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C H A P I T R E II
HISTOIRE DE LA PENSÉE
La lecture des auteurs qui ont des premiers écrit sur la
])ensée, nous amènerait à la ronsldérer comme presque universellement
répandue dès son origine. En effet, tandis que
les uns lui assignent l’Europe comme patrie, d’autres aiïirment
1 avoir trouvée à l ’état sauvage en Asie et même sur le Nouveau-
Continent.
C’est sans doute la fécondation naturelle ou artificielle des
vwla aivensis et altaïca, les premières qui vraisemblablement
se rencontrèrent dans les jardins, qui porta nos jières à regarder
la pensée comme susceptible de jouer un rôle dans la
décoration florale.
Nous n’énumérerons pas ici les transformations multijfles
qu’a du lui faire subir la culture avant notre époque. Mentionnons
cependant que dès 1379, Camerarius, ayant fait de
nombreux semis, obtenait des variétés relativement remarquables
que devait jflus tard perfectionner de TEscluse.