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before t iK & u l& S e obtained which the f t i f e j u d g e d ru ffic iently aca inte-to a d o ^ i
an original.
V a r io u s difficulties o f the like nature, attended with co n fid en c e Ioffes, have alfo
invariably retarded the completion o f all the works in natural hiftory, which he is now
preparing for publication.
In the w ork on Englilh infedts particularly, very great expenfe, as w ell as
difappointment, was mcurred through the obftinacy or careleffnefs o f the artiil
employed to etch the figures; who was too vain o f his own judgment, or too frugal
o f his labour, to follow with due accuracy the drawings prepared for h im : this rendered
his whole performance, which he had twice attempted, altogether unferviceable, and
gave occafion to introduce this additional branch o f bufinefs into the academy Since
this occurrence, the art o f etching has b y fom e o f his pupils been affiduouily cultivated:
and the author prefumes, that T b e E n g lijb E n tom ologift\T he Work-on Spiders; and the
etchings o ffe v eral views o f different iflands in the South Seas, together with a variety
o f other performances which already have or foon will be publiihed, afford pleajing and
iatisfactory teftimonies o f their merits in that department.
H a v in g fo long laboured w ith patience and perfeverance in this arduous enterprife,.
and having funk in it no inconfiderable ihare o f a private competence, the author has at
length the Angular gratification o f feeing his mo il fanguine expedtations realifed by the
event; and an animating pro fpeil now begins to open upon him, that his academy w ill
continue to rife in the eilimation o f mankind b y the production o f works Hill more
important to the illuilration o f the different kingdoms o f nature, and b y giving that
extenfion to the circle o f the polite arts, wh ich it is hoped will redound to the credit
and honour o f the country where this eilabliihment has been fir il formed.
I n thus alluding to the lofs wh ich his private fortune has fuftained in his exertions for
the public benefit o f fcience, he has not been actuated b y any motive o f oilentation. He.
is fully fenfible that in a nation, diilinguiihed like G reat Britain b y a fpirit o f enlightened
adyenture, the capital which he has hazarded is as nothing; he only ftates the faCt in
ju ftic e to himfelf, for the purpofe o f-fu rn ifh in g an unqueftionable proof to a ll
unprejudiced minds, that no confideration whatever has operated to deter him from,'
ilraining. every, nerve to render this publication, and every other work which he has
a t t em p t e d ^ worthy o f himfelf, o f his countiy, and o f the learned world, as art and his
utmoft abilities o f e ve iy kind could effeCt. Npr, he trulls, w ill h e be cenfured for
vanity
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cds on jugea néceffaire de refaire jufqu’à fix et dix fois quelques uns des morceaux les
plus difficiles qui fe rencontrèrent, avant d’en avoir un que l ’auteur pût trouver atiez
co rred pour le regarder comme un original.
P l u s ie u r s difficultés de la même nature, accompagnées de pertes confidérables, ont
encore empêché conilamment l ’auteur de compléter tous les ouvrages fur l ’hiftoire
naturelle, qu’il fe difpofe aujourd’hui à donner au public.
C e lu i , entr’autres, fur les infedes Anglois, après lu i avoir occafionné bien de la
dépenfe, n’a pas répondu à fon attente, par l ’obftination et la négligence d u graveur qu il
avoit employé à en faire les eaux-fortes. C e t artiile plein d’une trop bonne opinion
de lui-même, ou trop avare de fes peines, n’ayant pas, comme il l ’auroit du, fuivi
exadement les deffeins qu’on lu i avoit donnés, tout fon ouvrage, dont il avoit effayé
deux fois de venir à bout, n’a pas pu fervirj c e qui a donné lieu à l ’auteur d’introduire
dans fon académie cette nouvelle branche de travail. E n effet, depuis c e t accident
quelques uns de fes élèves fe font adonnés à l ’a rt de graver à l ’eau forte, e t leurs foins
affidus lu i font préfumer que fE ntotnologijie Anglois-, l ’Ouvrage fu r les Araignées j
et les eaux-fortes de plufieurs vues de différentes ifles de la M e r du Sud, ainfi que
divers autres objets qui ont déjà été publiés ou le feront bientôt, fourniront des
preuves fatisfàifantes de leur talent dans cet art.
A pres avoir pourfuivi fi lpng-temps cette pénible entreprife avec patience e t avec
perfévérance, après y avoir abforbé une portion confidérable de fon patrimoine, l ’auteur
a enfin là douce fatisfàCtion de voir fes plus chères efpérances fe . réalifer, et une
perfpeCtive brillante s’offrir maintenant à fa vue. I l efpère que fon académie méritera
de plus en plus l ’eftime du public, en produifant des ouvrages plus importuns encore,
qui tendront à répandre un nouveau jour fur les différons règnes de la nature, à agrandir
le cercle des connoiffances, e t à faciliter la culture des beaux arts, de manière à faire
honneur à la nation chez laquelle ce t établifièment a été d’abord forme.
E n faifant ainfi mention des pertes qu’il a efïuyées dans ià fortune, pour concourir
au bien général des fciences, l ’auteur n’a été pouffé par .aucun ; mo tif d oilentation.
Pleinement convaincu que dans un pays comme la Grande-Bretagne, dont les habitans
font diflingués par leur efprit éclairé et entreprenant, le capital qu’il a rifqué eft comme
rien, il ne rapporte le fait qu’à caufe de c e qu’il fe doit à lui-même, que pour fournir
à tous les efprits non-prévenus une preuve inconteftable qu’aucune confidération
quelconque n’a pu l’arrêter, ni l ’empêcher de mettre en aCtion tous refforts, pour rendre
la préfente collection e t les autres ouvrages qu’i l a entrepris autant dignes de lui-même,
de ià patrie, et du monde favant, que l ’a rt e t fes moyens en tout genre ont pu le lui