CH A P I T R E XI
TERRE (QUI C O N V I E N T A LA PENSÉE
Il est beaucoup plus simple pour Tamateur de composer
sa terre pour cette culture que de chercber à améliorer le sol
sur lec[uel il opère, s’il ne convient pas entièrement â cette
plante.
Pour obtenir un bon résultat, il suffit d’une épaisseur de
quinze à vingt centimètres d’un bon compost, comme nous
allons l’indiquer, s’appliquant sur le sable ou tout autre sol
très-perméable. Si ce dernier faisait défaut, il faudrait en composer
unau moyen de cailloux ou de gravois; mais, dans ce
cas, la couche du compost devra avoir de dix-lmit à vingt
centimètres d’épaisseur.
La composition de ce compost est de un tiers de terre
fraiicbe ou d’alluvion, un tiers de terreau de fumier provenant
de vieilles couches et un tiers de terre sablonneuse ou sable
végétal pris à la superficie du sol. Si Ton pouvait additionner
ce compost d’un buitième de vieille terre de bruyère, en mé