
mm um l a m e r d e s im m a r a .
•¿jine belle màtinée'ii’automne nous hous mêlions'en' îoùte poiîr iious, reindi’e. à Mogi', joli, village sur-les bords de la ùer de Sima-bara. Après une
J.COurse* d une coüple id’heures.npus. aprivonsià Âba petit village de 'Pécheurs oit mÿis prouvons le' déjeuner préparé dan§ la maison d'un des notables de
. La salJei-djrJa- gal,érie. où nous sommés reçûs:donne sur unv petit jardin en'miniature, dans -le go^t des jardins à 'la^modé chez nous vers la lin du siècle
. Ce jardiupfc'qui'pôuxiiiL avoir une vingtaine de^pieils carrés avait sés-deux viviers peuplés de goissons"roiîges, sa cascade;' §es arbres nains et son pont d’une
iule arche ppüÎV françhif le canal qui réunissait les deuxflacjS. JJn. rapn de séièil, je seul peut-être q.uFpût pénétrer dans ce petit dgmainçf/àdossé au roc, donnait
l| d'aplomb sur ,un délicieux ros%’-;iç6uvèrt dp fleurs qui sèmljlaiéni s’épanouir dîSi|j£et devenir plus vermeilles encore.'ên se baignant dans ce flot de lumière.
A Aba nous nqus é^a'rqions p^ur nous rendre* â« Mogi en traversant le golfe xde Sima-bara;. Partout des iragtaens de rocher détachés par les pluies ont été précipités
dans la mer par un de ces tromblemëns »dp terre si fréquens au Jâpoin. jCes rSjifs prennent lesv formes le§*plus hizarres. Il p en a un" auquel Hypotonie de Desima a donné le
nom de loois xnr et que les> pêcheurs appellent le Sénateur ou le vfeillard. Gertps^l’iuüsion5 est. complète*. eu voyant ce buste immensê s’élever au dessus des eaux on dirait
le génie de ces mers s'éveillant en sursaut pour venir disputer ses domaines à l’étranger qui vient troubler sa longîi^et .paisible soIUude.^'Ce .colosse .jyii brave les tempêtes de
çes mers orageuses jn’â paru bien autrement imposant que le sphinx myslérieui s’enfonçant dans les sables âux pîéds de^pyramides d'Egypte. l'Algue qui retombe en festons
du sommet .de la tète lui donne cet air grive, que nous admirons dans les portraits du dix-septième siècle et c’est l i o e ,q u lp valu le surnom de topis xrr à cé fragment de
rocher perdu dans ;ces lointains parqges. »