C H A P I T R E X
P E N S E E S D I T E S V I V A C E S
1) après M. le baron de Ponsort, qui a écril iin volume, fort
intéressant, sur la [)ensée, toutes les belles variétés seraient
vivaces. Elles le sont bien, il est vrai, dans une des acceptions
du mot, ])uisque l’on ])cut conserver une même variété eu la
iniilti|)liant par lioiiture, par éclat ou par tout autre mo\en;
inais [)our(jiioi la vraie pensée vivace a-t-elle besoin, ])Our se
conserver comme ses congénères, d'étre multipliée ?
j N o u s concluons de l à (pie la pensée des lleurisles ou des
ainaleurs ne ])eut cire considérée (pie comme jilanU* annuelle
ou tout au plus bisauuuelle ; quand elle se conserve
deux années, la seconde floraison est loin de valoir la
première.
Nous n'admettons, comme pensées vivaces, (pie deux ou
trois variétés, dont deux à lleur bleue et violette, et une a
fleur l)lauc!ic.
l.es (leurs sont généralement unicolores, cependant quel