I. Q U E R C U S O B T U S I L O B A .
Q U E R C U S foliis subtomentosis, profonde sinuato-lobatis, lobis retusis; basi
acute cuneata : fructu mediocri ; cupula craterata ; Glande brevi-ovata.
Q. aïba fo liis , ad modum Anglicanoe incisis. C l a y t . n°. 467.
Q. fo liis supeme latioribus , opposite sinuatis , sinubus angulisque obtusis.
G r o n . V i r g . p . 1 1 7 .
Q. aïba minor? M a r s h . Arb. am. p. 120. n°. 2.
Q. stellata ; fo liis quinquelobis ; lobis obtusis , imis integris , coeteris
emarginatis, stelliformibus. W a n g e n h . p . 78. fig. i 5.
C H E N E o b t u s i l o b é . Chêne gris.
V P L A N D W H I T E - O A K , I R O N O A K.
H a u t e u r : environ 17 mètres (5o pieds).
T r o n c droit ; écorce blanchâtre. Ramification régulière.
F e u i l l e s sous-drapées, de couleur grise ou terreuse en dessous ; ordinairement
à cinq lobes qui sont comme tronqués et échancrés ; sinus profonds ; base
aiguë; pétiole court.
F r u c t i f i c a t i o n . Fleurs mâles : Chaton quelquefois très-court. Fleurs femelles :
trois à quatre sur un même pédoncule. Cupule sous-hémisphérique; Gland
de moyenne grosseur, ovoïde.
P a y s . Depuis le Canada et la Nouvelle-Angleterre jusqu’à la Floride, et sous les
mêmes latitudes à l’ouest des Monts Alléghanis.
O s s. Cet arbre croît rarement dans les endroits bas et humides. La fructification
en est toujours abondante. Les animaux sauvages, tels que l’ours et les bêtes fauves,
recherchent son fruit et celui de toutes les espèces qui sont pédonculées, et dont la
fructification est annuelle. Son bois est estimé pour tous les usages économiques : on
le préfère à tout autre pour les pieux et les palissades, parce qu’il résiste longtemps
à la pourriture. Il est employé pour la construction des maisons et des navires
et pour le merrain.
Les habitans de l’Amérique nomment généralement C h ê n e b l a n c notre Quercus
obtusïloba et le Quercus aïba, L i n n . parce qu’ils ont tous les deux l’écorce blanchâtre;
mais ils savent très-bien les distinguer, lorsqu’ils veulent les appliquer aux
différens usages propres à chacun d’eux. Plusieurs auteurs ont confondu ces deux
arbres avec le Q u e r c u s robur, dont ils paraissent en effet se rapprocher par la
figure des feuilles, la forme des fruits, et même par la qualité du bois; mais
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