Sa L ’H o l o c e n d b e d e B e n g a d e .
I ■ ■ 9
’ XVIII.
L’ H O L O C E N D R E DE B E N G A L E .
H O L O C E N T K U S B E N G A L E N S I S .
C C X L V I cme. P Xj a -N vg'în e. F i g. 2.
Quatre ligues au corps, la queue en croissant.
Holocentrus quadrilineatus, pinna caudae 'lunata. B . - v i 9 P. xiv, V. | | , A.
C. 'xvni, -Zèifiïïf, ^ , i
L e s quatre ligues dont-le corps est rubante, et leehaxLcrure en forme de
croissant à la nageoire de la queue désignent ce poisson. H est vrai que
nous en avons décrit un de ce. genre également marqué par quatre lignes,
mais celui-là ayant la nageoire de la queue arrondie,, on distinguera fort
aisément les deux espèces.
Je trouve six rayons dans la membrane branchiale, la nageoire pectorale
en a quatorze, la ventrale six, celle de l’anus dix, celle de la queue
dix-huit, et celle du dos vingt-cinq.
La tête est comprimée, le devant en. est alépidote, le derrière couvert
de petites écailles rondes et téraces-." L ’ouverture de la bouche est de grandeur
moyenne; les os des lèvres sont assez larges; les mâchoires d’égale longueur,
armées d’un rang de dents pointues et recourbées. Les cinq dents de devant
dans la mâchoire supérieure sont bien plus longues que les autres,
et suivies d’une quantité de dents courtes et minces, dont le palaisest
.également muni. La langue est lisse; et l'opercule de devant est-dentelé
aux deux bords. Le plus grand bord a une échancrure où prend- une
sorte de crochet dont l’opercule postérieur est muni. Ce crochet paroit
servir en quelque manière à la respiration; car j’ai observé en ouvrant la
bouche de ce poisson, que l’opercule antérieur recula, et pressa par le
moyen du crochet l’opercule postérieur contre la poitrine; ce mouvement
fenna l’ouverture branchiale. Il est probable que ce mouvement sert à
garder l’eau avalée plus longtems, afln de pouvoir rafraîchir le sang. L ’on
L ’ I f O L p C È N D R E • D E B E N G A L E ,
remarque à l’opercule postérieur deux aigüillqns lins, 'une échancrure et
sûr celle-ci un endroit .dentelé. L ’ouverture des ouïes est lârge et sa
membrane dégagée. Le tronc est comprimé,‘ les écailles sont petites et
dentelées; l'anus prend le ¡milieu du corps. La ligné .latérale va d’abord en
droite ligne, mais elle approche du dos vers le milieu de la nageoire dorsale,
le quitte au bout de cette nageoire, et va se perdre au milieu de la
nageoire de la queûe. Le ventre et les flancs du poisson sont blancs,
mais le dos et le haut de la tête sont rougeâtres. Les lignes sont bleues,
à bord bruni- Toutes proviennent de la tête., les trois premières d’en
haut vont se perdre dans la nageoire du dos, et la plus basse .clans la nageoire
de la queue échançrée. Les nageoires de la poitrine et du vèntre
terniinent par une pointé; celle - ci porte un aiguillon dur. Les rayons
flexibles de toutes les nageoires.sont ramifiés. La nageoire/de l’anus, et
celle du dos sont arrondies; la première est armée de trois aiguillons,
la seconde’ de onze.
Ce poisson se nomme:
L ’Holoçendre de Bengale, en François ; The Holocentre o f Bengal, en Anglois.
Der bengalische Sogo, en Allemand; et
Le nom du- poisson annonce sa patrie.
■ i Hx .*
Dans le premiér article je n’ai donné que huit espèces à ce genre:
niais après un examen plus soigneux dé ma collection, et par une nouvelle
augmentation, j’ai été mis en état d’y ajouter encore dix; de façon;
qüe j’en donne dix-huit. Le seul Marcgraf cité un a) de ce nouveau
nombre, mais qu’aucun système n’a admis, à l’exception de celui de
Klein b).
o ) BrasiL p. 152. . £)' PÎÎias. Pisc. V, p. /p. i& 5.
X 2