
La ligue ponctuée moyenne à l'extréuiité gauche de la coupe, iudique 4,000 pieds pour oiaximum de la liauieur des
montagnes situées entre l'Etna et la mer, vers le Nord.
La Motta est une colline de roniiation marine, revêtue d'une couche de basalte.
Fit/. 4.
Pour pouvoir comparer Sfromboli, le Vésuve et l'Etna sous le rapport de leurs formes et de leurs dimensions relatives,
figuré le Vésuve et Stromboli d'après la même échelle que l'Etna.
Les parties plus foncées sur les trois coupes indiquent la formation de déjections modernes dont la masse s'accroît
PLANCHE DIXIÈME.
Fis. 1-
Elle donne l'idée d'un massif curieux de lave qui fait saillie dans le cratère de l'Etua, et qui offre le singulier exemple
de la réunion des deux modes de structure qui caractérisent généralement le basalte.
A la partie inférieure, cette masse dont la nature miiiéralogiqne ne diffère pas de celle de la lave moderne, est composée
de sphéroïdes de différents diamètres, très durs et intimement liés ensemble. Vers le sommet, la masse passe iusensiblemeni
à la Struclure nette et régulière du basalte prismatique. Ce massif de lave a «té dégagé de son enveloppe par l'écroulement
de la paroi du cratère (Pl. 1I_).
Fit;. 2.
Elle représente cette partie du plateau du çratère à la base du cône de cendres qui était occupée par les cônes d'éruption
décrits, PI. IV et VI.
Au fond de la cavité dans laquelle ces cônes se sont abîmés, ou voit s'élever d'autres cônes surbaissés; ce sont les
produits d'une nouvelle impulsion de l'activité volcanique renaissante qui se forment des débris des premiers cônes d'éruption.
A gauche, cette cavité est bordée par les masses fracturées et disloquées de la falaise souveut citée.
La paroi opposée est surplombée et composée de débris saillants des côues précédents. Ou reconnaît encore dans ces
masses les creux formés par les cheminées verticales qui descendaient eu traversant les côues jusqu'aux cavités bombées audessous
desquelles ils étaient placés.
Ce sont toujours les mêmes forces agissant de bas eu haut qui donnent naissance à ces nouveaux cônes.
l-a figure représente le moment où l'activité du volcan est très faible; mais aussitôt que la lave sera poussée dans l'intérieur
de la fent« souterraine pour se frayer un passage au-dehors, oa verra ]
des formes analogues à ceux dont nous avons parlé Pl. VI.
Fi^. 3.
i côues s'accroître rapidement et offrir
Elle peut douHer une idée de la mauiêre d'être des filons nombreux qui coupent les escarpements du Val dî Bove
(Pl. VIII); j'ai dessiné la partie inférieure de la Rocca del Corvo, non parce qu'elle est le point le plus remarquable pour
ces filons, mais parce qu'ils s'y présentent dans des directions différentes, en se croisant sous les angles les plus variés. Le
massif de ce rocher est même tellement altéré par l'inlluence atmospltérique et les éboulements successifs, que sa structure en
assises alternantes est difficile à recounaître.
Fiç. 4.
Elle rappelle encore une fois les phénomènes dont il a été question (Pl. IV, fig. 2), et donne une idée du mode d'épanchemeiit
d'une lave très flnide et dont l'émission fut accompagnée d'un dégagement très abondant de fluides élastiques. On se
trouve devant rexircmiié de la falaise, et l'on voit le dernier des petits cônes de la série d'éruption (Pl.I, f) exhaussé
considérablement au-dessus du plateau. Une coulée de lave qui s'est arrêtée bientôt, venait de descendre la pente entre la
falaise et ce cône. Elle forme une bande égale et étroite, resserrée par deux bourrelets de lave boursoufflée, en forme de
grandes ampoules, et bizarrement contournés, qui se sont aplatis à mesure que la lave s'avançait sur le terrain horizontal du
plateau.
ni-îf».
Cedruclif. in tW N