
B A N K S I A MARCESCENS.
PÉTIOLE très-court, convexe en-dehors.
FLEDRS jaunes, très-nombreuses, formant par leur réunion un chaton
sphérique ou oblong, sessile et attaché sur les rameaux de deux ou
trois ans.
CALICE profondément divisé en quatre parties linéaires, droites, recourbées
vers le sommet, élargies et légèrement concaves pour recevoir
les étamines.
COROLLE : il n'y en a pas.
ETAMINES : quatre, attachées au-dessous de la partie concave des divisions
du calice ; filets très-courts ; anthères droites.
PISTIL : ovaire, ovale, pubescent, comme plongé dans un duvet
soyeux, roussâtre, droit, très-dense et attaché à l'axe du chaton; style
droit, plus long que le calice-, stigmate en massue, de forme ovale.
FRUIT : non observé ; ovaire divisé intérieurement en deux loges séparées
par une cloison membraneuse, et renfermant chacune une
graine.
O B S E R V A T I O N S .
Les Protéacëes sont, pour la plupart, originaires de la nouvelle Hollande ;
on en trouve aussi au Cap de Bonne Espérance et dans les régions tempérées
du Pérou et du Chili. Presque toutes les plantes de cet ordre sont des arbrisseaux
qui présentent des formes bizarres et dont les fleurs sont, en général,
d'une beauté éclatante.
Le voyage d'Entrecasteaux et l'expédition du capitaine Baudin ont enrichi
nos serres d'un nombre considérable de ces plantes ; mais peu d'elles ont encore
acquis assez de force pour nous donner des fleurs avec tout le développement
dont elles sont susceptibles. De tous les jardins, celui de K.ew est, sans contredit
, le plus riche en Protêacées. La plupart des espèces de cet ordre y sont
aussi belles que dans leur pays natal ; elles y portent des fleurs aussi grandes;
mais les fruits n'y parviennent jamais au degré de maturité qui est nécessaire
pour leur reproduction.
Le Protea marcescens, dont je donne la figure à la planche XLVIII, est
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