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Glosterium Novae-Guineae N. sp.
Pig. : 81.
J] m’a été impossible d’homologuer cette forme à une espèce
déjà connue ; les cellules sont exactement en demi-lune, c’est à
dire fortement courbées, non renflées dans la partie médiane de
leur face ventrale; elles sont peu atténuées vers les extrémités
qui sont largement arrondies. Les chromatophores ont 5 - 6 bandes
rayonnâtes et remplissent à peu près complètement la cellule,
ne laissant qu’un tout petit espace hyalin à l ’extrémité, espace
occupé par un locelle à contour indistinct et contenant un seul
corpuscule relativement gros.
Habitat : E. 3.
Dimensions; Longueur 63y, largeur 11.
Glosterium nematodes Joshua.
Bibl. : Espèce signalée entre autres à Java (voir 2, P. 67).
Eig. : 32, a et h.
Par sa forme générale, sa membrane finement striée longitudinalement
et munie d’un épaississement annulaire près des
extrémités, par son locelle à corpuscule trépidant unique, ses
chroir atophores à pyrénoïdes unisériés, par sês dimensions enfin,
cette forme correspond très exactement à l’espèce de J o sh u a (5),
et notamment aux individus que nous eu avons rencontrés à Java.
Habitat : G. (Leg. Ck a m e e ).
Dimensions; Longueur des cellules 260y, largeur maximum 28.
I l .
|(
Glosterium Leibleinii Kuetz.
Bibl. : Déjà connu pour le Japon (9, P. 241), signalé à Java
(voir 2. P. 70), etc.
Fig.; 33.
Formes assez analogues à celles que j ’ai récoltées à Java.
Les pyrénoïdes sont ici plus petits, mais en un peu plus grand
nombre (8 par hémisomate). La suture est visible, ce qui encore
parle en faveur d’une homologie avec G. Leibleinii plutôt qu’avec
l ’espèce voisine G. moniliferum (Bory) Ehrb., bien que ia courbure
rappelle plutôt celle de cette dernière espèce. Du reste, il serait
nécessaire de revoir ce groupe de formes qui se distinguent les
unes des autres par des cmactères assez vagues. Les dimensions
par exemple ne peuvent pas donner d’indicaiions utiles; cependant,
G. moniliferum serait d’ordinaire, d’api'ès de To.xi ill, là 846),
plus grand que C. Leibleinii, ce qui est un détail de plus nous
permettant de rattacher à ce dernier notre forme japonaise.
Rappelons toutefois que D e W j ld e m a n i 16), pour les échantillons
de G. mo/iilifruin qu’il a signalés à Java, indique comme dimensions
180-14()y sur 45. Je piense qu’une faute d’impression s’est
glissée dans ce texte, car ces données ne correspondent pas au
croquis de cet auteur (fig. 31), qui dit du reste que les cellules
sont 5 à 6 fois aussi longues que larges. Ce Glosterium, déjà cité
par R o y et B i s s e t , est la seule Desmidiée que j ’aie pu apercevoir
dans le matériel que j ’ai reçu du Japon. Mais dans une des
pêches, elle était très abondante, accompagnée de très nombreuses
Diatomées.
Habitat; Dans un étang près de Kyoto, Japon.
Dimensions: Cellules longues de 230y, larges de 36.
Glosterium Grameri N.sp.
i ’ig.: 34, a et b.
Par la forme générale de ses cellules, et par la disposition
de ses pyrénoïdes dans le chromatophore, cette espèce doit trouver
place dans le voisinage de G. Massarti De Wild. (16) et de G. gi-
ganteum Bern. (2). Mais des caractères importants, et notamment
ses dimensions beaucoup plus modestes, la distinguent de l’une et
de l ’autre espèce. A propos de cette forme, il faudrait recommencer
la discussion des types critiques de Glosterium et de Penium., mais
je renvoie le lecteur à ma précédente publication pour l ’exposé
des raisons qui m’ont fait, à la suite de W i ld e m a n et d’autres,
ranger cette espèce dans l’un plutôt que dans l ’autre de ces genres.
Les cellules sont droites, elles s’atténuent peu à peu vers leurs
extrémités ; près du sommet, il y a, sur une petite distance, une
atténuation un peu plus brusque. Le sommet est très exactement
obtus, sa membrane est un peu plus épaisse que celle du reste
de la cellule. Dans chaque hémisomate, se trouve un chromatophore
à lames rayonnantes. Le faible nombre de ces lames (8)
distingue encore cette espèce des deux types voisins énoncés
ci-dessus. Dans chaque chromatophore, il existe un grand nombre