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chets courbés en.arrière, par où le poisson pris, lorsqu’il résisté, s'accroche
plus sûrement. Les narines sont rondes , petites, simples et près
des yeux; l'ouverture* des ouïes est fort large, et leur membrane côjri
verte en partie. Les écailles sont très-grandes et fortement sillonnées;, la
ligne latérale commence à la partie supérieure de l'opercule, sétend prés
du dos, et forme sur chaque écaille trois jusqu’à six rayons d’un brun
foncé. L ’anus est au milieu du corps. La couleur des flancs est d’un jaune
verd, celle du ventre tire sur le jaune, celle du dos et de la tête sur le
verd brun. Les nageoires sont jaunes, et vertes au bout. Une prunelle
noire dans un iris blanc et étroit, et une autre verd et large, forme
l’oeil; les rayons des nageoires sont forts et ont beaucoup de ramifications.
Les nageoires ventrales s’éloignent plus de la tête que les pectorales.
L ’opinion que ce poisson se trouve dans les eaux de la Grèce, n’est
fondée que sur l’épithète de Crétôis qu’Àldrovande donne à ce poisson.
La description que Listre donne de ce poisson, s est fait apparemment^
d’après un original Indien, comme nous l’annonce le titre: Turdus viridis Indi-
cus à). On le trouve encore dessiné parmi les poissons Indiens de Renard ô).
J’ai reçu le mien, qui est dessiné d’après nature, d’un encan Hollandais,
dont le catalogue lui donne les. Indes pour patrie, sous le nom de Kalia-
toevisek.
Les Allemands le nomment : griechische Papagèifisch ou grünliche Breit-
zalvn; aux Indes il s’appelle Kakatoelia Capitano, et les Ijollandois de ces
régions le nomment Kabatoevïsch.
La gravure en bois d’Aldrovande est assez juste, sauf quelle représente
la tête sans écailles, et les nageoires ventrales antérieures aux pectorales c).
L ’estampe que Willughby nous donna peu après, est très-mauvaise ¿0, de
même que les dessins de Jonston é) et de Ruysch f ) ; celui de Klein g)
est meilleur, cependant il y a omis la ligne latérale et la forme échancrée
de la nageoire de la queue.
A la question de Gronov : si la douzième espèce des labres d’Artédi,
indique notre poisson: je puis répondre aihrmativement /z): car- la confrontation
de la déscription d’Artédi i) et du dessin d’Aldrovand e #), sur
lequel la première est appuyée, avec notre figure, démontre qu’il s’agit du
même poisson.
Quelâ)
Willugh. ïcbth. App. p. 23» f ■ J f) The'at Ahlmal.’ tab. 4.5. fig. 8>!
5) 'Tom. ï. tab. flo. ,üg. 112. g ) Mifs. Pisc. V. tab. iqy.-fig. 3.' ..
1 c) De Pisc. p.. 8« * • • ‘ - h) Zooph. -ç. 72. n. ,24.5.
Siil) Ichth. Append. tab. X. 10. ■ ’ ■ /) Sjn.'v.; ÿf* n. 12.)
Ê A ’Æ De Pisc. tab.* 45. 8- , / , ; y« ^ j^ De.Pisc. p. 8- ,
. D u , , $ £ a R Ü S G R E C / 1 7
H faut que le poisson de cette espèce que Gronov a eu devant les
yeux, ait été endommagé , puisqu’un des caractères qu’il lui donne, est la
nageoire de la queue tronquée a). Ü se trompe encore en confondant le Caca-
toeha de Banda décrit par Valentyn ô) avec le nôtre, car c’est le Cory-
phaena pentadactyla de Linnéë. Pour trouver la ressemblance des deux
poissons, on n’a qu’à (Comparer le mien représenté, sur la 173*“* Planche
avec celui de Valentyn. Son jugement est également faux touchant le rasoir de
Gefsner c), qu’il tient pour notre poisson, et qui appartient aux rasoirs.
Mon opinion se vérifiera si l’on veut comparer la déscription de Gefsner
et de Linnée avec celle que j’ai faite de ce poisson. Les dessins de
nard d) et de Valentyn e), si on les compare à leurs autres mauvais dessins,
passent encore.
Apparemment que les dits dessins de Renard et Valentyn ont porte Bod-
dart à soutenir que tous les rayons de la nageoire dorêalé deiiotre poisson
ëtoient aigus; mais notre auteur a parfaitement raison de critiquer
Gronov pour avoir voulu faire de notre poisson un coffre h),
I H I *) Tom. I. tab. 2.0. fig. 112.
bj Aml:ohia Tom. I I lls . 387- !25* / ) Ibicl.
j fX J to i î Anmt |1m | | a l r- * ï ) *B|solmy p S ,
d') 'Coryphaena..Novaçula. Linn. b'j Zooph. 175.
Part. VII. E