
LUTTE DE CERF-VOLANTS.
- u Japon, comme dans d'aulres pays de l'extrême Orient, le cerf-volant, simple jouet d’enfant en Europe, est l’instrument d’une lutte qui excite les
passions palpitantes des acteurs et des spectateurs, provoque des paris, admet des vainqueurs et des vaincus, absolument comme s'il s'agissait d'une
course de chevaux à Epsom ou à Chantilly.
Les cerf-volants sont toujours lancés de conserve deux par deux. La ficelle, enduite d'avance d'un empois rugeux, étant rendue cassante, les jouteurs, souvent
■ d’une merveilleuse dextérité, ont à la fois à préserver leur ligne des attaques de leur adversaire et’ à lui casser la sienne. La lutte a ainsi toutes les péripéties de
• l’offensive et de la défense. Les spectateurs assis sur des tapis étendus sur l’herbe ou répandus par groupes dans le champ de la lutte, encouragent par leurs cris les
champions, et quand le dernier pavillon vaincu a.été emporté par-le vent, les triomphateurs sont acclamés comme partout l'est l’adresse couronnée par la fortune.
LABOURAGE D’UNE RIZIÈRE.
lins constants. Après avoir, de concert avec ses compagnons, opéré la dériva-
égulier, pendant que la terre est ramollie par le séjour de l’eau, il y passe
iz étant la base de la nourriture au Japon, l’agriculteur y donne ses so
Ç P tion d'un volume d’eau, et endigué son champ en forme de dammier irn
la charrue attelée d’un buffle vigoureux, la bête la plus utile au paysan et à laquelle il, voue une affection toute particulière. Le
planté en rangs réguliers et en quelques semaines la récolte s’opère en fête par tous les gens du village.
'ecueilli en sémis, est ensuite