locehdre ' (qu-piqïia^t -pap-t^u^-áaais la collection de Seba où; il-en £$&
la description b).
Outre les propriétés citées de ce poisson il y faut encore remarquer
ce qui suit: premièrement les dix aiguillons courts de la nageoire-?de la
queue; secondement un os^orbicUlaire sons la nageoire pectorale •qui-e^;
l’apopliyse ou une continuation ejj-de l’omoplate d); troisièmement Mguil- ,
îoU très-fort de laVnagepiré de l’anis; et enfin quatrièmement,, une ouverture
que l’on découvre au haut de la bouche lorsqu’on avance la mâchoire
supérieure eJ^'Leâ aiguillons forts et nombreux servent , sans doute à le
défendre contre ses ennemis.
Je possède encore mie variété de ce poisson qui diffère de celui que.
je viens de décrire dans les points suâvans.
1 ) ‘ L ’espace entre l’oeil et la bouche est beaucoup plus petit; de. là
•sa tête paroit obtuse, tandis que celle du nôtre termine en pointe.
2) Lía -tête entière ne montre qwun seul petit aiguillon.,
5) Le onzième aiguillon de la nageoire du dos, qui est le plus court
dans notre’ poisson, ‘ëst le plus long ici, et le premier de ceux de
la partie postérieure de cette nageoire..
4) Le troisième-aiguillon de la nageoire de l!anus, n’est pas à be&n-
coup près aussi .fort qu’iT l’êSt dans le nôtre.
6 ) Cette nageoire a deux rayons tendres' de plus, et
- 6) Les hgnés patines qui vont , le long du corps ne sont point visibles.
On voit par-là qu’il m’eût été aisé de faire une •espèceparticulière
de ce poisson, Si j’avois le dessein d’en amplifier le nombre. ■■
Je l’ai acheté à un encan Uollandois, où il avoit l’inscription voede
Kaal&op - Vtsch de- ï OcecM, '
On trouve notre poisson dans tontes les quatre parties du monde. Plumier
fa dessiné aux Antilles; Browne le vit.à la Jamaïque; celui.dput.Ouhamel
parle étoit dans les eaux de l ’Europe; ét moi, je le tiens du Docteur Isert,
qui
5) Voyez. Seb. Thes. IIÏ. p. 7g.
c) Apophyse [Processus] se nomme dans l’Àna-
tomie, cette éminence ou rehaussement d’un
os qui résulte des muscles .y.attachés.,
<Z) L’omoplate des poissons, est l’os qui se trouve
d’abord sous l’ouverture des ouïes, et qui sert
de poiiit d’appui à la nageoire pectorale.
<?) Les deux mâchoires des poissons sont divisées
au milieu et mobiles, tandis que les autres
animaux n’ont que la mâchoire inférieure .
mobile. Au milieu, ou les deux moitiés de
la mâchoire supérîèùre ,se touchent, chaque
moitié a une apophyse qui -s'élève drpit^en
haut. Celle-ci porte îles ¡muscles qui^seryent
à .retirer la mâchoire avancée. 1 La, dite ¡apophyse
s’élève sous la peau entre les narines5 et
lorsqu’en avançant la mâchoire elle se retire,
la peau non interrompue couvre l’espace chez
les autres poissons, tandis que le nôtre montre
une ouverture à l’endroit, où manque la
peau qui y est ordinairement.
L e S o g o . ’ ; q^ 9
qui l’a tiré’ de l'Afrique, où' les habitansr le nomment' Sogo. H .est le plus
beau de sou genres Sa cliair blanche en forme de feuille le fait eètimer et
rechercher partout.
Ce poisson est nommé
Sogo, en Afrique et par: les Aile- Icdn Hadoeri Jang Ôngoe, par lés nas
. 11 ,>s’ l
Le So*go, 'par les François; , ' ■ The Wels/unan, par les Anglois à la
SchomerdicA, par les Hollandois ;$£&■;m ,l Ïaniaïqftefjet !i h e ■ par
8 Indes Orientales. . ‘ ceux de^ C^ o]# \
. Plumier nous à bien laissé vers là fin du sièéld ^écddew W copie
'd # Î l p I S mais m p ? en ayantdonné la première dPchption,
celui-ci mérité l’honneur de la p u h h iâ t^ , mais son dessins)' est fort au ■
dessous de cèlle dé Plumier.
Celle que-nous donna depuis Seba, est assez juste, cependant la ligne
: latérale y est omise % le dessin de Cateshy a le mêqie défaut, encore qui!
s’est trompé en. représentant la'nageoire du dos composée ÿ deux
parties i). ■
w É B W f t a m en a donné ensuite une copie, mais qm ne représente.
pas la nageoire de. la' queue -fourchue A). Les figures -.fait^ par Yalen-
tyn I) et par Renard m) ont le moins de valeur.
L e premier piquant de la nageoÎte-de l'anus étanf très-court, et pouvant
aisément^Shaper, à la vue; ;ü faut „excuser: Grouov ^ et Brorme d),
de n'avoir attribué que trois piquants à cette nageoire. -
Boddart /i)-se trompe en prenant le Labre operculaire.de Linnee ç)
pom notre poisson: car 'S e n l e m e n ^ ^ m b r e g ra^ : dimS' * *
nagepnes diffère, niais les-rayesqdu nôtre-vont le long du cotps, et celui
dé 1 .innée a les bandes transversales. -
■ T-yfin Gronov r) donnant à notre poisson le bec tronqué, il dort avoir
énvisagé là copie du système de Linnée.
A Mifi. Ksc. V . ' i s s . n. t4- . “ 5 Tom. j t a b . 29. 6g. 127.
g ) Le livre crte, tab 7 fig 5 J? / J F “ ^ ' P 4 ° " f .
*5 Thes. Tom. lit. tah. 27. fig. 1. '
i l Carol. Tom. H. tab. 5. fig. s. ^H ish ,N aÇ ,P - 42. n. 156.
*) Traité de Pech. T..m. Sect. i5.; pt &.-fig. 2. ïi^fLabroe oper<rfamgN.M4-74. ^ .T - .
15 Amboin. p. 59». fig- «7- ' . Z“°Ph P M* ^
Part. VII. N