qu’un. La nageoire de la queue est brunâtre, et ses rayons ne diffèrent
point des autres; les deux bouts pointus de cette nageoire sont noireS^et
son milieu est rubanté de trois raies de la même couleur. La nageoire
dorsale qui paroit composée de deux nageoires, a cinq tacbes noires,
douze aiguillons et neuf rayons mous et ramifiées.
Ce poisson habite les eaux du Japon, et comme il y est en grande
quantité et’ qu’il a la chair maigre, il'est peu estimé par les ? habitons
riches, lie servant de nourriture qu’aux esclaves; ce qui a occasionné les
Hollandois de lui donner le nom d’esclave.
J’en possède deux individus qui ont la même grandeur que la .figure
représentée sur la planche, que je crois la grandeur ordinaire.
H se nomme,
Der SJilavenfisck, en Allemagne; L'Esclave, ren France;, et
De Slaven^Visch, aux Hollandois des The Slave-Jïsh^en Angleterre.
Indes;
IX.
L’HOLOCENDRE À QUATRE LIGNES.
H () L O C F. N T 1\ U S Q ^ A D R I L I N E A T U S .
C C X X X V ' i r i ' " ' 1> i a n c n e . F i s . à.
Le corps rubanté, k nageoire de k queue arrondie.
Molôceritrus Jih'atiis, pitrna caudae rotundata: B. ri, P .x in , V. -fj-, A.
. C. x r i , D. xxu.
L e corps rubanté et la nageoire de la queue arrondie font distinguer le
poisson des autres de songgUre.-
La membrane branchiale porte six rayons, on .en trouve treize dans
la nageoire pectorale, six dans la ventrale, treize dans celle de l’anus, seize
dans celle de la queue et vingt-deux dans la dorsale.
La tête est de moyenne grandeur, comprimée et un peu en pente; les mâchoires
sont de longueur égale, et pourvues de dents petites, larges vers le
fond, T ie n s aiguës par le bout. La petite ouverture de la bouche m’a
empêché d’examiner la langue et le palais. Les narines sont doubles, les;
antérieures sont cylindriques, et les deux paires approchent plus des yeux,
que île la bouche. Des quatre lignes qui vont le long du '||rps,-
l’une est près du dos, l’autre commence au front, la troisième, à la pointe
de la bbuble-, et la quatrième à l'angle de la bouche. Celle- ci va le long
du corps jusqu’au milieu de la nageoire de la queue; l’autre passe sur
l’oeil. La prunelle est'noire, l'iris blanc bordé de rouge. L ’opercule
antérieur est dentelé aux deux bords, l’opercule postérieur est arrondi
et muni d’un aiguillon;- ils sont garnis l’un è| l'autre 'd’écailles très-tendres,
de même que le corps. Je n’ai pu découvrir la branchie simple à
l’opercule interné, Le iîôs, un peu arqué est sillonné de 'façon que sa
nageoire s’y peut cacher. La ligné latérale prend à l’opercule postérieur,
et va en serpentant jusqu’à la nageoire'de la queue. ï.'auus s’éloigne