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-qui ont un aiguillon à la nageoire ventrale, n’en présente aucun qui
compte autant de rayons.
La membrane branchiale porte huit rayons, il y en a dix-sept dans
la nageoire pectorale, celle du ventre en a huit, celle de l’anus quatorze,
celle de la queue vingt-neuf, et celle du dos en a dix-sept.
Le çorp||est comprimé, et a à - peu - près la forme d’un rectangle.
La queue ne va pas en diminuant comme celle des autres
poissons , mais elle diminue tout-à-coup et garde sia largeur jusquà sa
nageoire. L ’ouverture de la bouche est de grandeur moyenne; les deux
mâchoires comme le palais, sont garnies de petites dents-pointues qui font
au. toucher l’effet d’une lime. La langue est large et lisse; les yeux sont
grands et saillans; la prunelle est noire; liris argentin, et entouré dun
anneau jaune. Le sommet est sillonné entre les yeux, et sans écailles.
Les narines sont oblongues et simples. L ’opercule antérieur porte
un aiguillon, le postérieur en a, deux; ils ont 1 un et 1 autre le bord dentelé;
on apperçoit encore deux os de lèvres forts a la mâchoire supérieure;
et à l’opercule antérieur un rang d’écailles transversales. L ouverture des
ouïes est large, et l’opercule qui couvre la membrane est grand; tout le
corps est armé d’écailles grandes, dures, ténaces, à bord dentelé.
Le long du dos on voit avancer des deux côtés les écailles qui forment
un sillon assez profond, où le poisson peut à son gré cacher la
nageoire. Les écailles couvrent encore une partie de la nageoire de l’anus,
de façon que cette partie du corps du poisson paroit aussi large que/fe^
ventre. La ligne latérale s’étend près du dos et forme un arc peu courbé, elle
va se perdre au milieu de la nageoire de la queue. Un beau rouge par
lequel perce l’argentin des écailles, couvre tout le poisson, et ces deux couleurs
étant interrompues par les lignes d’un jaune clair, il en résulte un mélange
agréable à la vue. Ses. nageoires longues dun rouge clair, et ses grands
-yeux doivent quand il nage présenter un coup d’oeil charmant; ce qui
me fait croire que, si les Romains qui étoient si sensuels - avoient - pu
transmettre ce poisson dans leurs eaux, ils l’auroient payé plus cher que le
Surmulet, à). »-
Toutes les nageoires, celles de la poitrine exceptees, sont formées de
rayons simples et durs, et de rayons mois à quatre rameaux; celle du dos
a onze des premiers, celle de l’anûs quatre> et celle du ventre en a un.
Tous les os de la tête de ce poisson terminant en piquants grands ou
petits, Artédi en a fait un genre particulier en lui donnant le nom àHoa)
Voyez Part. II. pag. 105.
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