X Codex brevis niaturus. Codex brevis maturus. XI
Par mandat du Congrès international de
botanique tenu à Londres en 1866 A. de Candolle
projeta les Lois de la nomenclature
botanique, qui, à l'invitation par la Société
botanique de France au Congrès botanique
de Paris en 1867, y furent discutées et acceptées.
Telle fut l'origine de cette législation internationale,
le Code Parisien, au fondement duquel
on ne peut que réformer et continuer à
bâtir, autrement nous recevrions un droit de
révolution et jamais d'ordre internationale en
fait de nomenclature.
Mais ce Code Parisien contient d'un côté
beaucoup d'articles qui ne sont pas nécessaires,
d'autre côté il avait trop de lacunes. Nécessairement
augmenté de près de 100 amendements
conformes dans le Codex emendatus il lui
manquait de clarté; il contient souvent le même
sujet en beaucoup d'articles et sur des pages
distantes. Il n'y aura à peine un botaniste qui
voye clair dans ce Code diffus à consultation
difficile.
Les 76 articles du Codex emendatus sont
réduits ici jusqu'à 21, et plusieurs articles de
conception obscures furent divisés en des paragraphes
concis. De plus fût réglés en détail
mais pas du tout d'une manière extrême l'orthographe
uniforme des noms génériques, parceque
c'était indispensable à cause de l'existance
actuelle de plus de 10000 orthographes différentes
des noms génériques des plantes.
Tout les §§ ont subi l'épreuve de la pratique;
ainsi le Codex brevis fut bien mûri; l'épreuve
pratique manquait aux propositions législatives
souvent théoriques d'autres botanistes, de sorte
que leurs propositions d'altération se montraient
le plus souvent inexécutables et même nuisibles.
A côté des citations détaillées des Lois de
1867 et des articles du Codex emendatus est
renvoyé aus Commentaires publiés auparavant;
de nouveaux Commentaires complémentaires
seront publiées pg. XXXVI—LVIIL
Le Codex brevis maturus ne contient que de
M e l i o r a t i o n e s necessariae et utiles
éprouvées par la pratique aux Lois de 1867^
unique base pour la nomenclature internationale.
Ces améliorations et leurs résultats en nomenclature
produit d'un labeur deux fois decennal,
doivent être admis par Jus quaesi tum, ex-
By request of the international Congress
of botanists in London, 1866, A. de Candolle
projected the Laws of botanical nomenclature,
which by invitation of the Société botanique
de France were discussed and accepted
at the botanical Congress in Paris 1867. Thus
originated that international legislation, the
Paris Code, on which basis we can only reform
and continue to build, otherwise we
would receive a right of revolution and never
realize international order in nomenclature.
But that Paris Code contains on the one
hand many articles which are not necessary,
on the other hand there are too many defects.
Necessarily augmented by about 100 conform
amendments in the Codex emendatus it was
no more clear; it often contains the same object
in many articles and on distant pages.
Scarcely any botanist has a clear idea of that
diffuse Code so difficult of consultation.
The 76 articles of the Codex emendatus are
reduced here to 21 and some articles of formerly
obscure conception are divided into concise
paragraphs. Moreover we have regulated in
detail but without going to extremes the uniformity
of orthography of generic names ; that
was absolutely necessary, because there exist
now over 10000 different orthographies of
generic plant-names.
All §§ have been tried by practice ; thus
the Codex brevis became matured. Practical
proof was wanting mostly to the legislative
propositions of other botanists ; their propositions
of alteration proved mostly inexecutable
or even detrimental.
Beside the detailed quotations of the Laws
of 1867 and of the articles of the Codex emendatus
reference is made to formerly published
commentaries; complemental commentaries will
be published pg. XXXVI—LVIIL
The Codex brevis maturus contains only
M e l i o r a t i o n e s necessariae et utiles
proved by practice, to the Laws of 1867, the
only base for botanical international nomenclature.
These meliorations and their results
in nomenclature obtained by twenty years
labour are to admit by Jus quaesitum,
cepté par des exleges; mais chaque exlex ne
fait que augmenter la dissonance et le chaos
en botanique. Ce ne sont que les détériorations
prouvées statistiquement qui peuvent
être rejetées.
with exception from exleges (lawlesses) ; but
every exlex augments the discord and the chaos
in botany. Only statistically proved deteriorations
could be rejected.
Memorandum.
Der Codex brevis ist auch (zum Preise von 3 Mark) separat erschienen, damit die unvermeidbaren
polemischen Kommentare im Lexikon, das polemikfrei sein soll, ausgeschlossen
werden. Da durch die Subventionen der Preis des Lexikons sehr billig ward, kann jeder, der
sich für Polemik besonders interessiert, sich diese leicht kaufen.
Le Codex brevis est aussi publié séparément (pour le prix de 3 Mark) afin que les
commentaires inévitablement polémiques ne seront pas insérés dans le Lexique, que devra
être libre de chaque polémique. Par les subventions pour le Lexique le prix du Lexique fut
très modéré; chacun qui s'intéresse spécialement pour la polémique peut facilement l'acheter.
The Codex brevis is also published separately (at 3 sh. a copy) as the inevitably polemic
commentaries shall not be inserted into the Lexicon to make it free from polemic. As by
Ihe subventions of the Lexicon the charge of the Lexicon became very cheap, anyone who
likes polemic can easily buy it.
S u b v e n t i o n e n :
Dr. Robert Fries, Upsala Ma r k 1000.-
Prof. Dr. A. N. Landstroem, Upsala „
Prof. Dr. Moritz Fiinjstiick, Stuttgart . . . .
1000.
1 0 0 0 . " -