissimi vulgo Serra da Caraga et prope civitatem S. Pauli.
Obs. — i° Identité. — La description que MM. de Chamisso et Schlcchtendal ont faite de leur Friedlandica amana et celle
du D. virgatus, publiée parM. P o t i, s'accordent parfaitement avec ma plante. A la vérité, les auteurs du Linnæa disent que
leur espèce a les fleurs jaunes; mais l'inspection des échantillons secs peut aisément faire illusion sur ce caractère. — n° Forme
des feuilles. — Si des feuilles ovales-oblongues sont celles qui, plus larges à la base, vont en diminuant jusqu’au sommet,
les feuilles du D. virgatus ne devraient pas être décrites, ainsi qu’on l’a fait, comme ovales-oblongues. Ce qui aura porté
M. DC. à employer cette expression, c’est que la plus grande largeur des feuilles s’observe souvent un peu au-dessous de leur
milieu; mais elles n’en présentent pas moins les formes que Linné, Kunth et les auteurs français attribuent à la feuille lancéolée.
4. D IP L U SO D O N MICROPII YLLtS.
Diplusodon tnicrophyllus P o h l Flora, 1827, i 5i .—PI. Br. t. 76. — DC. Prodr.,
I l 94e-
Friedlandia hirtella Sell. Cham. Schlecht. Linnæa, ir, 352.
Forma altera :
Diplusodon capitatus.
D. ramishirtcllo-pubescentibus; foliis brevissime petiolatis, breviter latèque lanceola lis,
interdùm subspathulato-ovatis obtusis, oppositè 5-3-nerviis, utrinquè breviter parcèque
villosis, rarissimè suprà glabris ; bracteis, foliaceis, lanceolatis oblongisve obtusis vel spa-
thulato-oblongis, tubo calycino subæqualibus vel manifesté brevioribus; floribus pedun-
culatis, conferto-capitatis, 18-andris; calycis villosi dentibus exterioribus erectis, subu-
latis, angustis, longioribus; petalis purpuréis.
Rami tenues, teretes, hirtello-pubescentes, apice subhirsuti, ferruginei : ramuli summo apice complanati,
cæterùm ramis consimiles- P ili omnes nitiduli. Folia breviter v e l brevissimè petiolata, 4 - 8 1.
lon g a , 2-31. la ta , internodiis sæpiùs multotiès b reviora e t inde per paria distantia, breviter latèque
lanceolata acutiuscula vel interdùm subovata obtusa basi attenuata e t idcircò subspatbulata, oppositè
5- 3-n e rv ia , utrinquè breviter parcèque pubescenti-villosa, subtùs punctulata, subresinosa, discolora,
júniora pilis albicantibus villosa; nervis lateralibus 4 - 2 , convergentibus, arcuatis, subtùs
prominentibus, suprà valdè impressis : petiolus ~ i 1. longus. Flores in apice ramulorum confcrto-
subcapitati, pedunculati : pedunculus hirsuto-villosus, circiter 1 1. longus : bracteæ foliaceæ, tubo
calycino subæquales aut manifesté breviores, lanceolate ve l oblongæ e t obtusæ aut subspathulatoe,
breviter p e tio la te , villosa:, c ilia te . Galyx circiter 5 1. longus, basi præsertim hirsuto-villosus, apice
præcipuè sordidè rubescens, junior p ilis albicantibus villosior; dentibus interioribus erectis, acutis;
exterioribus longioribus, angustis, subulatis. P é ta la 6-7 1. longa, ovato-elliptica, purpurea. Stamina
1 8 , paulò supra calycis fundum inserta; (¡lamenta rubra : antheræ luteæ, in orbem r ev o lu te . Qva-
riom subturbi nato-globosum, compressiusculum, glabrum, album ; pericarpio crasso : dissepimenti
rudimenta nervulis adjectis la ta , semiorbicularia, approximata, sed non coliærentia : placenta lateri-
bus ovarii latioribus parallela, utràque extremitate liberà obtusa. Ovula elliptica.
Legi Junio in campis intersitis arboribus retortis prope vicum Chapada , Minas Novas.
Obs. — !» Identité. — MM. Pohl et DC. assurent que les feuilles du D . microphyllus sont glabres en dessus, et MM. Chamisso
et Schlechtendal en disenlautant de leur Friedlandia hirtella rapporté au microphyllus. Dans ma plante, au contraire,
les deux faces de la feuille portent généralement des poils; mais la différence est presque sans valeur, puisqu’au milieu de ces
feuilles poilues, il s’en trouve quelques unes de glabres en dessus; et d’ailleurs, la figure publiée par M. Polii présente des feuilles
parfaitement semblables à celles de mes échantillons. Malgré cette ressemblance qui frappe au premier coup-d’ooil, j’ai été
tenté d'abord de distinguer, comme espèces différentes, ma plante et celle de M. Pohl, parce que les fleurs de celle-ci sont
tout àia fois représentées comme disposées en espèce de grappe c l d'une couleur jaune; mais il faut bien que le dernier de ces
rar.ii,ira. soit pan oontttnt, puisque SI. DC., qui. fui, „ duuuip.Iuu d ' . p * I. pluulu min,« du M. Pohl, ami,ri , n'alla . lu,
pilai.. Siuluis, 01 que MM. C. .1 S . disent positivement qu’il n'y u rien de jeune dent la entoile de leur F . hin.Ua. Lu teeoude
durera,ce, testent seule, a uatutelleuieut moins d , valent, et, dans 1. nialitd, elle indique seulement, chat mes éeh.ntillen.,
un moindre degrd de développement. D’aillents, le. demtiption. de M. Pohl, de M. de Csndolle, de MM. C. et S. conviennent
bien à ma piaule, et les diffdiences que l’on peut noter encore tombent d’eUet-mimes, puisqu'il en enitte d'aualoeues entre les
description, de ce. auteurs, deux desquelles sont laites d’epres Ica mêmes échantillons. Ainsi, les rameau, de ma plante sontarron-
dis, et M. DC. dit, du D. mtcrephpU,,,, que se. rameau, sont ictrapouea ; mais M. Pohl assure qu'ils sont arrondis et comme
j . ...n , de le dire, il avait sonsle. y en . les m!mm échantillons ,u e M. DC. Ma plante a le. divisions e.térieure. du’ealic. p l..
longues que les intcnenres, et MM. C. et S. dnent, de leur P . hirtella, que las dent, de ton calice ressemblent à celle, de leur
F . Mrs,Un, oh les e.térieure. sont plus courtes que les autre, et rilKchie. ; mai. M . DC., qui, avec raison, n'a pas h inti h rapporter
le P . hirtella au D. mtcrophjlUtt, assure que, cher celui-ci, las dents antérieures et intérieures sont égales ■ par cou
srqlient, 1. longueur relative d o dent, du calie, ne saurait loi avoir «ne bien grande valeur. D '.prè, ce. diverse, considérations,
,e " “ Pu me rcsou“ re ■ donner la plante décrite plus haut comme une espèce distincte du D. micropliyllus, et j’ai cru devoir
me non tenter de l'indiquer seulement comme une forme de cette même espèce. - »" Bapperu. - Ma plante a des rapport,
avec le D. punctatus Pohl., par son inflorescence et la coueur des pétales (Y . la figure des PI. Bras. , tab. 7a).
5. DIPLUSODON LANCEOLATUS.
D. caule parùm ramoso, tereti, apice complanato breviterque subvelutino-pubescente ;
foliis majusculis, brevissimè petiolatis, oblongis, acutis, basi rotundis, validé arcuatimque
costatis subtils minuté pubescentibus, suprà striguloso-puberulis, scabriusculis, rufis;
bracteis foliaceis, oblongo-oboVatis ; calyce tenuissbnè subvelutino-pubescente (Ptomi.,. „„¡e.
meo specimine ).
D. lanceolatus Pohl: Pl. Br., 98. t. 8 |S — DC. Prodr., m «40.
D. oblongus P o h l Flora, 1817, i 5a .— Id. P l. Br., 95, t. 78 .— DC. Prodr., m, 94J.
Casus verisimiliter ex radice perenni annuus, circiter 18 poil, longus, subvirgatns, apice parcè
breviterque rnmosus, parce foliosus, lignosns, teres, apice compi.natus, præcipuè parte superiore
brevtter subvelutino-pubescens, v il scabriusculns : rami breviusculi, nscendentes, breviùs foliosi,
fere abast fioriferi, compresso-snb-4-goni, coetcrbm cauli superiori.conformes. Foin circiter iç-ab
poli, longa, 1 poU. lata, internodiis longiora, breviter petiolata, oblonga (forsàn mcliits ovato-eliip-
tica) apice acuta, basi rotondata, validé arctntümqne costata, penninervia, supra pilis minutissimis
striguloso-pubescentia scabriuscula nitida, snbtùs pilis brevibus patentibus rcmntinsciilis in nervis
crebrtoribus subbirsuto-pnbescentiaj infima paulò minora, ovata; ramea multò minora; nervis 6-8,
convergentibus subtùs valdè prominentibus, suprà impressis : pednnculus circiter i-a 1. longus’
latiusculus, canaliculatus, puboscens. F loues subsessilcs, subracemosi, huud multine numerosi :
bracteæ foliaceæ, oblongo-obovatoe, obtusissimæ aut ucutiusoulæ, teuuissimè subvelutino-pubcscen-
tes, teuuissimè ciliatoe, uniucrviæ, tubo calycioo circitor æquaies. Caivx circiter 4 1. iongus, multi-
nervius, apice subplicatus, teuuissimè subvelutiao-pubesceus; deutibus interioribus acuminutis,
dimidiam calycis longitudinem æquantibus, erectU aut subpatulis ; exterioribus primbm paulè longio-
ribus moi brevioribus, subuiatis, crassis, subcaualiculatis, patulis. Petala ovata rubra. Stamina24-
30■ l3rliæ calycis parti inferiori inserta, 5 seu u latioribus calycis dentibus opposite , quovis dente
exteriori. Ovabiuh turbinato-globosum, apice subdepressum, glabrum : dissepimenti rudimenta
pericarpii (melibs ob exiguitatem genuini dissepimenti nervuli) crassissima, semiorbicularia, ferè
usquèad axim produciti, mox saluta : placenta dimidiæ calycis longitudini æqualis. Ovula numerosa
(Descript, ex unico specim.)» ■
Legi Maio in sylvulâ quàdam prope pagulum Capellinha; Minas Novas.
^BS- Identité; caractères ; nom. — M. Pohl dit de son D . lanceolatus, qu’il a les feuilles lancéolées, et de son oblongus,
qu’il les a oblongues ; mais, si une feuille lancéolée est celle dont la pins grande largeur se trouve vers le milieu , les feuilles du
lanceolatus (ex figuré ) ne sont réellement point lancéolées. Il y a cependant une nuance entre leur forme et celle des feuilles
du D . oblongus ( ex figuré ) , puisqu’elles sont plus allongées et que leurs bords sont plus rectiligues ; mais tout ce qu’ou pourrait
faire serait de les indiquer par l’épllhètc doblongo-lanceolata, et M. DC. ne l’a même pas jugé nécessaire, car il désigne les
feuilles des deux espèces également par le mot oblonga. Les différences qui restent entre les deux descriptions de M. Pohl con
sistent en ce que Yoblongus serait entièrement glabre et très-rameux, qu’il aurait scs bractées oblongues, les dents extérieures de
son calice plus grandes que les autres, et la étamines, tandis que le lanceolatus porterait des poils, que sa tige serait peu rameuse,
scs bractées ovales, les dents extérieures de son calice égales aux intérieures, et qu’il aurait 3 6 étamines. Mais si la différence
des feuilles disparait dans la description de M. DC., faite d’après les échantillons de M. Pohl lui-même, les autres différences
s’y évanouissent, pour la plupart, également ; en effet, l’auteur du Prodromm dit que les bractées du lanceolatus sont
ovales-oblongues, et les dents calycinalçs extérieures beaucoup plus longues que les intérieures; enfin, on croirait sauf les
1 111. a 1