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Cea orifices, indiqués dans ie dessin par des irons noirs, et dont la forme et l'état d'incandescence a l'intérieur ont quelque
ro«,semblance avec les moufiles échauffés des petits fourneaux d'épreuve des ingénieurs, permettent, en outre, d'examiner avec
tonte lii facilité désirable, la manière dont différentes substances, d'mie formation douteuse, viennent successivement se déposer
contre les parois intérieures.
Quant il la composition intime et générale de toute la masse bonrsoufflée, elle est presque semblable à celle que présentent
les cones d'éruption. Il faut observer cependant qu'elle est encore beaucoup plus riches que celle-ci eu nombreuses
combinaisons chimiques qui s'y sont formées par sublimation et par décomposition puisque les conditions étant ici foutes différentes
les affinités chimiques ont pu y agir avec toute la liberté possible sans être troublées par l'influence des forces mécaniques.
Fig. 6.
Cette figure représente un petit cône d'environ huit pieds de hauteur, formé d'après les mêmes lois que nous venons
d'établir. Il est remarquable par sa forme très pyramidale, et la configuration des scories boursouffleés altérées, qui composent
son enveloppe.
PLANCHE SEPTIÈME.
Cette vue dn cratère, dans l'état où nous l'avons examiné et décrit PI. II, a été prise dans les circonstances très favorables
qui se renconfreut rarement sur le sonnnet de l'Ëtua. L'atmospJière était très pure, et les finnerolles qui se dégagent presque
continuellement à travers les petites fissures des bords du cratère ou des fentes profondes de sou intérieur même, avaient
beaucoup perdu de leur intensité habituelle. Elles s'élevaient perpendiculairement sans se condenser au-dessus du sol, de
sorte que l'intérieur du cratère offrait un accès très facile.
L'observateur est placé à la base de la paroi (A, Pl. II), qui s'élève sur uu plan doucement incliné, depuis le sol du
cratère; derrière lui, la pente se redresse brusquement.
Les saillies de roches solides à gauche, sont des fragmwits de filons verticaux ; à droite, une portion de l'ouverture cratériforme
(e, Pl. IIJ.
Le monticule qu'on voit an milieu, est l'ancien cône de cendres, (PI- II)- U est élevé d'environ cinquante pieds au-dessus
de la neige qni l'entoure, et qui recouvre toute cette partie du fond du cratère.
Les petits amas coniques et les monticules arrondis qu'on aperçoit derrière ce cone, appartiennent à la partie du cratère
qui, lors de la dernière éruption de 1832, était le théâtre principal des bouleversements du sol. Ils sont bornés par les parois
septentrionales écroulées du cratère qu'on voit dans toute son étendue. On en distingue très bien la structure intérieure,
et les coupes des couches superposées et inclinées vers la pente extérieure du cône.
La partie saillante qui se trouve immédiatement derrière l'ancien cône d'éruption, est l'extrémité d'un filon très considérable,
qui à résisté à la ruine du bord écroulé. De chaque côté de ce massif, les courants de lave dont nous avons parlé
(Pl. II), se frayèrent uu passage sur la peute nord du cône. Ce sont les débris de ces coulées qui donnent à la partie du
bord droit l'aspect dentelé et anguleux qui le distingue particulièrement de l'autre.
En portant la vue plus à droite, on voit l'emplacement d'un ravin qui conduit dans l'intérieur du cratère (Pl. Il, e), et
plus à droite encore, la paroi escarpée et restée intacte après l'éboulement, et sur le sommet de laquelle s'ouvre la grande
cavité indiquée (Pl. II, a).
Dana le lointain, on volt la mer, quelques - uues ( } îles de Lipari, et surtout le volcau toujours actif de Stromboli.
PLANCHE HUITIÈME.
Sur cette planche, j'ai essayé de donner une vue générale de l'intérieur de la grande cavité elliptique, qui se trouve
sur les fiaucs orieutaux de l'Ëtua, et dans les escarpements duquel la structure intérieure de la montagne se trouve mise à
déconvert (Pl. IX, fii/. 2).
La vue est prise du pied de la roche Zoccolare, qui fait partie des parois escarpées, an Sud-Est , du vaste cirque, et
qui, en s'avançant un peu en saillie, forme un angle rentrant vers l'intérieur de la vallée.
Lea dénominations locales placées immédiatement au-dessous du dessin, correspondent aux points qu'atteindrait une verticale
élevée au centre de chaque nom.
Le premier plan est occupé dans toute son étendue, par les masses de laves récentes qui, dans les différentes éruptions
de l'Etna, durant les derniers siècles, se sont écoulées sur le sol de la vallée.
Les escarpements qui entourent ce vaste amphithéâtre sont profondément ravinés, ce qui leur donne l'apparence de grands
massifs à pics isolés et rangés les uns près des autres.
Ils se coniposent d'une quantité innombrable d'assises, formées alternativement de roches en fusion, et de matières fragmentaires
plus ou moin solidement agrégées.
La régularité de ces assises, et l'uniformité de leur distribution sont telles que l'oeil peut les distinguer jusqu'à la plus
grande distance. Elle.s rappellent les couches sédimentaires, et c'est par suite de celte formation particulière que, sur le dessin,
on voit les parois dans toute l'étendue du grand cirque, marquées par des bandes symétriques, qui courent parallèlement
à la crête culminante du circuit.
La continuité de ces masses stratifiées est seulement interrompue par un nombre immense de filons de laves, tantôt verticaux,
et tantôt obliques, lesquels étant moins éboulés que les couches, restent souvent en saillie, comme des débris de murs
gigantesques (PI, X, 3).
A mesure qu'on s'avance vers la partie cenlrale du circuit, ces filons et ces masses isolées qui ont une tendance générale
à se diriger vers l'Est Nord-Est, deviennent plus puissants, et la continuité des assises y parait d'autant plus interrompue,
sans que leur parallélisme et leur structure en soient altérés. I-a partie cenlrale des escarpements du cirque, qui est la plus
rapprochée de l'axe de la montagne, s'élève à une hauteur de trois mille pieds au-dessus du fond de la vallée.
Elle est comprise entre la Montagnola, cône de cendres formé presque sur la crête môme, par l'cruption de 1766, et
la Cima della Valle, point culitiinant de la crête des bords du cirque.
L'objet principal qui se présente sur celte pente escarpée, à une distance de presque deux lieues de l'observateur, est le
rocher de Gianicolo, centre d'un système de massifs rocheux très puissanta, et de filons nombreux coupés au vif, et presque
perpendiculairement à des hauteurs de plusieurs centaines de mètres.
Die Natur und Zusammensetzung der ganzen aufgetriebenen Masse ist jener, der Eruptionskegel «ehr ähnlich; jedoch enIltäU
sie einen noch grosseren Reichthum als diese an zahlreichen salinischen Verbindungen, welche sich hier sowohl durch Sublimation
als Zersetzung gebildet haben, indem die chemischen Verwandlscliaftskräfle, von ganz verschiedenen Bedingungen unterstützt
und weniger von dem Einflüsse mechanischer Kräfte gestört, hier mit aller möglichen Freiheit wirken konnten.
Fiff. 6.
Zeigt einen kleinen Eruptionskegel von ungefähr « Fuss Höhe, der nach den eben entwickelten Gesetzen gebildet,
durch sehr pyramidalische Gestalt und die eigenthüniliclie Form seiner schlakigen Umhüllung besonders merkwürdig isL
Tafel Vn.
Diese Ansicht des Kraters, welche dem, Taf.II, beschriebenen Zustand desselben entspricht, wurde unter selir günstigen,
auf dem Gipfel des Aetna selten eintretenden Umständen aufgenommen. Die Atmosphäre war sehr klar, und die ununlerbrochen,
theils aus kleinen Rissen in den Wänden, theils aus tiefen Spaltungeu des Kraters selbst sich entwickelnden Fumarolen,
Latten sehr viel von ihrer gewöhnlichen Intensität verloren, und ihr senkrechtes Aufsteigen gestaltete einen ungehinderten
Eintritt in das Innere des Kraters.
Der Beobachter befindet sich am Fusse des, vom Kraterboden sanft ansteigenden Abhanges, (Ä, Taf. II.) der sich hinter
ihm senkrecht erhebt.
Die festen hervorspringenden Gesteinsmassen zur Linken, sind die Trümmer vertikaler Gänge; zur Rechten sieht man
einen Theil der kraterförmigen Oeffnung (e, Taf. II).
Der Hügel in der Milte ist der alte Aschenkegel Taf.II, der ohngefähr 51) Fuss über den ihn umgebenden und einen
grossen Theil des Kraterbodens bedeckenden Schnee emporragt.
Die kleinen konischen, abgerundeten Kuppen, die man hinter diesem Kegel bemerkt, gehören demjenigen Theile des Kraters
an, welcher seit der letzten Eruption von 1832 der Schauplatz der hauptsächlichsten Zerstörungen war, die den Gipfel des Berges
betrafen. Hinter ihnen zeigen sich die zackigen Trümmer der nördlichen zusammengesunkenen Kraterwände, deren Slructur
aus, übereinander gelagerten, und gegen den äusseren Abhang des Kegels geneigten Schichten, auf den Trennungsflächen deutlich
zu erkennen ist.
Der hervorspriugende, unmittelbar Ii linter dem ehemaligen Schlackenkegel aufsteigende Fels, ist eine sehr beträchtliche
stockförmige Masse, welche beim Einsturz der Kralerwaud stehen blieb. Zu beiden Seiten derselben bahnten sich die, Taf. II,
angedeuteten Lavenströme einen Ausweg zum nördlichen Abhänge des Kegels.
Zur Rechten befindet sich die Schlucht, welche in das Innere des Kraters führt, Taf.II,«, und noch weiter Rechts erhebt
sich die steile und bei dem Einstürze unversehrt gebUebene Wand, auf dereu Gipfel sich die grosse (Taf. II, a) angedeutete
Einsenkuug befindet.
n Weitung zu geben, welche sich auf
Tafel Vm.
Auf dieser Tafel habe ich versucht eme umfassende Ansicht der grossen el
dem östlichen Abhänge des Aetna befindet, und deren steile Wände die innere Struktur des Berges bloss legen. (PI. IX,/î<7.2).
Der Blick ist vom Fusse des Felsens Zoccolaro genommen, welcher in der Reihe der senkrechten, den weiten Circua
gegen S.O. einschliesenden Felswände einwenig hervortritt und einen, gegen das Thal-Innere einspringenden Winkel bildet
Die lokalen, unmittelbar unter der Zeichnung angebrachten Benennungen entsprechen solchen Punkten, welche durch eine, von
der Milte jeden Wortes, aufzurichtende Vertikale getroffen werden.
Im Vordergrunde breiten sich in ihrer ganzen Ausdehnung die Lava-Massen aus, welche während der verschiedenen
Eruptionen des Aetna in den letzten Jahrhunderten sich über den Boden des Thaies ergossen haben. Die steilen, den
weiten Circus umgebenden Thalwände sind von tiefen Schluchten eingeschnitten, wodurch sie das Ansehen grosser, isolirler,
nebeneinander in einer Reihe fortlaufender Fels-Massen erhalten.
Sie sind aus einer zahllosen Menge von festen Gesteinslagern gebildet, welche mit mehr oder minder festen Trümmer-
Schichten abwechseln.
Die Regelmässrgkeit dieser Schichten und die Gleichmäasigkeit ihrer Verlheilung ist von der Art, dass das Auge sie
bis zur grösslen Entfernung zu unterscheiden vermag. In Folge dieser besonderen Formation, welche an Flötzlagerung erinnert,
sieht man auf der Zeichnung in der ganzen Ausdehnung des Circus an den Wandungen, regelmässige, mit der oberen
Kaule des Umkreises parallel laufende Linien hinziehen.
Der Zusammenhang dieser gelagerten Massen, wird nur durch eine zalillose Menge von Gängen unterbrochen, welche
bald senkrecht, bald in schräger Riclilung hindurch setzen und weniger zerstörbar als die erstereu, oft den Trümmern gigantischer
Mauern vergleichbar, hervorspringen.(Taf. X, fig. 3.)
Mit der grösseren Annäherung au die Central-Partie des Circus, werden diese Gänge und isolirten slockförmigen Massen,
welche eine gemeinsame Neigung zeigen von SW. — NO. zu slreiclten, immer mächtiger und der Zusammenhang der Schichten
erscheint stärker unterbroclien, ohne dass ihr Parallelismus und ihre Struktur sich veränderte.
Die, der Axe des Berges am nächsten befindliche. Central-Partie der steilen Wände des Circus erhebt sich von der
Thalsoole bis zu 3000 Fuss Höhe. Sie befindet sicli zwischen der Montagnola, einem in der Eruption von 1776 gebildeten,
beinahe auf dem Tiial-Rande selbst befindlichen Aschenkegel, und der Cima della valle, dem höchslen Punkte der Thalumgebung.
Die Hauptmasse, welche sich auf diesem steilen Abhänge in einer Entfernung von et^va einer Meile dem Beobachter darstellt,
sind dieFelsenpartieen des Gianicolo, ein System von mächtigen stockförmigen Massen und zahlreichen hervorragenden Gängen,
welche sich zu einer senkrechten Höhe von mehreren 100 Meiern erheben. Zur Rechten dieser colossalen Felsgebilde, welche
noch sehr deutlich aus der Ferne hervortreten, zielit sich der stark geneigte, gänzlich von den Laven und Schlacken der
neueren Eruptionen bedeckte Abhang in solcher Steilheit fort, dass es beinahe unmöglich ist, an ihm hinaufzusteigen.