
DESCRIPTION ERKLÄRUNG
III
PLANCHE PREIUIERE.
A l'époque où j e m'occupai Je dresser cetle carte à l'aide de la boussole, le cratère da Vésuve se trouvait accessible
sur tous Jos points, et dans la période la plus iulcressanle d'uii développeuieut coiuplet'.
] l me parut couveuable de lever le plan du cratère dans cet état, qui me permettait de réuuir sur uue seule carte une
suite de pbéiiomòues inipor(aiils qui s'élaieut succédés saus iuterruptioii, de sorte que cette carte peut servir à la description
clirohologicque de tout ce qui s'est passé de remarquable daus le cratère du Vésuve depuis les dernières années de sou activité.
l , a carte rèpréseute à peu près le tiers supérieur du grand còue du Vésuve. Ou y voit les courauts de laves qui,
pcudaiit les auuécs 183.3 et 1834, débordèrent sur les parties basses des parois du cratère à l'Ouest et à l'Est. Ils sont en
graud nombre et d'une largeur très variable, superposés les uns aux autres et sillonnant le penchant de la montagne, taudis
que les parois septentrionales a Partir de 1» rnnla dell'Eremo jusqu'à celle di Mauro, et les parois à partir de la Punta
della Torre, jusqu'à celle di Bosco opposèrent des digues ou contreforts naturels à la marche des courauts. Ces digues dont
l e s rapports réciproques sont indiqués sur le prolll PI.X, fiy. 1, diffèrent entre elles de hauteur. Celle du nord s'élève à environ
yO mètres, et celle du midi à 30 mètres seulemeut au-dessus du niveau del à pleine des laves, à laquelle j e ue saurais
donner d'autre nom que celui de plateau du cratère.
Celle plaine à surface scori fiée, et à l'exception de quelques inégalités locales presque liorizonlale, est légèrement bombée
au centre d'où s'élève en pain de sucre le cène de cendres qui termine à proprement parler le cratère du Vésuve.
L e mode de formation de cette plaine est ainsi résumé:
Le cratère du Vésuve avait une profondeur de 400 pieds, lorsque au mois de mars 1837, le volcan donna les premiers
indices d'une nouvelle activité.
Alors les matières volcaniques accumulées dans les profondeurs de la montagne pendant un repos absolu de six ans, poussées
par les fluides èl;istiqnes, se frayèrent une issue par diverses fentes qui traversaient le sol du cratère. Des coulées de
laves en. s'enlassant les unes sur les autres parvinrent à remplir successivement la cavité énorme du cratère. Pendant longtemps
les bouches volcaniques changeaient de place sur ce sol continuellement tourmenté. Elles se formaient cependant constamment
au-dessus d'une grand fente dirigée du Sud-Ouest au Nord-Est , et que les masses de matières qui venaient sans
cesse se déposer au-dessus d'elle ne pouvaient faire disparaître. Ces différentes bouches finirent par se réunir toutes, et par
former pour ainsi dire un seul centre d'éruption dans l'eiiceinte duquel s'éleva le cène de cendres actuel, par l'accumulatiou
lies matières rejetées se disposant toujours autour du même orifice.
c r a t è r e de ce còue représentée sur la carte est celle d'un entonnoir d'euviroH 25 mètres de profondeur, à
nféricure duquel on voit deux ouvertures à moitié comblées, dont l'activité alternative donna saus doute au
illiptique.
: de courants de lave proprement dits, ceux qui coulent d'une manière continue et pendant des périodes déit
lieu qii.à la base du cône de cendres et presque toujours à très peu d'exceptions près, dans la direction
lous avons parlé. Le principal effet de l'activité dont cette fente était le siège fut un soulèvemeut en forme
se produisit à la base du cène, et qui tendait à réunir celui-ci avec le bord du grand cratère. Je le dede
proiimtloire (e«).
Tafel I.
L a forme di
l a piirlie la plus
c r a t è r e sa forme
Les éruplioi
terminées, n'avait
de la fente dont
de digue (ee) qi.
signe sous le no
Dans les premiers moments de sa formation, cette digue s'abaissait insensiblement, et se confondait avec le plateau; maïs
bientôt, presque à sa base occiJeutale, elle fut traversée par une grande fente qui s'ouvrit daus la direction du Aord-Es t au
S u d - O u e s t , et par un retour d'équerre, se conlinna dans la direction du Nord-Ouest.
Alors toute la partie Ouest se souleva d'environ vingt pieds au-dessus du plateau, et présenta dans la partie qui regardait
l'autre paroi de la fente, une espèce de falaise, taillée à pic, et dont la coupe laissait très bien distinguer les couches
d e laves soulevées en même temps que cetle partie du terrain. Peu de temps après, de nouvelles matières liquides clierclièreut
à se frayer une issue dans cet endroit, et par un effet tout particulier de ce phénomène, la paroi opposée de la fente qui
était restée stationnaire, donna naissance à une série de petits cônes d'éruption, qui suivaient et conturuaient la base de la
falaise, jusqu'à leur jonct ion avec les bords du graîid cratère. Ces petits eônes décrits (Pl. I V et VI) s'étaient formés en deux
groupes distincts Le premier groupe f f suivit tout le côté Nord-Est de la fente, et quand sou activité se fut ralentie, le
second ii apparut sur le côté Nord-Ouest.
l i a plus grande partie de la lave s'échappait de la base des petits cônes, par des ouvertures C^c), dans la sni-Aice scorîfiée
et durcie, d'une manière analogue à celle de l'eau débordant les lacunes pratiquées dans la glace qui couvre un fleuve:
L a lettre d indique nti soulèvement de terrain, en forme de dòme surbaissé et traversé par des fissures considérables,
placé tout contre la partie occidentale de la base du cône de» cendres. Il est décrit plus en détail PI, V, fuj. 2 et 3.
Les points (_/i) indiquent l'emplacement de fumerolles puissantes, dont l'influence travaille continuelleuieul à la destruction
des parois élevées de la Punta del Palo.
PLANCHE DEUXIÈME.
Cetle planche, levée de la même manière que la précédente, autant que les difficultés naturelles du terrain le permirent,
représente le cratère de l'Etua dans l'état où la dernière éruption du mois de novembre 1832 l'a laissé.
Quatre mois après cet événement, en février 1833, le volcan étant dans le repos le plus absolu, il se forma sur le sommet
de la montagne, un certain nombre d'enfoncements de forme et de profondeur différentes. Ces enfoncements, affectant une
direction eu ligne droite, commencèrent à se montrer à la Torre del Eilosopîio, qui s'est trouvée abaisée de quatorze pieds,
ainsi que le terrain où elle était bâtie. Us traversèrent le champ de lave, entourant le cône, puis s'éievant sur le sommet,
vinrent se perdre dans l'intérieiir du cratère, du cùté qui regarde Bronte. Le plus grand des enfoncements placés sur celte
ligne, forme une ouverture ovale C«) sur la crête du bord Sud-Est du cratère même. Cette ouverture, d'un diamètre de plus
d e trois cents pieds à son orifice, et d'une profondeur incommensurable, présente des parois verticales sans iuégalilés, qui
laissent distinguer facilement à leur surface la coupe des matières, stratifiées, suivant deux lignes de penles inclinées dans deux
sens opposés, l'une vers le centre du cratère, et l'autre vers la base extérieure du cône. Le cratère lui-même, par suite de
Z u der Zeit als ich mich
nii dem Ent^vurfe dieser Karte bescliäftigte war der Krater des Vesuv nach allen Riclitun.ren
zugänglicb, und befand sich in der interessantesten Periode einer vollstiindigen Entwickelung. '
Ks erschien mir dieser Zustand für eine Aufnahme um so passender, als er mir gestattete, auf ein und derselben Karte
eine Reihe wichtiger Phaenomene zu vereinigen, welche ohne Unterbrechung auf einander gefolgt waren, so dass diese Karte
z u einer chronologischen Beschreibung alles dessen dieuen kauu, was sich in dem Kraler des Vesuv in den letzten Jahren
seiner Thätigkeit zugetragen hat.
Die Karte stellt ohugefähr das obere Drittheil des grossen Vesuvkegels dar. Man sieht auf ihr die Lavenslröme welche
in den Jahren 1833 und 1834 die niederen Kraterränder gegen W. und SO. überströmten. In grosser Anzahl und von
sehr verschiedener Breite ziehen sie den Abhang des Berges hinab, während die nördlichen Kralerwände von der Punta
dell Eremo bis zu der deU Mauro und die von Punta della Torre bis zu der von Bosco dem Laufeder Lavi
Dämme entgegensetzten.
iche
Diese Wälle, deren gegenseitige Beziehungen die Tafel X, fy. 1 andeutet, sind von verschiedener Höhe. Der nördliche
erhebt sich ohngefähr 9U und der südliche nur 30 Metre über das Niveau der ausgebreiteten Lavafläche, welche am passendsten
mit dem Namen des Kraterplateau bezeichnet wird.
D i e s e , mit Ausnahme einiger lokalen Unebenheiten, beinahe horizontale Ebene mit wildverschlackler Oberfläche ist gegen
die Mitte hin leicht gewölbt, wo sich in sehr vollkommener Gestalt der Aschenkegel erhebt, welcher das eigentliche Centrum
des Vesuv-Kraters bildet.
Die Bildungsweise dieses Plateau ist kurz folgende:
A l s im März des Jahres 1827 der Vulkan im Innern seines 400 Fuss liefen Kraters die ersten Zeichen einer erneuerten
Thätigkeit wiedergab, begannen sich die während einer vollkommenen Ruhe von 6 Jahren im Innern des Berges angeliänften
vulkanischen Materien, von den elastischen Flüssigkeiten emporgetrieben, durch verschiedene, den Kraterboden durchziehende
Spalten einen We g zu bahnen. Durch die, dergestalt hervordringendeu und sich fortwälirend über einander häufenden Lavenströme,
wurde die ausserordentliche Weitung des Kraters allmählig ausgefüllt. Eine Zeitlang wechselten die vulkanischen
Mündungen auf diesem fortwährend bewegten Boden häufig ihren Platz. — Sie erzeugten sich indess beständig über einer
grossen von SW. — N O . ziehenden, und die sich anhäufenden Massen stets von Neuem wieder durchbrechende Spalte.
Diese verschiedenen Mündungen vereinigten sich endlich sämmllich, so zu sagen, zu einem einzigen Eruptionscentrum, in
dessen Schoosse sich der jetzige Ascbenkegel durch allmählige Auflagerung der ausgeworfeuen Materien bildete, die sich
fortwährend um die nämliche Mündung anhäuften.
Der auf der Karte dargestellte Krater dieses Kegels hat die Form eines umgekehrten Trichters von etwa 25 Metre
T i e f e , auf dessen Grunde man zwei zur Hälfte verschüttete Oeffnungen sieht, deren abwechselnder Thätigkeit der Krater
oliue Zweifel seine eliptische Form verdankt.
Die periodisch einiretenden Eruptionen der eigentlichen Lavenströme fanden nur an der Basis des Aschenkegels uud
mit wenigen Ausnahmen stets in der Richtung der oben angedeuteten Spalte Slatt.
Die Ilauptwirkung der in jener Richtung sich äussernden Thätigkeit, war eine dammartige Erhöhung, welche sich an der
Basis des Kegels erzeugte uud denselben mit dem Rande des grossen Kraters in Verbindung setzen zu wollen schien. Ich
bezeichne sie mit dem Namen des Promontorium ee.
I n der ersten Phase seiner Bildung bestand dieser Damm aus einem sanft gewölbten, allmählig sich mit dem Plateau
verflächenden Rücken, allein bald wurde er in seiner ganzen Längencrstreckung von NO. — S W . von einer grossen Spaile
durchzogen, welche an ihrem äussersten Ende sich beinahe rechtwinklig gegen NW. wandte. Hierauf hob sich der ganze
westliche Tbeil dieser dergestalt abgetrennten Masse beinahe zwanzig Fuss über das Plateau empor, und es boten die Flächen
der steilen Abstürze dem Blicke auf diese Weise schöne Profile vielfach über einander gesehichler Lager einer festen
L a v a dar. — Kurze Zeit nachher suchten die flüssigen Materien auf das Neue sich hier einen Ausweg zu bahnen, und nach
einem ganz besonderen Gesetze bildeten sich in dem Schoosse der Spaltung eine bedeutende Anzahl kleiner Kruptionskegel,
in einer zusammenhängenden Reihe längs der gekrümmten Basis des Promontorium beinahe bis zu der Pcripiierie des Krat
e r p l a t e a u sich fort erstreckend. Diese, Tafel IV und VI, näher bezeichneten Kegel zerfielen in zwei bestimmte Gruppen.
Die erste Gruppe /•/'erstreckte sich längs dem nordöstlichen Abstürze des Promontorium, und nachdem ihre Thätigkeit aufgehört
halle, erschien die zweite ii in nordwestlicher Richtung.
Die meisten im Verlaufe dieser Bildungen auf dem Plateau hervorbrechenden Laven drangen aus den Oeffnungen fe
durch die verschlackte Oberfläche auf äiinliche Weise hervor, wie etM'a unter dem Eise anstauendes Wasser aus den Lacunen
tritt.
Mit d ist eine längliche, sanft gewölbte Terrainerhebung dicht an der westlichen Basis des Aschenkegels bezeichnet,
von beträclitlichen Längen- und Querspallen durchbrochen. Die Figuren 2 und 3 der Taf. V zeigen die Details dieser
Erscheinung.
Die Punkte A zeigen die Lage permanenter Fumarolen, deren Einfluss langsam und ununterbrochen an der allmähligen
Z e r s t ö r u n g der Loben Wände der Punta del Palo arbeitet.
Tafel II.
Diese Karte, so
1, stellt den Zustai
eit es die örtlichen Schwierigkeiten erlaubten, auf gleiche Weise wie die vorhergehende i
des Kralers des Etna nach der lelzten Eruj)lion vom Monat November 1832 dar.
ifgeno
Vier Monate nach diesem Ereignisse, im Februar 1833, erfolgte, während einer
dem Gipfel des Berges eine Anzahl von Einstürzen von verschiedener Beschaffenhei
Linie sich fortsetzenden Einstürze, begannen an dem Torre del Filosofo, welcher mit i
rains um mehrere Fuss hinabsank. Sie durchselzten das, den Ascheiikegel umgebende
>llko
und Tiefe,
em Theiie
L a ifeld
Rnhe
Diese,
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ind hier:
sich fortziehend, verloren sie
dieser Linie bildet unmillelbar
3 0 0 Fuss Durchmesser luid ui
deutlich geschichteter Schlacke
des Kraters an der nach Bronte zugekehrten Sciti
lüdöstlichen Rande des Ki-aters eine ovale Oeffnung «.
lenkrecht nach Innen abfailendc ^^':índe und aufdi
itgegengeselzter Richtung der Neigung des
sich im II
auf dem
messbarer Tiefe, zeigt
I und Trümmermassen, di
Abhanges der ganzen Kraterwand folgen. Der Krater selbst bietet in Folge dei
des Vulkan's, auf
in einer geraden
umgebenden Ter-
.nf bis zum Gipfel
Der grössle Einsturz auf
Diese Oeffnung von etwa
ilben die Profile
iren und inneren
irwähnl eignisse, welche die nordöst-
A