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(3,
Scenedesmus Hystrix Lag. vàr. acutiformis Schroed.
Bibl. : Signalé à Java (voir 2, P. 184).
Pig.: 168, 169, 170.
Les échantillons décrits ici sont très A’ariables et rappellent
très près ceux que nous avons signalés pour Java. C h o d a t
P. 215), ayant relevé combien S. Hystrix est polymorphe,
ajoute que ses principales formes peuvent toujours être réunies en
quelques groupes assez nettement caractérisés par les côtes ou les
épines plus ou moins nombreuses qui ornent les membranes, et il
donne la diagnose suivante de cette variété ß acutiformis (S. acutiformis
Schroed.): cellules fusiformes, avec une côte longitudinale sans
piquants. Les cellules des échantillons décrits ici étaient disposées
par 4 ou par 8 , elles étaient plus ou moins fusiformes, quelquefois
(surtout dans les formes les plus grandes) un peu plus nettement
elliptiques. Les côtes latérales forment aux extrémités
des cellules vues en coupe optique, comme des dents obtuses à
peine marquées et mesurant moins de l,u.
Habitat: C. —D.
Dimensions: Cellules de 9—16y de long sur 3 —6 I/9 de large.
Scenedesmus Hystrix Lag. var. armatus Chod
Pig.: 171, 172, 178, 174, 175.
D après C h o d a t , 3, P. 215, cette variété se distingue des
auties formes de l ’espèce par les caractères suivants- Var armatus,
cellules à Côtes latérales ; les cellules marginales sont munies
à leurs extrémités, d’arêtes à la façon de S. quadricauda Bréb.’’
Cette vanete est du reste fréquemment unie à la précédente
par des formes de passage, les piquants pouvant être plus ou
moms longs. E t cela rend difficile une distinction absolue entre
les deux formes. Les cellules sont disposées par 2 ou par 4 en
séries horizontales ou plus ou moins irrégulières,- elles ont une
forme plus ou moins elliptique, assez variable du reste même '
pour un cénobe donné. Une arête longitudinale marque, en coupe
optique, les extrémités cellulaires d’une petite dent obtuse et les
cellules extrêmes ont de fortes soies subterminales, plus ou moins
courbées. Chromatophore en plaque, avec un pyrénoïde. Quelquefois
les cellules marginales du cénobe, munies de soies, sont,
dépourvues de côte longitudinale.
Habitat: C. —D.
Dimensions: Echantillons de Singapore: Cellules de 10 —13y-
de long- sur 5 de large. Soies 4 — 8 ,u. = Echantillons de Johore:
Cellules de 9~1 6y de long sur 8 — 71/2 de large. Soies 3 — 9.
BOTRYOCOCCUS.
Botryococcus Braunii Kuetz.
Bibl.: Espèce signalée à Java (voir 2, P. 187).
Pig.: 176, 177.
Dans toutes mes pêches de Singapore, j ’ai rencontré en abondance
cette espèce fort typique, avec ses cellules ellipsoïdales
enchâssées dans de la gelée, et que j ’ai étudiée assez longuement
à propos d’échantillons récoltés à Java pour n’avoir pas besoin
d’y revenir. J ’ai observé des masses cérébroïdes fort variables,
quant au nombre et à la disposition des colonies retenues par des
sortes de fllaments.
Habitat: C.
Dimensions: Cellules de 7 —lOy sur 6 environ.
COELASTRUM.
Coelastrum microporum Naeg.
Pig-.: 178, 179, 180.
Cette espèce, de disposition si élégante, n’a pas encore été-
signalée, ni à Java ni dans les contrées voisines. Le type C. indi-
cum Turn, représenté par Turxeb et récolté aux Indes-Anglaises
a été rapporté à cette espèce et en effet nos individus ressemblent
aussi, par plus d’un trait, au dessin assez incomplet publié
par T u e x e k (12). Ils correspondent en tout cas avec les descriptions
rencontrées dans la littérature de 0. microporum Naeg. J ’ai vu
des colonies de 8 et 16 cellules; ces cellules, vues de dessus, étaient
à peu près circulaires en section optique, et vues de profil étaient
plus ou moins elliptiques ou irrégulièrement trapézoïdales. Les
membranes sont épaisses et sont réunies d’une cellule à l’autre
non par des appendices nettement séparés, mais par une surface
de contact assez large. I l en résulte que les méats intercellulaires