bus, ad basin l^racteâ minuta setaceâ stipatis, junioribus tomento niveo floccoso indutis, tandèm calvescentibus. Ümbkl-
luIi£ racemosæ, per ramorum ferè totam longitudinem sparsæ, plùs minusvè approximatæ (nonnunquàm subfasciculalæ),
sübglobosæ', multifloræ : inferiores (in quovis ramo y. raniulo) pedunculatæ (pedunculis erectis v. divergentibus, rigidis ,
crassiusculis, 2-4 lineas longis ); superiores subsessiles v. sessiles. Bkacteolæ floribus breviores. Calyx tomento floccoso
niveo vestitus. Petala parva, fugacia, dorso et facie carinata. Stamina haùd vidimus. Discus citriniis, glaber, corollam simu-
lans. F kuctcs maturitate glaber v. glabellus, castaneus, alâ angustâ flavescente cinctus, circitèr 3 lineas lo'ngus.
In Persia austràH , intèr Ispahan & Chiraz (locis sequentibus: i° Maiar 3 alias Meier; 20 intèr Kou-
mechah et Choulgissoun,jpropè Yezdikhast^X paululùm ultra) legit Aucher É lo y l\Cat. n° 1462.
Plant, exsicc., n°;45g5). 7
D’après le témoignage formel d’AucHer Éloy (1), cette Ombellifère est certainement, sinon la seule plante de
la famille, au moins la principale de celles qui produisent la gamme, ammoniaque du commence. Ainsi se trouve
en. partie éclairci le doute qui a régné jusqua présent à cet égard. Olivier avait ditr(vol. 2, p. 189, de son
Voyage), que la gomme ammoniaque « s’obtient par incision d’une espèce de Ferulà, qui croît spontanément dans
les déserts de la Libye, en Arabie, à l’est et au sud de la Perse. » Auchër Éloy, dans son journal, précise les
localités , et nous venons de les énumérer avec le\même soin. A son premier passage sur: la route d’Ispahan à Chiraz,
en janvier 1838, il avait rencontré la plante en grande quantité, mais toutes des tiges étaient alors desséchées,
et il lui avait été, disait-il, impossible de déterminer si elle appartenait au genre Pastinaca ou au genre
Ferulas/, ce que je puis assurer d’avance, ajouta-t-il, c’est que ce n’est pas,1e Ferula oriéùtalis. » A son retour,
le 20 juin.de la même année, il fut plus heureux; après lavoir rencontrée le 20 juin, également desséchée, à
Yezdikhast, il la trouva enfin à Maïar en très-bon état de fructification. D’après nos observations, ellé forme un
genre aussi bien caractérisé que le sont la plupart de ceux de la même famille. Nous l’avôns nommé Diserneston
(ou plante des deux Ernest), en l’honneur de MM. Ernest Germain et Ernest Cosson, auteurs d’une Introduction
à une Flore analytique et descriptive des environs de Paris. Ce nouveau genre est voisin du Siler et de X A&asyllis ■
mais il diffère notablement de l’un comme de l’autre par l’irrégularité de son inflorescence ; par le développement
considérable et la conformation de son disque; par l’extrême ténuité de toutes les stries ou nervures du
péricarpe; enfin, en ce que les conduits résinifères (yittce) sont très-fins et entièrement ensevelis sous l’épicarpe.
Le genre Agasyllis s’éloigne en outre du Diserneston par son fruit utnculaire.
Il est à regretter qu’Aucher Eloy ne nous ait fourni aucun renseignement sur la récolte dé la gomme ammoniaque;
nous restons sur ce point réduit à l’indication donnée par Olivier; d’ailleurs le Diserneston gummiferum produit
spontanément cette, gomme, par simple exsudation; elle s’amasse par petites masses, principalement
aux aisselles des ombellules. La quantité qui en existe sur nos échantillons est trop faible pour qu’il soit possible
de la soumettre à une épreuve chimique.
EXPLICATION DE LA PLANCHE 40.
Fig. 1. Une des trois ramifications (primaires?) d’une
feuille inférieure, de grandeur naturelle.
Fig. 2. Rameau (primaire?) d’une panicule, garni
d’ombellules en fruits à divers états de développement;
grandeur naturelle.
Fig. 3. Une ombellule de fruits mûrs, de grandeur
itaturelle.;^'
Fig. 4. Un pétale (grossi), vu antérieurement, dans
son état natuvel d’enroulement.
Fig. 5; Le même pétale, déroulé, vu postérieurement.
Fig. 6. Fleur entière ( fortement grossie); après la
chûte des pétales et des étamines.
Fig. 7. Coupe longitudinale d’une fleur (au même
état que celle représentée par la figure 6) : à, à, disque;
b3 b, dents calicinales. ,
Fig. 8. Fruit mûr, grossi.*
Fig. 9. Unméricarpe, vu antérieurement
Fig. 10. Section transversale d’un méricarpé.
(1) Relations de voyages en Orient, de i8 3 o,à i 8 38, par Aucher-Éloÿ, revues et annotées par M. le comte Jàubert, membre
de la Chambre des Députés, et accompagnées, d’une carte où sont tracés tous les itinéraires suivis par Aucher-Éloy.
(Voyez pages 475, 477, 610 et 611 ) — Paris, Roret, 1843.