C H A P I T R E XVI I
F L O R A I S O N
Une belle floraison dépend entièrement des soins assidus et
de l’aptitude du cultivateur.
Dés le printemps on donnera un léger bassinage aux pensées,
])uis l’on recouvrira la terre d’un })aillis très-fin pour eni-
péclier les pluies ou les arrosages d’éclal)ousser la terre sur les
i](*urs et les feuilles. On devra supprimer les ca})sules, ])incer
les rameaux qui s’allongeraient trop, en ne leur laissant que
trois à quatre feuilles seulement; par suite, les autres braindies
prendront plus de \igueur, les ileurs deviendront beaiicou])
])ius belles, et la plante sera moins sujette à la maladie.
vSi la floraison était tardive et (pi’elU' f'iit lieu dans les
chaleurs du mois de mai, les plantes demanderaient à être
légèr(‘ment ombrées avec une toile j)lacéc à un mètre environ
au-dessus du sol afin (je laisser la circulation dc lair.
Cet abri restera le moins longtemps possible pour éviter
1 étioleinent des [)lanles et la dé(‘oloratioii des fleurs ;