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Pé tiole s longs de six à huit lignes ( i5 millimètres) légèrement
. tomenteux, creusés intérieurement d’une gouttière assez profonde.
Fleurs : thyrse terminal composé de pédoncules opposés qui se
subdivisent trois par trois, et dont les pédicelles portent chacun
trois ou plusieurs fleurs.
C alice supère, campanulé, tomenteux et blanchâtre en dehors;
limbe membraneux, partagé en cinq dents obtuses, déprimées.
Corolle blanche, plus courte que le calice, formée de cinq pétales
ovales. '
E tamines: dix, exsertes; filets blancs, cylindriques, presque droits:
anthères jaunes, oblongues, aiguës au sommet^ ventrues à la
base, et terminées par tin prolongement court et échancré.
Pi s t il : ovaire sphérique, entièrement infère; style blanc, droit;
stigmate tronqué.
Fruit : baie sphérique très-petite, couronnée, par le prolongement
du limbe du calice , divisée intérieurement en trois loges qui
renferment un grand nombre de graines.
OBSERVATIONS.
J’ai donné à cette nouvelle espèce de Melastome le nom de Guayaquilensis, parce
que nous ne l’avons trouvée que dans lès environs :de Guayaquil,; où M. de Humboldt
l’a décrite ; elle est surtout très-commune entre le Garzal et Ujibar.
Cette plante est distincte de toutes les autres espèces de ce genre décrites, jusqu’à
ce jour, par la forme de ses feuilles et -par celle de ses étamines. Le Melastoma
Guayaquilensis demande la même culture que le Melastoma cleagnoïdis que nous
cultivons en France avec' succès depuis un grand nombre d’années.
E X P L IC A T IO N DE L A PLAN CH E X L IX .
Une branche du Melastoma Guayaquilensis.