PLANCHE CINQUIÈME.
E l l e représente plus en détail un
L e fuit figuré ici jelte une grand
Ou y voit la coupe naturelle d'
alterueiit avec d'autres pli
Une masse de lave qui
Hiclies. Celles-ci, originairement horizoï
F y . 1.
Ì plateau du cratère,
une portion de l'intérieur du grand affaissemeot (PI- HI , fig. 1,) sur L
nde lumière sur la structure interne du massif qui remplit le cratère,
ires de laves s
terrain formé par la superposition de nombreuses asises réguUi
minces formées de débris de scories.
immunique avec l'intérieur du cratère traverse verticalement en forme di
B redres sent vers la uiasse verticale à mesure, qu'elles acqui»
filon toutes ces
ent une élcvatiou
supérieure.
L a lav
poreuse daii
En se
dont nous
de filon, et
e t d'autre e
du filon qui est exactement di
s a partie supérieure où elle s(
appelant, que le pli
au du (
oiis parlé (Pl. I),
1 recou
la même nature que celle des assises Lorizoutales, devient plus scoriûée et plus
:e mêle insensiblement aux couches de laves qu'elle traverse.
i t è r e s'écroula exactement dans la direction de la grande fente principale d'éruption
>it facilement daus la masse verticale, cette même fente d'éruption remplie eu forme
out porte à croire qu'elle
uappes minces et uniform«
t servi d'issue à une grande partie des matières fondues qui sont répandues de part
Ces deux vues renferment les détails d'un pbi
e de la lave qui tenta de se frayer une issue i
=ipab
Fiy. 2 et 3.
ùne signalé Cl'l- <0 q"'«" peut considérer comme une éruption mane
plateau du cratère dans une direction différente de celle de la fente
d'éruptioi
On
tellement
l é e s ont
c r a t è r e i
pri.
voit l'int des fractures longitudinales et transversales qui s'etaient formées dai
dévement graduel, qu'elles figurent de petites
épaisseur extraordinaire dont la présence n'a rien
risaieut l'accumulation des matières fondues. La manié
ses polyédriques de différentes grandeurs, rappelle tout
par parties en formes prismatiques est surtout prononct
ilargies et agrandies par suite du
is à nu une couche de lave d'u
des circonstances particulières favoris;
lave soulevée est divi;
terrain basaltique. La
verticalemeut eu masses
idance à se détacher pî
cales des fentes et sur les débris qui s'en délaclu
Sous le rapport de la propriété physique et
Un pliénoméue curieux à observer, est la foi
nt continuellement.
ininéralogique, cette lave diffère beaucoup de celles qu
ce de soulèvement qui est parvenue à écart)
•mes, privées d'appui de tous côtés,
donne l'exemple le plus frappant d'
driques de ce terrain fendu, que des portions éno
location plus ou moins considérable, h&fyure^.
le profil d'une portion de la paroi soulevée de la
changée qu'au lieu d'être verticale, elle se trouve
•asse principale. La position
; l e terrain soulevé? elles sont
l i é e s . Les parois de ces valu
d'étrange dans un endroit du
r é g u l i è r e dont celte
• fait la nature d'un
sur les parois vertl-
\ présent dans une position presque horizontale.
it débordé le cratère,
tel point les masses polyéirouvèrent
uu éboulement ou une dissemblable
renversement. On y voit
iginaire de cette niasse est tellement
PLAIVCHE SIXIÈME.
Cette planche est spi
îialement destinée i
dant le rapport entre leur fo'
quelques mots sur ce qu'un e
Quand les agents intérie
plateau du cratère se comp<
¡présenter la manière d'etre des cônes d'
e formation étant trop intime, je ne
b fait connaître de leur nature et de h
i s'ouvrir une fente à travers les ass
matières fondues cherchent à sortir,
d'autant plus de la verticale, qu'elle e
et lei mode
en soigm
sont parvenus i s'oi
e t lorsque les mal
rend une position qui approche d'aut
vient remplir la capacité de la fenti
lissent ces couches de lave qui se trouvent
)iidue tout-à-fait, et môme incorporée à la
quantité de la'
e t des gaz air
E n mèm.
Cette lave fluide s'insinue souvent dans les vides horiz
la force soulevante cherche à redresser les bords de la feni
dérables, et que toute s a masse pénétrant dans des espèce;
ition figurés Pl. IV, ft(f. 1. Cependétail
lei • la re s a n s d i r e
iur mode de foi
ises horizontales
l e s parois de 1;
st plus supérieu
me temps l'énorme chaleur et la tensic
1 contact immédiat avec eux. Il arrive nu
isse de laves liquides et entraînée au-dehors av'
taux qui s'ouvrent entre les couches parallèles
d e sorte qu'elle se répand sous le sol à des di
IX souter rains, finit par s'ouvri r une issue quelquesfo
L a colonne de lave liquide qui lient constamment ouvert le conduit qui lui donne passage, s'élève
ment et semble lutter contre la résistance et le poids des couches ramollies et rendues flexibles dont noi
qui tendent toujours à retomber et à diminuer l'orifice d'éruption.
Il peut donc résulter de cet état de choses deux éventualités:
1" Ou pendant l'action violente des agents intérieurs, les couches, qui forme
en plus, et plusieurs centres d'éruption commencent à s'établir dans la directioi
bourrelet qui s'accroît par l'accumulation mlalion des fragments
scoriacés entraînés par le
mencement de l'érupi
i bourrelet qui affecte la fo
t les bords de la fissure
de la fente, lesquels s'entourent bi
dégagement des gaz qui s'échappen
1 cône fendu, que sort la masse en fusion, et qu'elle vient s'é-
C'est alors à tr
pauclier sur les coulées antérieures.
2° Ou bien l'écoulement de la lave liquide n'étant plus alimenté, celle qui
partie inférieure de celle-ci qui se ferme presque entièrement.
Dans le premier cas, les vapeurs et les matières liquifiées
lion élargit de plus eu plus et lient constamment ouverte, et ci
Dans le second cas, il arrive tôt ou lard qu'un«
a la masse en fusion, les fluides élastiques renfermes dans les ca'
il leur passage en différents endroits, en se formant des canaux [
hors par des soulèvements partiels sous foruie d'ampoules.
¡happent pai
espèce d'éi
Ces phénotiiènes constituent pour ainsi dire, le premier acte de formation des petits
C'est un soulèvement partiel des couches de laves originairement horizontales, rendues He
l a tension puissante des fluides élastiques subjaccnls qui s'échappent de la masse souterraini
dont le
feule se redressent, et
1 et qu'une plus grande
v i o l e n t e des vapeurs
même, qu'une certaine
e c elle.
a u moment où
lances consifort
éloignée,
le successive-
: de parler, et
it deplu!
;ntót d'ui
:upait
i mèm
•uplio
embouchure que 1
plus fréquente,
ille impulsion étant donnée par li
force agissant)
s percent la v
de ces galeries bombées perc
nents d'émission dont l'apparii
est i
d e bas en haut
«te qui s'oppose
inoncée au - deônes
d'éruption dont nous parlons,
ibies par la haute température el
en fusion.
ud zugespitzten Gestalt emporziiführen, welchc :
ten Bildungsact der Eru],lionskegel bezeiclinet, i
Um iudess diese conischeu Erhebungen zu der pyramidalisehen
r a c k t e r i s i r t , eine Entwickelung, •welche gewissermassen den zw>
folgenden Einflüsse nöthig:
Die verflüchtigten Salze und freien Säuren, welche zugleich mit den wässrigeu Dämpfe
Glühehitze sich in unglaublicher Menge aus der flüssigen Lava entwickeln, modificiren auf eine
iid
W e i s e die porei
Zusammensetzung derselbi
der nicht mit den Dämpfe
fortwähreuder Auftreibuug
suchen, um welche sie
hören mit dem grössten lingestüui
ilche, gh
auf sehr i
1 die Atm
Volum ve
lichsam heraufkochend, sich um die Mü
l e r k w ü r d i g e Art. Zu gleicher Zeit .
)sphäre entweicht, in den schwammige
•grossem, und durch ihre eigene Schwe
!h in Gestalt eines seltsam gewundeneu Wulste;
ihenden Materii
ZuHtaiide der
Ihümliche, rein c
verändern die urHp
Theil der flüciiligc
îigei
r k s l e n
mische
igliche
S a l z e .
ilung anhäufen, und
»idensirt sich der
und noch halb flüssigen .Massen, welche
i immer wieder die Mündungen zu vergehlies.H(;t
anhäufen. Allein die elaslrschen, ohne Aufengen
Schlotte bestänilig offen, und, indem sir
mehren sie solcher Ges(alt den
. hallen dies.
immer wieder neue Theüe der geschmolzenen Masse gegen die Mündung forireissen.
uingebendeu Wulst, der auf diese Weise allmählig zu spitzer Pyramidenform anwächst.
Die Structur dieser Kegel und die Natur der sie zusammensetzenden Massen sind gleich merkwürdig. An der D-tsis
ie gebildet aus] einem dunkelgrauen, erhärteten Teige von bedeutender Porosität und Schwere, «teinicrem Anind
dergestalt vou auflüslichen, die kleineu Blasenräume ausfüllenden Salzen durchdrungen, dass er den Anblick eines
sind
sehen
w a h r e n
t Maudelsteins darbietet. Zahlreiche Spaltungen und längliche Höhlungen durchziehen diese gewnudenen Massen und
jommuniciren vou Unten nach Oben mit dem luueru des Schlott's. Verschiedene sublimirle Substai
.rium auf das innigste mit rubinrolhem, schuppigen Eisenglanz gemengt, bekleiden di
lud Spalten. Titanhaltiges Eisenoxyd zeigt sich ebenfalls in grosser Menge, in Fo
i Gipfel,
icheJ
verändert sich dii
gänzlich in e
rzüglich Chlornaineren
Wandungen dieser Hlasenräume
kleiner slahlgrauer Schüppchen, bald
l o o s e ange f logen, ba ld p u l v e r f o rmi g . Mit dem An n ä h e r n Na t u r de r Ma s s e de rge s t a l t, da s s sie
nicht mehr deu Namen einer Lava verdieut. Hier und di
von ähnlichem Bruch wie ein kristallinischer Kalkstein.
N a h e der kraterförmigea Mündung des Schlott's unterscheiden sich noch einige wirkliche verschlackte Lavab
r u c h s t ü c k e , gemengt und verkittet mit der salinischen Masse, mit der sie ein sehr hartes Conglomerat bilden.
Der ganze obere Theü des Conus ist gehalten und unterstützt durch Stalaktiten und nierenförmige Salzkrusten welche dem
seltsamen und zerbrechlichen Gebäude Zusammenhang geben und oft vou erstaunlicher Länge und Grosse sind. Die
¡uuereu Wandungen des Schlotts erscheinen abgetropft und die herabhängenden Stalaktiten nehmen an Grösse zu, je näher
s i e sich den Weitungen befinden, deren gewölbte Decke den Eruptionskegeln zur Basis dient. Diese Stalaktiten, deren
Masse bis zu einem gewissen Punkt die ursprüngliche Slructur der Lava beibehält, bezeugen vorzüglich die ganze Energie
der Einwirkung, welche die elastischen, comprimirteu Flüssigkeiten auf die festen, ihrem Einflüsse ausgesetzten, durchbrochenen
L a v a - S c h i c h t e n auszuüben im Stande lind.
Fig. 1.
A im Vorohugefähr
S t e l l t das Innere des grössten Eruptionskegels der, Taf. lV,f,<,. 2, abgebildeten Gruppe dar, welcher sich noch eii
¿ e r g r ü n d e der ¡¡(f. 1 derselben Tafel, befindet. Man sieht deutlich, dass die Bildung dieses Kegels, dessen Höh
2 0 Fuss beträgt, hauptsächlich dem ersten der beiden oben erwähnten Entstehuiigsakte zuzuschreiben ist.
Anschaulich tritt hier die Art und Weise hervor w i e die übereinander gelagerten Lavaschichten zur Ges(aU eiues sanft
gegen deu Gipfel sich wölbenden, flachen Kegels aufgerichtet sind.
Der Gipfel dieses Kegels, das Produkt des zweiten Entwickelungs-Aktes, ist in F o l g e der eigenthümlicheu Natur seiner locker
e n und leichter zerstörbaren Massen, bereits eingestürzt.
F^. 2.
Z e i g t einen anderen dieser Kegel von ohngefähr 18 Fuss Höhe, noch in seiner ursprünglichen Form und nur auf einer
S e i t e gespalten. Seine bei Weitem mehr pyramidalische Form beweist dass er hauptsächlich durch die Thätigkeit der zweiten
Bilduiigs - Per iode entstanden ist.
Fig. 3.
i Taf. I angehörigen Kegels dat
Man siehl hier, dass di früheren Eruptionen
eil gegen ein gemeinschaftliche
i sehr deutliche Krümmung <
l)is zur oberen Mündung hiudu
S t e l l t das Bild eines, der Gruppe
herrührenden, ursprünglich horizontalen La'
dieser Schichten haben nach ihrer Aufrichtung eii
schlackten, zum Tlieil schon versunkenen Massen
F o rm eines Höh-Ofens.
Fiff. 4.
M e h r e r e , durch besonders pyramidalische Form ausgezeichnete Schlacke
gebirges e e Taf. I aufgenommen. Es ist zu bemerken, dass die allmählige Emporli
der grossen Hauptspalte das Wiedererwachen der, eiue Zeillang geschli
Bald verschwinden diese Eruptionskegel gänzlich, um sich bald wieder ii.
z u eriieben, so wie es die Taf. X , Fig. 2 darstellt.
Centrum aufgerichtel worden sind. Die unleren
•litten. Der Schlott, welcher durch die ver-
Ehführte, zeigt eine grosse Aehnlichkeit mit der
ikegel der Reihe f f , vi
ibung des gewölbten Tei
inmerten, inneren Thätigkeit des Vulkans beweisser,
derselben Form und Struktur aus ihreu Trümmern
Die Erhöhung, welche man zur Rechten in der Ferne bemerkt, entspricht d(
I Rücken des Vor
• i der Richtung
P u n t a St. Angelo (Taf. I.)
ohngefähr 16 Fuss Höhe, welche als eine besondere Mo-
Fig. 5.
Giebt das Bild einer unförmlichen Erhöhung andrer Art,
ation der eben erwähnten Kegel-Bildungen zu betrachten ist.
M'ir sahen, dass die eigentlichen Eruptionskegel nur unmittelbar über der Spalte enlstehen, durch welche die flüssige
i aus der Tiefe aufsteigt, und dass ihre pyramidalische Form vorzüglich das Resultat der energischen Tension der mit ünentweichenden
Dampfe ist. Allein die Menge der, aus dem Inneren des Vulkans empordringenden, elastischen Fluida ist
s o bedeut end, d a s s sie sich nicht auf einmal e n twi c k e l n k ö n n e n , und ein be t r ä cht l i che r Th e i l de r s e lben Lavf
geschlossen bleibt und mit ihr iu die unterirdischen Canäle fortgerissen wird. Die Tension dieser Dämpfe, wenn gleich
noch stark genug an verschiedenen Stellen, die Decke des Canals zu durchbrechen und auf die angegebene Art conische
Erhöhungen hervorzubringen, welche sich in bestimmten Intervallen auf einer Linie bilden, die die Richtung des unterirdischen
Stromes andeutet, reicht jedoch nicht mehr hin, um so spitzige Pyramiden aufzutreiben und senkrechte und bleibende
S c h l o t t e i n denselben offen zu erhalten. Daher das Erscheinen unförmlicher Gebilde, aus seltsam gewundenen schwammformigen
Massen zusammengesetzt, und von einer Menge kleiner Oeffnungen von verschiedenem Durchmesser durchbohrt, durch
Avelche die wässerigen Dampfe und der kleine Antheil vou verflüchtiglen Salzen,der sich nicht absetzen konnte, in die Atmosphären
entweichen. Diese, in der Zeichnung als schwarze Stellen bezeichneten, Oeffnungen, deren Form und innere Glut
in Etwas an erhitzte Muffeln kleiner Probieröfen erinnert, gestatten mit der grössten Leichtigkeit die Art und Weise zu
studiren, wie sich verschiedene Substanzen von zweifelhafter Entstehung allmählig an die inneren Wandungen anlegen.
C