sheep *. The Etatsroed particularly directed
my attention to four rivers flowing
through the centre of as many vallies, each
exactly parallel to the other, over the whole
* I think I heard of one or two other Icelandic
mountains, concerning which the natives entertain
similar notions; but I was not aware that Geitland
Jokul was believçd to contain such regions of pleasure
and happiness, till I observed it remarked in the Voyage
en Islande, where, at page 168 of vol. 1, it is said, “ Les
Islandais croyent généralement, d’après d’anciens récits
fabuleux, qu’il existe au milieu du Geitland une profonde
vallée garnie de superbes prairies, et habitée par
une petite peuplade inconnue. Ces habitans vivent de
leurs troupeaux, et sont, a ce qu’ils disent, des deseen-
dans de brigands et de géans : ils les nomment Ikogar-
mon dans la Gamla~Saga, ce qui signifie homme de
bois. Cette fable tire son origine de leur Grettis-Saga
(chap. 50), où il est dit que Grettis habitait en hiver ce
vallon. Qu’à cette mêpie époque, c’est-a-dire vers l ’an
1026, il y demeurait un Pâtre nommé Thorir, qui avait
deux filles, avec lesquelles Grettis fit connaissance. Que
ce vallon est garni de bois et de belles prairies, et qu’il
y avait de superbes moutons, bien nourris et de la grosse
espeee.” •The ideas concerning fairies and giants, as
well as the superstitious notions about the monsters of
the rivers and lakes and the appearance of evil spirits,
are principally confined to the lower class of people,
among whom they are very prevalent. On this subject
of which our superior elevation enabled us
to cast a bird’s-eye view, though the ridges
of mountains that separated them from each
other were of considerable height. Their
fertility and the abundant supply of salmon *
the authors of the above-mentioned work have made
some observations, which, though they may swell the
note to an inconvenient length, appear to be well worth
transcribing. “ On pourrait tres-bien attribuer l’idée
qu’ils se font de fantômes et d’esprits malins à la vie
triste qu’ils mènent dans ces contrées sombres et
désertes, environnées de rochers, de vallons obscurs et
de cimetières, puisque c’est là que de tous temps on a eù
la folle imagination de croire que les spectres chois-
sissaient leurs demeures. C’est aussi dans la partie septentrionale
de l’isle qu’il en est le plus question, tandis
que l’on n’en entend presque pas parler vers le sud, où
lés villages sont plus rassemblées, et où il y a toujours
dès étrangers, outre les navigateurs qui y viennent
passer Pété pour le commerce. Ce qui ajoute encore à
leurs affections mélancoliques, ce sont les hivers qui y
sont très-longs, et qui les tiennent conséquemment
long-temps dans une solitude attristante; en second
lieu, la peur qu’on leur inspire dans le bas âge, et enfin
leur état actuel de misère et de pauvreté et leur taci-
turnité qui n’èst éclaircie par aucun amusement.”
* Grimsaa, which is one of these rivers, is considered
as equal to any stream in Iceland for the quantity o f