Lastly, that some of the Negro nations of Africa speak
languages more distantly, but yet certainly related to the
Semitic, is a discovery of the same acute and highly-
gifted philologer.
S e c t io n VIII.—Of the Physical Characters of the
Syro-Arabian Nations.
I have already cited a description, drawn by an eye-witness,
of the characteristic traits of the Syrian Christian
race, who have preserved their lineage free from intermixture
with foreigners, in the mountainous tracts of Khr-
distan. They furnish a specimen of the characters helong-
ing'to the northern or Aramaean* branch of this family of
nations. THe reader may have observed that. theyj are a
fair, xanthous people; a sufficient -proof that the Hack hair
and. eyes and dark skin, ascribed by many to thetShejEfte
race, are not their constant characters. I shall how pro?
ceéd to collect more general descriptions of the celebrated
and widely-spread races of this* stock, in which, as they
are dispersed into all climates, we seem to have an “ instan-
tia crucisf that may determine the question, whether physical
characters in mankind are mutable through the agency
of climate.
Paragraph 1.—Physical Characters of the Arabs.
* It must be extremely difficult, if not impossible, to draw
a general portrait of the Arabians that mayibe applicable
to the whole race. Most of the descriptions: given of the
Arabs refer principally to the Bedouins or wandering tribes
of the desert. This may be observed ofR Chateaubriand’s
striking and graphic delineation of thé race. It occurs
in a splendid passage of his “ Itinerary, to Jerusalem,”
which I shall not venture either to translate or abridge.
The author contrasts the Arabs with the. savages of the
New World.
“ Les Arabes par-tout- oü je les ai vus, en Inde, en
Egypte, et même en Barbarie, m’ont paru d’une taille plutôt
grande que petite ; leur démarche est fière; ils sont bien
faits ^ lé g e r s | ils ont la tête ovale, le front haut et arqué,
le nez aquilin, les yeux grands et coupés en amandes, le regard
humide' èt singulièrement doux. Rien n annoncerait
chez eux le sauvage s’i\avoient toujours la bouche fermée,
mais aussitôt qu’ils viennent à parler,mn entend une langue
bruyante et fortement aspirée ; - on aperçoit de longues dents,
éblouissantes de blancheur,' comme celles des chacals et des
onces, différens en cela des sauvages américains, dont la
férocité est dans le regard, et l’expression humaine est dans la
bouche. Ce qui distingue 'surtout les Arabes des peuples
du Nouveau-Mondé, c’est qu’à travers é rudesse, des premiers
on sent pourtant , quelque chose de délicat dans leurs
moeurs % on sent qu’ils'.sont nés dans cet Orient, d’où sont
sortis tous-lès.arts, toutes* les sciences,^toutes les, religions.
Caché ; aux extrémités de l’Occident,, dans -un canton détourné
de Tunivers, Je Canadien habite desîvàRées ombragées
par dès forêts éternelles let arrosées par des fleuves
immenses : l’Arabe, pour ainsi dire jeté, sur le grand che-
. min&éa monde, entre d’Afrique et l’Asie, erre dans les
liantes régions de l’aurore, sur un sol sans arbres et sans
eau. Il faut, parmi les tribus des descendants d Ismaël, des
maitres, des serviteurs, des animaux domestiques, une, liberté
soumise à-des lois,. ; Chez les hordes américaines
l’homme iêst encore tout seul avec sa fière et cruelle indépendance
: au lieu de la couverture de laine il a la peau
d’ours ; au lieu de la lance, la flèche au lieu du poignard,
là nlassun&il ne connoît point et il dédaignerait la datte, la
pastèque, le lait du chameau : il veut à-ses* festins de la
chair et du sang. Ilcn’a point tissu chèvrùpour
se mettre à l’abri, sous.dé#,tentes : l’orme tombé de vétusté
fournit l’écorce, à sa hutte. : Il n’a pointifompté le cheval
pour poursuivre la gazelle; il prend lubmême l’orignal a
la course. Il ne tient point par son origine à. de grandes
nations civilisées; on ne recontre point lemom de ses ancêtres
dans les fastes des empires, mies contemporains de ses
aïeux sont de vieux chênes encore debout.; Monumens de
la nature et non de l’histoire, les tombeaux de ses pères