CH A P I T R E XXIV
ANIMAUX NUISIBLES
La hmace est, de tous les ennemis de la pensée, le plus
dangereux et celui dont la destruction est la ¡dus difficile.
Le seul moyen jiour détruire ce gastéropode est de lui
laire nue chasse assidue tous les matins, avant le lever du
soleil, et d’écraser les oeufs toutes les fois qu’on eu trouve.
On lui tend aussi des pièges en mettant autour des pensées
des feuilles de laitue très-tendres, qu’elle mangera de préférence
et sur lesquelles on pourra la surprendre.
On emploie aussi la chaux en poudre qu’on sème près de
la pensé«', mais ce n’est là qu’un palliatif, qui arrête pour uu
instant les mouvements de la limace, et <[ui porte préjudice
à la jilante.
Le limaçon est aussi très-uuisihle à la pensée et peut être
détruit par les moyens indiqués pour la limace.
Le perce-oreille mange les fleurs et les feuilles de la pensée,
au moment ofi elles apparaissent; la destruction de cet insecte
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