Sj/S capitis x//.6///; ambitus occipitis 2 ° , trunci medii ^ , pone anum 1" io //;, in me-
*dio caudae 1 " , capitis 2 " 2 ' " ; latitudo capitis supra oculos 6' " , occipitis xo'".
Habitat rams ad flumen Am a zon um .
L A C O U L E U V R E À S IX C A R E N E S A U D O S .
]\(L r. C u v ie r dit, et avec raison, que tes couleuvres étrangères sont innombrables:
les unes se font remarquer par la vivacité de leurs couleurs, d’autres par la régularité
de leur distribution, d’autres par des formes extrêmement grêles et légères. La Couleu*
vre que nous allons décrire, nest pas distinguée par un coloris éclatant, elle se fait
néanmoins bien remarquable par les six carénés au dos. Elle est en général au des-
sus de la tete, du tronc et de la queue d’un noir brun. Les côtés, des ■mâchoires
et la gorge sont jaunâtres, toute la partie inférieure du tronc, excepté celle de l’anterieur
et de la queue, qui sont d’un pâle jaune brunâtre, est d’un noirâtre brun
et sans taches. On remarque sur chaque côté des plaques abdominales une petite
ligne longitudinale, qui est jaunâtre, à peine visible et quelquefois imprimée.
La tête médiocre est a peine distincte du cou, déprimée et un peu obtuse au museau.
Les yeux sont très grands et ronds., les narines grandes et triangulaires, et la
bouche très large est droitement fendue. Toutes les écailles imbriquéesovales et
lancéolées aux côtés du tronc, ainsi que celles de la queue sont tisses, à la queue
plus grandes, larges et hexagones. Six sériés longitudinales d’écaillés grandes, presque
carrées et fort carénées commencent six pouces en arrière de l'occiput, et passent l’origine
de la queue, ou elles finissent très doucement. Le tronc est un peu comprimé, la queue
un peu longue, aux côtés applatie, et au bout presque pointue. Les dents sont fo r tes,
pas nombreuses et d’une grosseur égale. Je n’ai observé cette couleuvre q’une
seule fois dans la riche collection des serpents Brésiliens, d’ou il faut croire qu’elle soit
rare. Elle se trouve dans les environs marécageux des forêts près de la rivière des
A m a z o n e s . L ’individu décrit, qui est un mâle, a une perge extrêmement grosse,
dont Vextrémité est ronde, simple et armée de toute part de gros aiguillons pointus,
et qui ressemble au fruit du maronnier.