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S I L E N E CHLORJEFOLIA. I5
CALICE oblong, membraneux, excavé inférieurement, ventru vêrs la
partie moyenne, partagé au somm^ en cinq dents ovales, droites
et bordées d'une membrane scarieuse.
COROLLE : pétales cinq, supportés,par un onglet de même longueur
que le calice, ovales, inégalement dentés et très-ouverts. La gorge
de la corolle est munie d'une couronne formée par dix petites
0 dents qui se trouvent placées deux par deux au sommet des onglets
des pétales.
ETAMINES dix u n peu plus longues que le tube d u calice; filets blancs,
grêles j.anthères ovales, poussière Hanche.
PISTIL : ovaire-supère, terminé par trois styles plus longstque la corolle;
stigmates divergens, marqués intérieurement de poils très-finsxt
très-çsrarts.
FHUIT: capsule oblongue, renferméê dans le calice qui persiste,
divisée inférieurement en trois loges, et s'ouvrant inégalement par
• le sommet.
O B S E R V A T I O N S .
Le Silène chloroe/'olia perd tous les ans ses tiges aux approches de l'hiver,
et sesïacine&en produisent de nouvelles au printemps. On conserve en général
cette plante dans l'orangerie ; mais je pense qu'elle réussiroit en pleine terre,
si on avoit la précaution de la couvrir de feuilles sèclies.
Quoique cette espace de Silène soit connue depuis long-temps, je n'ai pas
hésité à la faire figurer, parce qu'elle ne l'a pas encore été; i" parce qu'elle
est extrêmement rare; 3" enfin, parce qu'elle est d'un port et d'une couleur
peu communs, et qu'elle contraste avec ces plantes d'une belle végétation qui
«avec elTê servent à l'ornement dé" nos jardins.
>TiLe nom de Silène a été tiré du mot grec éiocXov, bave, parce que plusieurs
espèces sont couvert es d'un suc gluant. Les espèces connues de ce genre sont
très-nombreuses et pojir la plupart originaires d'Europe.
* EXPLICATION DE LA PLANCHE V.
Un rameau du Silène çhloroefolia.