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l8. Q U E R C U S C O C C I N E A . W a x g e n h .
Q U E R C U S foliis longissime petiolatis, 5 - 7 lobis; lobis dentibusque acutissime
angustatis : Cupula turbinata, insigniter squamosa; Glande brevi-ovata.
Q. coccínea. W a n g e n . p . 44. t. 9.
Q. rubra coccínea, calycibus urceolatis. A i t . Kew. 1 1 1 . p . 357. n°. 10. fi.
C H Ê N E É C A R L A T E .
S C A R L E T O A K.
H a u t e u r : a5 à 27 mètres (y ô à 80 pieds).
F e u il l e s glabres, à cinq ou sept lobes, dont les dents et le sommet sont rétrécis
en pointe, sinus très-arrondis, pétiole très-long.
FKUCTIVIC4TION. Fleurs mâles : quatre étamines : cupule turbinée, très-écail-
leuse ; gland ovoïde.
P a t s . La Virginie et la partie élevée des deux Carolines; rare dans les parties
plus septentrionales.
O s s. Les habitans des contrées où croît cette espèce, le distinguent très-bien d’avec
le Chêne rouge, dont les branches sont beaucoup plus flexibles. Il en diffère encore
par les feuilles qui sont plus grandes, et sont supportées par de très-longs pétioles.
Elles prennent à l’approche de l’hiver, une couleur rouge assez foncée ; la forme
des glands, et sur-tout de la cupule, offre des caractères si différens etsi constans dans
le Chêne écarlate, que l’on doit les considérer comme deux espèces bien distinctes.
Le bois de cet arbre est préféré à celui du Chêne rouge; mais son écorce est
moins estimée pour le tannage. W a n g e n h e im est le premier auteur qui ait distingué
ces deux espèces. La description qu’il donne de la foliation de l’une et
de 1 autre est exacte; mais il y a erreur dans la figure du gland, qui doit être plus
gros, comme il le dit lui-même dans sa description. En général, les figures de cet
auteur sont bonnes, quant à la foliation; mais elles sont imparfaites pour ce qui
regarde la fructification.
T A B. X X X I .
C h ê n e écarlate. §î\;l Q u e r c u s coccinea.
T A B. X X X I I .
Plant d’ un an. | Planta annicula.
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