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m a l a d i e d e LA PENSÉE
C’esl peiidaiil les grandes chaleurs de juin et de jidllet (pie
la pensée devient malade.
Elle itrcnd nu aspect hlanc-grlsâtre (pii lui est communi({((('.
par un champignon appelé blanc, espèce se rapjirochant du
genre E ry sip h e (jui attacjne les rosiers.
L’iiu (les moyens jiour combattre cette maladie est de
J.rojeter, sur les jiarties malades, de la fleur de sottfre par
nu terajis sec, ahn (juc l'acide sulfureux agisse avec plus (fcf-
iicacité.
Plusieurs jiersonnes emjiloieut, comme remède, dc l’eau de
savon donnée en arrosement, ou de la chaux qu’elles réjiandent
en pottdre-sur la plante; mais ce dernier mode de trattement
est (juehpiefois jiire que le mal, car il fait dessécher tivs-vite
la plante malade, ce qui eu hâte la mort.
Celui qui (loune le plus de garanties, est de rabattre les
pensées (jui, â cette époque, ont cessé de fleurir; de les relever