TOBoêo
■ Ôtli.
SILENE ECHIfNATA. 9
In Caria, propè Geyra (Aphrodisias veterum), legit Lauben, junio anni i83g. In Qalabrià etiam cres-
cere asseritur à clarissimo Reichenbach {Flor. Germ. Exairs. p. 8<l5) .— In herbario Vaillantiano
asservatur, cum inscriptionibus sequentibuS" : « Lychnis orientalis, angustifolia, calyce slriato et m-
goso. Shér. » — Lychnis orientalis, flore albente, bifido, calycibus pulchrè rugosis. ■
Cette espece, qui a fort peu d’affinités avec les congénères auxquelles l’a associée son auteur (D. C. Prodr. I
p. 386), est très-voisine du Silene tri.nerv.ia (Seb. et Maur.) ; mais celui-ci en diffère par l’inflorescence, qui est
irrégulièrement dichotome ou presque en grappes, ainsi que par le calice, qui est beaucoup plus lâchement muri-
qué, et dont la plupart des squamelles se terminent par une seule soie. Nous ignorons si les fleurs du Silene
echinata sont également diurnes comme celles du Silene trinervia : caractère qui distingue très-nettement ce dernier
de plusieurs autres espèces voisines.
EXPLICATION DE
Fig. i. Calice, grossi.
Fig. i. Un pétale, grossi dans la même proportion
que la figure i.
Fig. 3. Une étamine, grossie dans la même propor-
LA PLANCHE 4:-;
Fig. 4- Le pistil, grossi de même.
Fig. 5. Portion de la partie supérieure du calice,
fortement grossie, pour faire voir la conformation et
la disposition des squamules qui en recouvrentles côtes.
tion.