s’élèvent inconnus dans des forêts ignoreés. (En un mot,
tout annonce chez l’Américain le sauvage qui n’est point
encore parvenu à l’état de civilisation, tout indique chez
l’Arabe, l’homme civilisé retombé dans l’état sauvage.”
Of the Arabs of Yemen.—The following is a very exact
description of the Arabs of Yemen, communicated to me by
M. d’Abbadie, the enterprising Abyssinian traveller. The
description, which was taken on the spot, does not apply,
as M. d’Abbadie informed me, to the people on the coast,
whose characteristic traits may be supposed to have u n dergone
modification through the intercourse of strangers
with the genuine Arabian stock, but from a careful inspect
tion of about five hundred prisoners, brought from Asyri
a place in the interior, who happened to arrive, having
been taken by the general of Mehemet Àlij at Gkounfou*
dafa, at the time when M. d’Abbadie reached that place*
By this opportunity, says M. d’Abbadie, “ j ’ai ;puré tudier
un assez grand nombre de réjetons d’une race que l’orgueil
de Ses généalogies doit avoir préservé de toute dégéneration.
Mes observations se résument par la description suivante
“ Taille moyenne; peau tenant le milieu entre la couleur,
de la crème, et cette du cilivre rouge ; pied petit et joliment
formé ; coude-pied fortement arqué; talon étroit et jambe
fine ; mollet petit mais musclé ; genou en dedans ; bassin
très large;-corps étroit au dessus des reins ; poitrine très
développé, ce que explique la légèreté de ces Arabes à la
course ; bras et mains bien musclés; celles-ci courtes et
larges; poignet étroit; barbe petite, et pointue, en avant ;
nez droit, comme dans le type de la statuaire Grecque, mais
au peu trop élargée à son extrémité pour se rapporter au
type Hellénique ; lèvres épaisses, la supérieure ni longue ni
courte ; oeil petit et très sombre ; front bien dans le sens
phrénologique ; le trou auditif situé en arrière d’un plan qui
partageroit le crane en deux partes égales ; cheveux d’un
noir luisant, ayant tout l’air d’être frisés naturellement, le
plus souvent assemblés en deux longues tresses qui pendent
sur chaque épaule.”
We may be sure, from this description, that the natural
complexion of the Arabs of Yemen, in the countries at no
great distance from the coast, is not white, but a yellow
tinge-. Carsten Niebuhr bears the same testimony : he says,
<feLes fommeo Arabes des contrées basses et exposées aux
chaleurs ont. naturellement l»a peau d’un jaune foncé, mais
dans les'montagnes on. trouve de jolies visages même parmi
lespaysan n é s , *, % *
The following iis a description of the Arabs in tbaineighi*
bourWodf ofi Sana’a, given to- M.ud’Abbadk by Dr. Her-
manowiez*, physician in chief of the army of Yemen
CEi-1- bleu, gris&tre>;- Neveux imisfte&-ploetot*cM£ain#-que■
noirs ; sourcils- tuèsrpetits, piais aggrandis par la peinture ;
cils, presque enlevés, par bu&age*deî-l’antimoMWiMR©z droit,
àEmftremité.<âp ; »lèvres minces menton et visage ronds ;
oreiMeej mains; ehpieds^ petits- et bien faits. Tous les muscle^
y-compris-ceux du mollet^bien>dfévelOppes ;ir dents-très
beaux et blanches par l’usage du mouswak (jeune-tige» de
la plante du Prophète-), le bassin tellement grand qu’il est
impossible d^-distinguprsile squelette dlum homme; de celui
d’une femme; les genous toujours en, dedans.^ Les pays
habité p a r ces Arabes est plntêt f r o i d quecfcaud.”
Bpueo- bas observed that some, of, thé Arabs have fair
complexions, in cold situations. “’Some of the women,”
he Says*; “ are exo^ding^fair, - *;.Tte mountains of Ruddua,
nearYambo, on the coast of Yemen-are^ as he saysy “ high*
and craggy, abounding hfc springs of water and; verdant
spots, where various fruits grow wild* in abundance; He
adds*, the people-of the place told raevthat water freezes
there in the winter, and that some of the inhabitants have
red hair and blue eyesv a thing scarcely, to be ever seembut
in the coldest mountains in the East;”*
Mr* Eraser has thus^ described the Arabs near Muscat,
on the-eastern part ©#4be Peninsula:»-^^ s* - - • ;
“ The Arabs;” he says; “ who- in colour resemble mulattos,
are of a sickly, yellow hue, with a deeper brownish
tinge about the eyeè, neck, and joints some are very dark,
and- an admixture of Negro- lleodfcseems to be common.”
He adds, that “ the genuine Arabs, with some exceptions,
are rather spare and active than athletic men. Those of
* Bruce’s Travel», vol. 1, P- 246.
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