CH A P I T R E XI I
E X P O S I T IO N Q_UI C O N V I E N T A LA PENSÉE
La pensée demande dans sa culture le grand air, comme
les plaines où il ne se trouve aucun abri.
Ainsi placée, cette plante ne tarde pas à devenir beau-
eonj) plus robuste et plus trappue que dans les petits jardins
où lair est comprimé et qui sont le plus souvent entourés
de murs.
Ce dernier inconvénient est cause que bien des fois Ton
voit les fleurs jirendrc un coloris pâle, la plante devenir cbé-
tive et arriver à l’étiolcment, ce qui entraîne vite les pensées à
la maladie, cpclqucfois même à la mort.
Pendant ITiivcr, si cette plante, se trouvant dans un endroit
resserré et clos de murs, n'a pas pris assez de vigueur avant les
grands froids, elle périt bienté>t. Nous considérons comme mauvais
de planter les pensées le long d’un mur ou de tout autre
abri afin de les garantir du soleil et des froids, ainsi que le font
plusieurs personnes.